Monthly Archives: March 2024

La FNAC quitte sans regret les Champs-Elysées et ses loyers prohibitifs

L'heure n'est décidément plus à la culture sur les Champs-Elysées. La FNAC va fermer son magasin installé depuis 1997 au numéro 74 dans les sous-sols de la galerie commerciale du Claridge. Le groupe FNAC Darty a confirmé ce jeudi une information parue dans le magazine « Challenges ». L'annonce de cette fermeture, qui sera effective à la fin de l'année, intervient quelques mois après celle de l'arrêt du mythique cinéma Gaumont Marignan, fin 2023, et quelques jours après que les responsables de l'UGC Normandie ont évoqué la possibilité de tirer le rideau.

By |2024-03-24T14:23:08+00:00March 24th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Ce que coûterait l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne

Que coûterait l'entrée de l'Ukraine dans l'Union européenne, combien rapporterait-elle en retour ? Ces questions ne sont pas encore abordées en détail par les Vingt-Sept, tant l'adhésion à l'UE du pays en guerre est lointaine . Certains think tanks pro-européens ont toutefois commencé à faire tourner les calculettes, et les résultats sont souvent rassurants. Dernier en date, l'institut Bruegel chiffre à 19 milliards d'euros par an l'impact net sur le budget européen qu'aurait l'adhésion à l'Ukraine si elle avait lieu aujourd'hui. A rapporter à un budget actuel d'environ 175 milliards. Cela représenterait 0,13 % du PIB de l'Union. En décembre dernier, l'institut Jacques-Delors était arrivé à une contribution nette encore plus faible, de 11,4 milliards par an. « Ce n'est pas négligeable mais c'est tout à fait gérable », estime Zsolt Darvas, économiste associé à Bruegel. Précision importante, ces calculs sont fondés sur l'hypothèse que l'Ukraine récupérerait l'intégralité de son territoire et de sa population d'avant-guerre. Si ce n'était pas le cas, le coût annuel baisserait à 16 milliards, selon Bruegel. Un cinquième des terres agricoles de l'UE L'Ukraine représenterait un changement majeur pour le budget de l'UE pour deux raisons principales. Premièrement, parce qu'il s'agit d'une grande puissance agricole, elle recevrait donc des subventions massives de la Politique agricole commune (PAC). LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Adhésion de l'Ukraine à l'UE : l'étude qui revoit nettement à la baisse l'impact financier En faisant l'hypothèse que Kiev récupérerait toutes les terres occupées par la Russie et que ces dernières soient déminées, l'Ukraine représenterait « un cinquième des terres agricoles de l'UE », note Bruegel. Kiev obtiendrait 85 milliards au titre de la PAC sur une période de sept ans (le budget pour 2021-2027 a été pris pour référence).

By |2024-03-24T14:21:57+00:00March 24th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Hôtellerie : D-EDGE rachète LoungeUp –

La filière d’Accor, qui propose des solutions e-commerce pour les hôteliers, vient d’annoncer le rachat de LoungeUp, plateforme de gestion de la relation client. Un rapprochement qui va permettre de couvrir la totalité du parcours client. En rachetant LoungeUp, D-EDGE veut simplifier davantage le paysage technologique hôtelier. D-EDGE est une société SaaS qui propose des solutions e-commerce basées sur le Cloud à plus de 17 000 hôtels répartis dans plus de 150 pays. Elle acquiert LoungeUp, plateforme de gestion de la relation client et des opérations internes dédiée aux hébergements touristiques. « Notre solution va venir compléter la partie distribution proposée par D-EGE. Ils sont forts sur l’acquisition, et nous sur la relation client et la fidélisation. Cela va permettre d’obtenir des informations dès le pré-paiement et pas après la réservation, comme c’est le cas aujourd’hui », commente Mathieu Pollet, cofondateur de LoungeUp. L’objectif est de fluidifier l’expérience client. Les deux entités vont rester distinctes. Des synergies entre les solutions vont apparaître au fur et à mesure, avec l’implémentation d’une identification unique notamment. « Un client peut revenir trois fois dans le même hôtel, on lui demandera toujours de renseigner à nouveau ces informations. Nous voulons faire en sorte que le client soit reconnu, comme sur Expedia et Booking, mais lorsqu’il réserve dans un hôtel indépendant. Je pense qu’il reste encore du travail pour y arriver », continue-t-il. L’ambition de ce rachat est de devenir un one-stop-shop afin d’éviter aux hôteliers indépendants d’avoir besoin d’une dizaine de logiciels pour couvrir leurs besoins.

