Monthly Archives: August 2020

Le Guadeloupéen Gaël Musquet veut faire des Outre-mer des « points de suivi et d’observation du ciel et de l’espace »

On est le seul pays au monde à disposer d’autant de positions stratégiques toutes longitudes. Et quand on voit tous les lancements déployés aujourd’hui, qu’il s’agisse d’État ou d’entreprises privées comme SpaceX, on se rend compte que des choses qui furent accessibles qu’à des grands empires sont de plus en plus accessibles à des entreprises privées. Cela va de soi que grâce aux Outre-mer, la France dispose de points où on peut observer ce qui se passe dans l’espace. Ces données sont importantes d’autant plus que nos territoires sont parmi les plus vulnérables par rapport au réchauffement climatique, aux phénomènes climatiques majeurs, aux menaces sur les ressources halieutiques, au braconnage, à la pêche illégale, à la pollution.Nous avons donc des positions à la fois stratégiques mais aussi fragiles et c’est normal qu’en tant que tel, nous soyons les premiers, les prioritaires à travailler sur ce sujet. Tous les territoires d’Outre-mer ont pour vocation à héberger, à servir de points de suivi et d’observation du ciel et de l’espace. C’est ce que je vais faire sur le Campus de l’Espace à Vernon, et que je fais déjà sur la base aérienne 105. Et il est naturel qu’en tant que Guadeloupéen, je puisse transposer tout cela dans nos territoires. Je serais d’ailleurs à Mayotte en octobre pour pré-déployer un certain nombre de ces dispositifs. Non seulement Mayotte a une position dans l’Océan Indien qui permet de voir des choses qu’on ne verrait pas dans d’autres pays, mais aussi parce que c’est un territoire vulnérable avec la récente éruption volcanique sous-marine.

By |2020-08-31T18:30:19+00:00August 31st, 2020|Scoop.it|0 Comments

Les centrales photovoltaïques flottantes ont le vent en poupe

La Tunisie et les Seychelles suivent l’exemple de Piolenc dans le Vaucluse qui abrite la plus grande centrale photovoltaïque flottante en Europe. Moins efficaces que les fermes éoliennes offshore, ces centrales sont cependant une source d'énergie complémentaire que les entreprises ne négligent pas.Les amateurs de kayak risquent d’être déçus et les poissons pourraient manquer cruellement de lumière mais la protection de l’environnement est parfois à ce prix. Alors que l’installation de panneaux solaires se heurte souvent à des problèmes de place. Recouvrir des terres arables, de cellules photovoltaïques peut sembler être une aberration lorsque l’humanité doit nourrir 7,8 milliards de bouches affamées. Alors afin de résoudre cette quadrature du cercle,  la construction de centrales photovoltaïques flottantes va bon train.La compagnie nationale d’électricité tunisienne, la STEG  vient ainsi de signer un accord de coopération avec Qair  pour la réalisation d’une centrale de 200 kWc dans la région des Berges du Lac de Tuni . Ce projet devrait être réalisé dès l’année prochaine.

By |2020-08-25T07:21:52+00:00August 25th, 2020|Scoop.it|0 Comments

La start-up d’origine française Dataiku lève 100 millions de dollars

La folle trajectoire de cette société sortie de terre il y a sept ans à peine affole les géants du logiciel en entreprise. Mais son cofondateur, Florian Douetteau, n'a jamais caché son ambition de préserver l'autonomie le plus longtemps possible et d'envisager une introduction en Bourse qui se rapproche encore un peu plus. Avant d'y parvenir, la jeune pousse doit étendre le nombre de ses clients (300 entreprises aujourd'hui) et surtout le nombre d'utilisateurs au sein de ces grands comptes. « Nous ne cherchons pas à comprendre toutes les spécificités des métiers, mais plutôt à donner la capacité à chacun d'entre eux d'y injecter leur propre connaissance, explique Romain Fouache. L'objectif est d'abaisser la barrière à l'entrée de l'IA et d'augmenter les compétences de ceux qui utilisent nos outils. »Parmi eux, de nombreux clients ont été touchés de plein fouet lors du confinement, notamment dans l'énergie et l'aéronautique. Mais plutôt que de faire marche arrière, ils ont davantage eu tendance à accélérer le déploiement de ces outils d'amélioration de la performance, explique celui qui pilote les revenus de la jeune pousse. « La période a été très intéressante car nous avons pu étendre notre empreinte au sein d'entreprises évoluant sur des secteurs parfois sinistrés par la situation, poursuit Romain Fouache. Et celles qui avaient su intégrer l'utilisation des données en amont ont aussi été celles qui en sont le mieux sorties. » Un épisode qui aura certainement confirmé l'intérêt des investisseurs…

