Le monde du paiement est décidément en pleine ébullition. Une, voire plusieurs, fusions, se profilent entre des acteurs majeurs des systèmes de paiement en ligne : le britannique Worldpay a révélé ce mardi avoir été approché en vue d’un rachat par l’américain Vantiv Inc et JPMorgan Chase Bank. L’action WorldPay a flambé ce mardi à la Bourse de Londres (+27,7%), portant sa capitalisation à 8 milliards de livres, soit 9,1 milliards d’euros.  La nouvelle a soutenu toutes les valeurs du secteur, notamment son concurrent français Worldline (+3,5%), contrôlé par Atos Origin, qui avait essayé de mettre la main sur Worldpay en 2010, ou encore l’allemand Wirecard (+7%).

A l’été 2015, c’est un autre français, Ingenico (+3,7% ce mardi), qui avait tenté sans succès, de racheter Worldpay. Gemalto a aussi gagné 3,15%.

Le 1er juillet, c’était le danois Nets A/S qui avait confirmé aux investisseurs qu’il avait été approché et évaluait ses options (+10,9% lundi, +2,7% mardi). Le numéro un scandinave des paiements, fondé par des banques de la région, a été introduit à la Bourse de Copenhague en septembre dernier par ses actionnaires, les fonds de private equity Advent International et Bain Capital. Il est valorisé plus de 4 milliards d’euros.

Le secteur est à la fois très lucratif et en pleine recomposition : les acteurs traditionnels issus du traitement des paiements par carte et ayant basculé sur le numérique, sont concurrencés par de nouveaux acteurs 100% digitaux tels que la licorne néerlandaise Adyen ou la startup américaine Stripe.

Sourced through Scoop.it from: www.latribune.fr