By |2024-03-24T14:20:07+00:00March 24th, 2024|Scoop.it|0 Comments

NDC : American Airlines innove dans sa stratégie du forcing

En clair, à partir du 1er mai prochain, les membres du programme AAdvantage Business ne pourront cumuler miles et autres crédits que dans trois cas :  1/ le billet a été réservé directement auprès de la compagnie aérienne ou de ses partenaires, 2/ si leur entreprise est une entreprise cliente sous contrat ou inscrite au programme AAdvantage Business,  3/ le billet a été réservée auprès d’une agence “privilégiée” (“preferred agency”) Le premier cas est très théorique : une réservation en direct chez AA reviendrait, dans la plupart des entreprises, à un contournement des canaux préférentiels de celle-ci par le collaborateur. Or, en termes de travel, le leakage est affaire d’hébergement. Le deuxième paraît limpide, il ne l’est pourtant pas tant que ça… D’après Tristan Dessain-Gelinet, dirigeant de l’agence Travel Planet, ce n’est qu’une partie de la condition. Il la complète ainsi : “Le voyageur ne pourra cumuler des miles que si son vol relève d’un tarif négocié. Or, bien sûr, seules certaines routes, sous certaines conditions, sont concernées. Une entreprise a beau être sous contrat avec une compagnie, les tarifs négociés ne représentent que 50%, maximum, des vols réservés sur cette compagnie.” Le troisième appelle la définition d’une “preferred agency” par AA. C’est clair et même chiffrable. Une agence privilégiée vend, au 21 avril 2024, 30% de ses billets AA via le canal NDC. Et 50% au 31 octobre 2024. Et 70% au 30 avril 2025. Quel impact pour les voyageurs ? Les voyageurs les moins impactés seront les collaborateurs dont l’entreprise est sous contrat avec AA. Ce qui est, fort naturellement, davantage fréquent en Amérique du Nord que dans le reste du monde. Or, les conditions détaillées plus haut s’appliquent worldwide, sans distinction de zones géographiques. En France et en Europe, les collaborateurs les moins lésés seront donc ceux d’entreprises multinationales - et, mieux encore, d’origine américaine. On peut supposer que ceux qui perdront le plus seront salariés de PME ou d’ETI, qu’elles soient basées en Amérique du Nord ou non. Quel impact pour les entreprises ? On ne peut pas présager de l’efficacité d’une telle mesure dans son objectif dl’incitation à adopter la NDC. En revanche, on peut d’ores et déjà considérer qu’elle revêt un caractère particulièrement injuste et qu’elle ne s'affranchit pas d’une certaine mesquinerie. Injuste car la mesure impacte le seul maillon de la chaîne du business travel qui ne soit pas partie prenante dans le choix des canaux de distribution : le voyageur. Mesquine car, en dernier ressort, l’incitation joue sur la pression des collaborateurs auprès de leur entreprise. Michel Dieleman, président de l’Association française de Travel management, le confirme : “les dispositions imposées par AA, a fortiori par d’autres compagnies à l’avenir, pourraient avoir un impact certain sur la “paix sociale’ que peut apporter un programme de fidélité”… Cette dernière pourrait se retrouver dans une tenaille entre salariés - pas toujours ravis de voyager et considérant (à tort ou à raison, c’est un autre sujet) que les bénéfices des programmes de fidélité aériens constituent une juste compensation - et, pour répondre à cette attente, une liberté sous contrainte pour l’entreprise : sommée de choisir parmi une liste restreinte de TMC (les fameuses “preferred agencies”). Potentiellement délétère et aberrant.