By |2020-08-24T06:17:32+00:00August 24th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Printemps.com : quand le luxe donne dans l’inclusif

Les trois piliers : inclusivité », exclusivité et care« Mieux répondre aux attentes relatives à la préservation de l’environnement, aux valeurs humaines, à l’inclusivité et faire de la mode un acteur du changement : c’est ainsi que nous voulons nous positionner, à toutes les étapes de notre projet : communication, accessibilité du site, taille des vêtements, packaging éco-responsables, flottes électriques... », détaille K. Vernet : - dans la communication et l’iconographie, avec des castings orientés vers une pluralité des profils qui bousculent les codes du mannequinat. « Nous voulons nous affranchir des diktats de la beauté et des stéréotypes », insiste K. Vernet. Dans la campagne 360° qui est lancée pour accompagner le nouveau site (films d’une minute trente, plusieurs 15 secondes, annonces presse, abribus, affichage, vitrines…), les modèles ont ainsi des couleurs de peau, des genres, des morphologies et des âges variés. Certains sont ainsi ‘oversized’ ou handicapés, comme l’acteur Luc Bruyère qui affirme fièrement : « le vrai luxe, c’est de pouvoir vivre en toute liberté ». - dans le choix des marques. « Nous soutenons le mouvement de la body neutrality avec des labels tels que Ester Manas, qui crée des collections à taille unique s’adaptant à toutes les morphologies, et la marque américaine Universal Standard, spécialisée dans la mode plus size, qui propose jusqu’à 11 tailles différentes par vêtement et que nous distribuons en exclusivité en France », se félicite Karen Vernet. Printemps.com est également engagé en faveur du « Act Local » avec 34 marques sourcées aux quatre coins du monde, de l’Éthiopie à l’Australie, en passant par le Brésil. Le site se targue également d’une approche gender neutral et met en avant des marques unisexes : un espace « mixte » inédit rassemble des labels s’affranchissant des codes genrés tels que Carcel, Telfar, Marques Almeida, Martine Rose ou encore Palomo Spain. - dans la navigation : de manière totalement inédite dans le secteur du e-commerce, Printemps.com met en place une solution d’accessibilité numérique innovante avec www.facil-iti.fr. : un service gratuit pour les visiteurs qui permet d’adapter automatiquement l’affichage du site selon les besoins de personnes en situation de handicap visuel, cognitif ou moteur pour faciliter leur navigation. - dans les services : l’espace e-commerce offre des paiements collaboratifs grâce à une technologie intégrée qui permet aux client(e)s de créer une cagnotte en ligne, et d’inviter des proches à y participer pour l’achat d’une pièce à plusieurs. S’alignant sur les modes de vie actuels (en répondant à des impératifs de rapidité, de simplicité, et d’efficacité), ce service est proposé en exclusivité mondiale par Printemps.com. Un contenu éditorial exclusif avec le magazine Antidote.L’espace printemps.com se divise en deux parties : une e-shop (en vert fluo, couleur déclinée sur toute la charte graphique), proposant une sélection exclusive de plus de 200 marques internationales de luxe et de mode (maisons de luxe : Balenciaga, Gucci, Prada... labels avant-gardistes :Y/Project, Telfar, Ambush... et de nombreux designers ), mêlant les genres et les esthétiques et un contenu éditorial exclusif rassemblé au sein d’un magazine online qui complète l’espace e-commerce. Il est composé d’articles sur-mesure rédigés par la rédaction d’Antidote, magazine précurseur et transdisciplinaire créé en 2010. Yann Weber, son fondateur, intervient comme directeur de la création et de la rédaction du contenu mêlant culture, mode, musique et sujets de société avec une approche non binaire des identités de genre.

