Les voyageurs qui pestent en raison de temps d’attente interminables dans les aéroports parisiens ont désormais un soutien de poids : le PDG d’ Air France-KLM, Jean-Marc Janaillac. « Il y a des mesures urgentes à prendre de la part des pouvoirs publics », par exemple « en termes d’acceptation de nouveaux matériels qui permettraient la reconnaissance faciale des personnes, comme ce qui existe à Londres ou à Amsterdam, par exemple », a-t-il déclaré dimanche à Reuters.

Jean-Marc Janaillac, qui a évoqué des temps d’attente « très très importants » – parfois plus d’une heure et demie à Roissy, voire plus de deux heures à Orly – a également appelé à l’affectation d’un « plus grand nombre de fonctionnaires de la police de l’air et des frontières » ainsi que « peut-être, pour certaines destinations, un allégement des [procédures] totalement rigides de consultation ou de vérification des passeports ».

Contrôles renforcés

Ce problème ne vaut pas pour les seuls aéroports parisiens. Depuis le 7 avril, tous les Etats de l’Union européenne ont l’obligation de procéder à des contrôles renforcés de tous les passagers, y compris les ressortissants de l’UE. Jusqu’à présent, seuls les ressortissants des pays hors UE étaient soumis à un tel traitement. Or, si cette obligation ne change rien pour les grands aéroports français, où les contrôles renforcés sont déjà pratiqués, leur généralisation s’annonçait problématique pour les aéroports régionaux .

Par ailleurs, le PDG d’Air France-KLM a confirmé la poursuite de l’amélioration de l’activité du groupe aérien. « La fréquentation, comme pour toutes les compagnies, est effectivement dynamique en ce moment », a-t-il observé. « Il y a une tendance au deuxième trimestre qui est positive », a-t-il ajouté, alors qu’Air France-KLM doit publier ce lundi les chiffres du trafic de juin.

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