By |2024-03-24T14:19:40+00:00March 24th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Pollution : Paris et Lyon n’échapperont pas à l’interdiction des voitures Crit’Air 3 en 2025

La qualité de l'air s'améliore en France, mais pas assez pour que Paris et Lyon échappent à la prochaine étape des zones à faibles émissions (ZFE) : l'interdiction des véhicules classés Crit'Air 3 à compter du 1er janvier 2025. A l'issue du Comité ministériel sur la qualité de l'air en ville qui s'est tenu ce mardi, le ministre de la Transition écologique, Christophe Béchu, a annoncé que sur les cinq agglomérations susceptibles de devoir mettre en place cette obligation, trois avaient finalement suffisamment progressé pour en être exemptées : Aix-Marseille, Rouen et Strasbourg. Rappelant que la pollution liée aux particules fines et aux oxydes d'azote des véhicules cause 47.000 morts chaque année, le ministre a salué le (léger) progrès enregistré l'an dernier au niveau national : les émissions de dioxyde d'azote (NO2), notamment, ont baissé à 24 μg/m3 (contre 26 μg/m3 en 2022) en moyenne dans les 43 métropoles de plus de 150.000 habitants. Soit en dessous du seuil réglementaire européen de 40 μg/m3. Condamnation par le Conseil d'Etat Les métropoles du Grand Paris et de Lyon continuent toutefois de faire figure de mauvais élèves. Leurs émissions de particules fines sont désormais satisfaisantes, mais celles de dioxyde d'azote y restent trop élevées - ce qui a d'ailleurs valu à l' Etat d'être une nouvelle fois condamné par le Conseil d'Etat en novembre dernier. Par conséquent, elles seront les seules à se voir imposer la mise en place d'un calendrier pour leurs ZFE, ces zones où la circulation des véhicules les plus polluants est restreinte. Jusqu'ici optionnelles, les ZFE deviendront obligatoires dans les 43 agglomérations de plus de 150.000 habitants à compter du 1er janvier 2025, en vertu des lois climat et résilience et d'orientation des mobilités (LOM). Mais face au spectre des « gilets jaunes » et à la fronde des élus locaux, le gouvernement avait décidé en juillet dernier d'alléger les obligations correspondantes prévues (interdiction des Crit'Air 5 début 2023, des Crit'Air 4 début 2024, et des Crit'Air 3 début 2025). LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Les métropoles lèvent le pied sur les ZFE DECRYPTAGE - Le gouvernement lâche du lest sur les ZFE Finalement, seules les voitures immatriculées avant le 31 décembre 1996 (soit 3 % du parc, estime le gouvernement) seront systématiquement interdites début 2025 dans l'ensemble de ces agglomérations. Et seules celles qui n'ont pas respecté les critères requis de qualité de l'air, pendant au moins trois ans au cours des cinq dernières années, seront alors contraintes d'interdire les Crit'Air 3 (voitures à essence immatriculées avant le 1er janvier 2006 et diesel immatriculées avant le 1er janvier 2011). « Au total, un peu moins de 1,55 million d'automobilistes, qui détiennent les véhicules Crit'Air 3, 4 ou 5, dans les métropoles du Grand Paris et de Lyon, seront concernés par l'interdiction au 1er janvier 2025 », indique le ministère, rappelant que les élus pourront aménager le dispositif et prévoir des dérogations.  Les deux métropoles n'ont pas encore réagi aux annonces du jour. Celle du Grand Paris, qui concentre une grande partie des automobilistes concernés, a déjà reporté à deux reprises l'interdiction des Crit'Air 3, initialement prévue en juillet 2023.

By |2024-03-24T12:00:21+00:00March 24th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Capter et stocker le CO2, le levier incertain de la transition énergétique américaine