By |2020-08-22T08:14:48+00:00August 22nd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Coronavirus : les flottes d’avions ne seront plus les mêmes

La fin des quadriréacteursEn ajoutant à la liste des disparus l'Airbus A340, la crise a accéléré la fin des quadriréacteurs dans l'aviation commerciale et le passage de relais aux biréacteurs - 787, 777, A330 et A350 - qui avaient déjà largement pris le dessus avant la pandémie. La crise pourrait aussi accélérer d'autres tendances, telle que la montée en puissance des appareils de taille intermédiaire, autour de 300 sièges, comme les Boeing 787 et l'Airbus A350-900, au détriment des très gros porteurs de plus de 400 sièges comme les B777 et l'A350-1000. Ou encore l'arrivée des monocouloirs à long rayon d'action, comme l'A321 XLR et le B737-10, sur les lignes intercontinentales, au détriment des bicouloirs long-courriers.Le système des « hubs » s'érodeMalgré la crise, la low cost européenne Wizz Air s'apprête ainsi à lancer, cet automne, des vols en A321 au départ d'Abu Dhabi vers cinq métropoles d'Europe centrale. Derrière cette évolution, c'est la prédominance des grandes plateformes de correspondance européennes comme Roissy-CDG qui pourrait être progressivement érodée, au profit des liaisons sans escale entre aéroports secondaires.Mais aussi, par conséquent, la puissance des grandes compagnies de « hub », qui ont déjà bien du mal à maintenir leurs lignes régionales face à la pression des low cost. Là encore, la crise a également donné un grand coup de faux en accélérant la sortie de nombreux appareils régionaux et l'arrivée d'avions de nouvelle génération comme les A220 chez Air France .

By |2020-08-22T08:06:19+00:00August 22nd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Russia and China De-dollarization Approaching ‘Breakthrough Moment’

The dollar’s share of trade between Russia and China was only 46% of settlements in the first quarter, the Financial Times reported Monday, citing recent data from Russia’s central bank and the Federal Customs Service. This was the first time the use of the U.S. dollar for settlement of trades has fallen below 50%. The euro, on the other hand, represented 30% of all settlements and the national currencies 24% — both are all-time highs.Since the establishment of the Bretton Woods system, the U.S. dollar has been used as the medium for international trade. However, in recent years, a number of countries, including some G20 countries, have been transitioning to trade in national currencies.Russia and China have been trying to reduce their U.S. dollar use in trade settlement for several years. In 2015, about 90% of their bilateral transactions were conducted in USD, but that figure dropped to 51% last year, the publication continued.Alexey Maslov, director of the Institute of Far Eastern Studies at the Russian Academy of Sciences, told the Nikkei Asian Review that the Russia-China “de-dollarisation” was approaching a “breakthrough moment.” He believes that it could elevate the two countries’ relationship to a de facto alliance. “Many expected that this would be a military alliance or a trading alliance,” the director elaborated. “But now the alliance is moving more in the banking and financial direction, and that is what can guarantee independence for both countries.”ING Bank’s chief economist for Russia, Dmitry Dolgin, was quoted as saying:Any wire transaction that takes place in the world involving US dollars is at some point cleared through a US bank. That means that the US government can tell that bank to freeze certain transactions.The Swift system, which has traditionally been used for trade settlement, is overwhelmingly controlled by the U.S., so many countries are trying to construct their own alternative payment systems. For example, China launched a cross-border interbank payment system in 2015.“Global policies for de-dollarization include sharply reducing US debt holdings, dropping US dollar’s status as an anchor currency, increasing non-dollar bulk commodity trade, growing the reserve of non-dollar currencies, and ramping up gold’s hedge against the dollar,” Wang Wen, a professor and executive dean of the Chongyang Institute for Financial Studies at the Renmin University of China, explained in an article he authored in Global Times.Zhang Xin, a researcher at the Center for Russian Studies at Shanghai’s East China Normal University, noted that the Chinese government and major economic entities have recently begun to worry that they might end up in a similar situation as their Russian counterparts. They are concerned that they may become “the target” of sanctions and “potentially even getting shut out of the Swift system,” he explained.Russia has been accumulating renminbi reserves at the expense of the U.S. dollar, the publication conveyed. The Bank of Russia revealed early last year that it had slashed dollar holdings by $101 billion, which amounted to over half of its existing dollar assets. The central bank then raised the renminbi’s share of Russia’s foreign exchange reserve from 5% to 15% by investing $44 billion in China’s currency.