On ne parle pas la même langue des deux côtés de l'Atlantique quand il s'agit de transition énergétique. Les Etats-Unis traduisent essentiellement leur ambition dans ce domaine par les technologies de captage de carbone. Là où les pétroliers et les gaziers européens se sont diversifiés, investissant largement dans les énergies renouvelables, leurs homologues américains placent leurs dollars dans la capture et le stockage de CO2. Historiquement, ces technologies se sont développées outre-Atlantique car les pétroliers ont utilisé le CO2 pour augmenter la quantité de pétrole extraite d'un gisement, ce qui fait dire à ses détracteurs qu'elle est surtout utilisée pour justifier le prolongement de l'extraction fossile. Des pipelines de CO2 y ont aussi été construits et des programmes de soutien publics y ont été développés. Résultat : près de la moitié des investissements mondiaux sont concentrés aux Etats-Unis (2,9 milliards de dollars en 2022, selon Bloomberg). Capter et enfouir (ou dans certains cas réutiliser) le CO2 est vu comme un moyen rapide de faire diminuer les émissions du secteur. C'est aussi pour cela qu'il connaît un nouvel engouement parmi les majors pétrolières. « Nous avons trois contrats de captage de carbone aujourd'hui. Rien qu'avec ces trois contrats, nous pouvons éviter autant de tonnes de CO2 qu'avec le total des ventes de véhicules électriques aux Etats-Unis », a vanté, lundi, le patron d'ExxonMobil, Darren Woods, lors de son intervention sur la scène de la CERAWeek. LIRE AUSSI : ENQUETE - La captation du carbone : vraie solution ou faux espoir ? DECRYPTAGE - Captage et stockage de carbone : la France élabore sa stratégie Le géant a mis la main, l'an dernier, sur Denbury , pour 5 milliards de dollars. Ce pétrolier a largement reconverti ses installations vers le CO2 et possède aujourd'hui le plus grand réseau de tuyaux dédiés à ce gaz aux Etats-Unis (plus de 2.000 kilomètres). ExxonMobil se positionne ainsi sur toute la chaîne de valeur. Des technologies coûteuses Les Européens présents aux Etats-Unis se mêlent, eux aussi, à la bataille du stockage. TotalEnergies a annoncé, lundi, l'acquisition d'une société américaine, Talos, spécialisée dans le captage et le stockage de carbone. Avec cette acquisition, le français se retrouve à la tête d'une participation de 25 % dans Bayou Bend, un grand projet de stockage sur la côte du golfe du Mexique, aux côtés de l'américain Chevron (50 %) et du norvégien Equinor (25 %). Le CO2 capté dans la région dans les procédés d'industriels ou leurs émissions de combustion sera enfoui à plus de 1,5 kilomètre de profondeur, sous terre et sous l'eau, sur une superficie de plus de 160 kilomètres carrés en mer et 400 kilomètres carrés dans les terres, au Texas. TotalEnergies y voir surtout l'occasion de décarboner une partie de ses activités dans la région. Reste que la technologie comporte encore un grand nombre d'interrogations. A commencer par le prix. « Nous devons trouver le moyen de faire baisser les coûts », a reconnu, lundi, Darren Woods, qui vise une division par deux du prix du captage dans les prochaines années. « Nous commençons par capter ce qu'il y a de plus simple et de moins cher, les fortes concentrations en CO2. » Des ratés techniques Occidental Petroleum (Oxy), qui avait investi 800 millions de dollars dans la construction de sa plus grande usine de captage, Century, l'a revendue… quatre fois moins. Après d'innombrables problèmes techniques et faute d'avoir trouvé un modèle économique viable. Même histoire chaotique pour Petra Nova, un projet construit sur une centrale à charbon du japonais JX Nippon, à 60 kilomètres au sud de Houston. Il n'avait pas atteint ses objectifs de captage puis avait dû être arrêter à la suite de la chute de la demande pétrolière durant la crise du Covid (le CO2 capté était expédié et utilisé sur des champs de pétrole). Son propriétaire vient néanmoins de lui accorder une deuxième chance et de le remettre en service. LIRE AUSSI : Stockage du CO2 : les débuts à tout petits pas d'une solution qui divise Les Etats-Unis investissent dans deux projets géants de captage de CO2 La technologie de captage du CO2 directement dans l'air, qui provoquait de grands espoirs il y a quelques années, s'avère aussi plus compliquée que prévu. Avec des coûts encore plus élevés : environ 400 dollars la tonne annoncés sur Stratos, le projet d'Oxy qui doit sortir de terre en 2025, contre 60 pour de la capture à la source. ExxonMobil a indiqué en ce début de semaine avoir démarré un pilote, basé sur une nouvelle technologie, qui permettrait de capter des émissions nettement moins concentrées. Et plusieurs start-up présentes à la CERAWeek annoncent des technologies plus efficaces à un prix raisonnable. Mais le chemin est encore long.