By |2020-08-22T08:04:57+00:00August 22nd, 2020|Scoop.it|0 Comments

Le monde d’après n’aura pas lieu

Dans ce monde d’après, qu’on nous prédisait meilleur, on rêvait de circuits courts, de relocalisation, de consommation responsable… Las ! Malgré la crise sanitaire, malgré la poussée verte des municipales, il ressemble furieusement à celui d’hier. En pire !Par Natacha TatuLa crise sanitaire n’est pas encore finie, mais déjà les illusions s’effacent. On aurait tant voulu y croire, pourtant, à cette promesse d’un monde nouveau. Un monde plus humain, plus juste, plus respectueux de l’environnement, moins financier, moins consumériste… plus désirable, enfin. On rêvait de circuits courts, de relocalisation, de consommation responsable. Demain, les bullshit jobs allaient disparaître, et les professions sous-payées être enfin reconnues à leur juste valeur. Combien de tribunes de chercheurs, d’experts, de sociologues pour célébrer l’avènement de cet avenir radieux, tandis que Nicolas Hulot proposait 100 principes pétris de bonnes intentions pour en poser les premières pierres… Il y était question de « transformer la peur en espoir », de « réanimer notre humanité », de « redonner du sens au progrès », de se « réapproprier le bonheur »…Des promesses hors-solC’était en mai dernier, c’était il y a un siècle, tant ces promesses paraissent aujourd’hui hors-sol. Houellebecq avait raison : le monde d’après, en vérité, ressemble furieusement au monde d’avant. En pire. On s’y engage masqués, sans visibilité, ballottés entre des injonctions contradictoires, tétanisés par l’angoisse d’une possible deuxième vague, et plus encore par la récession qui s’annonce.« Il est trop tôt pour dire si la France fait face à une deuxième vague »Adopter une consommation écoresponsable ? On n’y est pas. Les ventes des hypermarchés Leclerc et Lidl s’envolent. Même si le segment du bio a frémi, ce que veulent d’abord et surtout les Français, ce sont des prix bas. Avons-nous au moins pris goût à la frugalité ? Selon l’Insee, les dépenses de consommation des ménages ont dépassé de 2,3 % en juin le niveau de février, avant le confinement, et cette reprise concerne à peu près tous les postes de dépenses. Les déplacements décarbonés ? Malgré la construction de centaines de kilomètres de pistes cyclables, un tiers des trajets domicile-travail de moins de 2 kilomètres se font toujours en voiture… Voyager différemment ? Mi-août, un premier méga-navire de croisière, sans doute ce qui se fait de pire en matière de tourisme – et de risque sanitaire –, vient de reprendre la mer en Méditerranée.L’urgence climatique ne semble plus être une priorité planétaireA croire que le Covid n’est qu’une parenthèse. Le capitalisme financier n’est guère parti pour se remettre en question, quand on voit la famille Mulliez (propriétaire notamment d’Auchan) racheter son enseigne Alinéa placée en liquidation judiciaire avec 1 000 salariés en moins. Malgré la poussée verte dans plusieurs villes de France aux municipales, l’urgence de la lutte contre le réchauffement climatique ne semble plus être une priorité planétaire. La fonte de la calotte glaciaire du Groenland vient d’atteindre un point de non-retour dans une indifférence presque totale. La destruction de la forêt amazonienne se poursuit. Les Etats-Unis autorisent des forages pétroliers dans une zone naturelle protégée en Alaska.L’écologie moderne est un nouvel universalismeQuant à notre nouvelle ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, elle vient de manger son chapeau en autorisant les betteraviers à utiliser un insecticide contre lequel elle avait elle-même bataillé en 2016, expliquant alors que c’était un poison, dangereux non seulement pour les abeilles, mais aussi pour notre santé ! Emmanuel Macron avait été l’un des premiers à nous promettre en mars dernier un nouveau monde. La nomination prochaine de François Bayrou comme commissaire au Plan en est un curieux symbole. Pas franchement annonciateur de renouveau

By |2020-08-19T19:22:16+00:00August 19th, 2020|Scoop.it|0 Comments

Le rachat de TikTok, un pari risqué pour Microsoft

Microsoft est-il sur le point de faire une excellente affaire en tentant de mettre la main sur une partie du réseau social chinois TikTok ou s’apprête-il au contraire à s’engager dans une entreprise commerciale hasardeuse, vu les nombreuses inconnues qui demeurent dans ce dossier ? Réponse le 15 septembre si l’affaire se conclut, date limite fixée par le groupe américain pour faire aboutir son offre.Un calendrier favorable pour le géant de Redmond. Il laisse peu de temps à ByteDance, la maison mère de TikTok, pour négocier au mieux cette vente, et ce dans un contexte où Donald Trump a menacé de bannir ce réseau des Etats-Unis, si l’entreprise ne passait pas sous pavillon américain. Le locataire de la Maison Blanche soupçonne l’application de partage de courtes vidéos de transmettre les données privées des utilisateurs américains aux autorités de Pékin – ce dont TikTok se défend.Capacités financièresPour autant, la menace agitée par le président américain pourrait obliger le réseau social à brader la partie que convoite Microsoft, à savoir ses activités aux Etats-Unis, au Canada, en Nouvelle-Zélande et en Australie. Des estimations de prix contradictoires circulent dans la presse américaine pour cette opération, allant de 10 milliards de dollars (8,5 milliards d’euros) à plus de 40 milliards (34 milliards d’euros).

By |2020-08-14T11:08:18+00:00August 14th, 2020|Scoop.it|0 Comments

A Saint-Denis de La Réunion, Ericka Bareigts a « cassé le plafond de verre »

En plein hiver austral, c’est le printemps de la politique réunionnaise. Sur les vingt-quatre communes de l’île, quatre sont désormais dirigées par des femmes. Une situation inédite dans l’univers machiste et patriarcal de la politique locale. A Saint-Paul, la députée Huguette Bello, 69 ans, a repris la mairie qu’elle avait quittée en 2014. A La Possession, l’écologiste Vanessa Miranville, 37 ans, est réélue. A Saint-Louis, une novice, la centriste Juliana M’Doihoma, 36 ans, est parvenue à écarter les deux anciens maires candidats, à l’issue d’une campagne brutale. A Saint-Denis, la plus grande ville des outre-mer, Ericka Bareigts, socialiste de 53 ans, a été installée le 4 juillet après sa victoire contre le président du conseil régional, Didier Robert (divers droite).Quatre femmes élues, « c’est le début d’un pas, c’est encore maigre, relativise Ericka Bareigts. Mais c’est un signal. Cherchez les femmes dirigeantes dans le monde politique, économique, syndical, consulaire, sportif à La Réunion. Quand je vois le nombre de médiocres à la tête des collectivités locales, les femmes n’ont pas de complexes à avoir. A nous de faire fleurir ça ».