By |2024-03-24T11:59:52+00:00March 24th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Déforestation : ce parachutiste brésilien qui plante des arbres en Amazonie

Janvier 2022, au nord du Brésil. A plus de 4.000 mètres de haut, un homme tout de blanc vêtu saute d'un avion en plein vol au-delà de 300 km/h. Le voilà accroché à une énorme boîte qui vacille dans le ciel brumeux. De toutes ses forces, l'homme tire sur l'objet dans l'espoir de le stabiliser. Tout à coup, le couvercle cède. Des millions de graines s'échappent brusquement dans les airs avant de s'éparpiller plus bas, direction la forêt amazonienne. Parachutiste professionnel de renom et athlète de sports extrêmes, le Brésilien Luigi Cani est surtout connu pour avoir établi onze records du monde dans son domaine. Son compteur n'affiche pas moins de 14.000 sauts depuis le début de sa carrière. Mais cette fois-ci, c'est au service de l'environnement que le sportif a voulu consacrer sa passion. « Je ne suis pas un expert en écologie, prévient-il immédiatement. Mais tout au long de ces dernières décennies, mon métier m'a amené à traverser des endroits où la plupart des gens ne peuvent pas se rendre. Ces activités risquées m'ont rapproché de la nature. » Au fil des années, Luigi Cani prend aussi conscience des conséquences environnementales que peut avoir l'utilisation des hélicoptères et des avions lors de ses sauts. « J'ai longtemps réfléchi à la manière dont je pourrais rendre la pareille », concède-t-il. 100 millions de graines dispersées dans la jungle On l'appelle « le poumon de la Terre. » Sur près de 6 millions de kilomètres carrés, les 50.000 espèces d'arbres qui constituent la forêt amazonienne abritent de nombreuses espèces d'oiseaux, insectes, reptiles, poissons et mammifères. En tout, 10 % de la biodiversité mondiale s'y croise et s'y reproduit. Mais depuis quelques années, la déforestation et les incendies qui traversent le territoire ont mis à mal la santé de cette jungle luxuriante. Selon l'Institut national brésilien de recherche spatiale (INPE), du côté du Brésil, 2.649 km² de forêts ont été déboisées durant le premier semestre 2023.

By |2024-03-24T11:58:59+00:00March 24th, 2024|Scoop.it|0 Comments

4,25 millions de dollars la dose : le Lenmeldy décroche la palme du médicament le plus cher du monde

En santé comme ailleurs, l'innovation se paye et elle coûte cher. Elle coûte même de plus en plus cher. Le record du médicament le plus cher au monde vient d'être battu, quand les autorités de santé américaines ont approuvé la commercialisation du Lenmeldy, un nouveau médicament pour une maladie ultra-rare, au prix officiel de 4,25 millions de dollars l'injection. Le Lenmeldy, développé par la biotech Orchard Therapeutics, bat le précédent record établi par Hemgenix, un traitement de l'hémophilie B du laboratoire CSL Behring, coté à New York. Hemgenix, qui coûte en « prix catalogue » aux Etats-Unis 3,5 millions de dollars l'injection. C'est toujours un prix à l'injection car ces deux médicaments ont un trait commun : il s'agit de thérapies géniques . Doublement de prix Ces thérapies ont toutes le même principe : guérir définitivement une maladie en une seule injection. Elles se substituent à un traitement dans la durée et signifient un changement de paradigme (et de prix) auquel il va falloir s'habituer. On en avait eu un avant-goût quand a été autorisé en 2019 le Zolgensma du laboratoire suisse Novartis. Il était à l'époque le médicament le plus cher au monde , à plus de 2 millions de dollars l'injection. Cinq ans plus tard, celui que viennent d'approuver les Etats-Unis coûte le double…

By |2024-03-24T11:58:48+00:00March 24th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le fondateur d’Ekoï veut révolutionner la pédale de vélo