By |2020-08-14T11:06:50+00:00August 14th, 2020|Scoop.it|0 Comments

L’Afrique « digitalement » colonisée | CIO MAG

L’un des messages forts de ce jour a été porté sur la colonisation numérique de l’Afrique. Lacina Koné en a donné le ton. Selon lui, il est fort  probable que les appels d’un pays africain à un autre passe par l’Europe par exemple. Une question de souveraineté numérique qui nécessite l’interconnexion des pays africains. Il considère que « pour l’instant » les Africains sont « colonisés numériquement ».Léon juste Ibombo, le ministre des postes des télécommunications et de l’économie numérique de la République du CongoDes propos qu’il a tenus pour saluer le lancement des travaux de l’interconnexion entre le Cameroun et la république du Congo le 8 août prochain dans le cadre du projet Central Africa Backbone, tel que précédemment annoncé par Léon Juste Ibombo.Le directeur général de Smart Africa est convaincu que si l’Afrique n’embrasse pas la 4e révolution numérique alors les Africains seront colonisés. Ce, « pas pour 100 ans, mais à vie » cette fois ci.Des économies du savoirDe son coté, Minette Libom Li Likeng, a propagé un message d’espoir sur l’évolution du continent. Pour ce faire, la « coopération est inévitable », a-t-elle déclaré. Elle s’est interrogée face à la différence de rythme d’évolution entre les pays africains en termes de digitalisation. Tout en mettant en garde contre ceux qui sont prêts à décourager le recours aux solutions africaines. « Il faut plusieurs institutions de ce genre », a recommandé la ministre camerounaise. Il faudrait également des infrastructures pour soutenir les cerveaux africains.Concernant la différence entre les pays, pour Lacina Koné, elle se situe dans la gouvernance. En effet, il a remarqué l’engouement des chefs d’Etats africains et l’action importantes des ministres chargés du numérique. Néanmoins, ces derniers devraient avoir les pleins pouvoirs de ce secteur, a-t-il fait comprendre. Il faudrait avoir de changement de paradigme et transformer les pays en économies du savoir, pas en économie basée sur l’agriculture ou autre chose.« Le Rwanda fait douze millions de populations. Ce qui fait la moitié des populations ivoiriennes. Pourquoi quand on regarde dans l’indice de développement du capital humain dans le monde, le Rwanda est parmi les premiers ? Parce que 100 % des citoyens rwandais sont identifiés biométriquement, ils ont une identité numérique. C’est un challenge mais pas impossible. Le tableau n’est pas si sombre que cela. L’Afrique avance mais à son rythme. Nous devons avoir nos propres priorités », a-t-il martelé.Nécessité d’une RGPD africaineEn effet le, dirigeant de Smart Africa perçoit le continent comme le précurseur du Mobile Money, ce qui pour lui démontre que le tableau de digitalisation en Afrique n’est pas si sombre.« L’Afrique aujourd’hui est donneur de leçons en matière de mobile money. Il y a quelque chose qui est très important. Ce n’est pas ce qui marche en termes des priorités en Europe ou dans les pays de l’ouest qui est producteur en Afrique. Il faut voir le numérique dans un contexte africain », a souligné M. Koné.La convention de Malabo sur la cyber sécurité et les données, évoquée par le ministre Ibombo lors de la présentation des atouts de la digitalisation de son pays, a également fait réagir Lacina Koné.Lequel a fait comprendre qu’il ne suffit pas d’en être signataire si les actions nécessaires ne suivent pas. Pour lui, tous les Etats devraient se doter d’une institution de cyber sécurité, protéger les infrastructures critiques et les systèmes des banques. Lesquelles sont très attaquées. Il faut aussi des règlementations de protection de données.Il ne sert à rien de signer la convention sans tout cela, a-t-il réitéré.Dans un même élan, « il faut rendre les politiques des pays assez attractives pour le secteur privé et aussi stimuler la demande en jouant sur les politiques de la promotion des outils numériques. Il est impératif que l’Afrique ait une réglementation générale sur la protection des données (RGPD) africaine. Pour l’instant le continent est comme une autoroute, chacun y vient pour prendre ce qu’il peut.  Smart Africa et l’Union africaine travaillent sur l’harmonisation d’une loi autour de la protection des données et la cyber sécurité des pays africains », a ajouté Lacina Koné.

By |2020-08-12T15:32:04+00:00August 12th, 2020|Scoop.it|0 Comments