Dans le vélo, pas besoin d'être une multinationale pour innover et venir taquiner des champions déjà bien installés sur une niche de marché. La preuve avec ces entrepreneurs varois, qui ont décidé de s'attaquer au géant japonais Shimano ou à une légende du cyclisme comme Look en lançant une nouvelle pédale révolutionnaire. Pour séduire des cyclistes, en permanence à la recherche de performance, la clé est de réussir à développer une pédale à la fois la plus légère possible (85 grammes, contre 120 grammes pour les concurrentes) et offrant la plus grande surface de contact possible avec la chaussure grâce à une semelle en carbone à la fois légère et rigide permettant de maximiser le rendement. Pédalissime s'attaque à Look et Shimano, qui dominent le marché.Ekoï C'est ce qu'a réussi à faire l'entreprise Pédalissime, créée pour l'occasion par Jean-Christophe Rattel, le patron et propriétaire d'Ekoï (PME française spécialisée dans l'équipement du cycliste) qui s'est associé à Raphaël Dalle, un ingénieur de 34 ans ayant déjà développé des chaussures de sport pour Adidas, Babolat et Decathlon. Philippe Gilbert dans la course L'ingénieur a rejoint Ekoï il y a dix-huit mois pour tenter de valoriser une innovation reposant sur un brevet acquis il y a un peu plus de deux ans auprès de Pascal Nobile, un inventeur qui s'était déjà fait connaître pour avoir développé une fixation de ski. Ce dernier est également actionnaire de Pédalissime aux côtés de Philippe Gilbert (ex-professionnel du cyclisme) et du fonds d'investissement Trocadéro Capital, mais la majorité du capital sera contrôlée par Jean-Christophe Rattel. LIRE AUSSI : Shimano : le vrai empereur du vélo L'industrie du vélo français, un « village gaulois » qui ne demande qu'à revivre Pour maximiser le confort, Pédalissime a aussi conçu une cale qui se fixe et s'intègre totalement dans la semelle de la chaussure. La cale ne dépassant pas de la semelle, cela permet au cycliste de marcher normalement sans user cette cale lorsqu'il n'est pas sur son vélo et de pouvoir être aussi plus proche de l'axe de pédalage. Michelin lui a fourni une gomme dure et antidérapante.

By |2024-03-24T11:58:06+00:00March 24th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Portrait-robot des détenteurs français de cryptos

Des investisseurs majoritairement masculins Ces données s'inscrivent dans « un cycle de marché transitoire vers une année 2024 plus prometteuse sur le plan des valorisations, si l'on considère les deux premiers mois (+26 % pour la capitalisation totale entre janvier et mars 2024), un schéma déjà observé en 2020 et 2021 », s'enthousiasme l'auteur de l'étude. Malgré l'embellie, 23 % des Français envisagent d'acquérir des cryptoactifs cette année, soit 3 points de moins que l'année dernière. Ils seraient refroidis par les « faillites et fraudes de FTX, Genesis et BlockFi » et le manque d'épargne disponible. LIRE AUSSI : EXCLUSIF - Bourse, crypto… les femmes investissent mieux que les hommes Les relations restent houleuses entre l'industrie des cryptos et les banques Les investisseurs en cryptos sont à 70 % des hommes (contre 60 % l'année dernière). Un chiffre à comparer aux 58 % d'hommes détenant des actions d'entreprises, d'après un baromètre de l'AMF datant de mars 2023. Les jeunes sont majoritaires, avec 57 % de moins de 35 ans, et un doublement de la tranche des 18-24 ans, à 24 %. Les investisseurs en cryptos sont issus pour moitié (49 %) de catégories socioprofessionnelles supérieures, une proportion toutefois inférieure à l'année précédente (56 %). Néanmoins, la part des foyers les plus riches interrogés (plus de 60.000 euros nets par an de revenus) est tombée à 15 % (contre 27 % en 2023). La proportion des plus modestes (moins de 18.000 euros) a bondi à 31 % (contre 22 % l'an passé). Jusqu'à 50 % de l'épargne en crypto L'Adan met en avant que 80 % des Français réalisent moins de deux transactions par mois, un chiffre « qui va toujours à l'encontre d'un stéréotype présentant les détenteurs de crypto comme des traders en puissance ». Le lobby du secteur souligne aussi un autre indicateur très regardé : le taux d'épargne consacré à cette classe d'actifs très risquée. Plus de la moitié des sondés (54 %) allouent moins de 10 % de leur épargne au bitcoin et autres devises. Cependant, quelque 36 % y consacrent de 10 % à 50 % de leur épargne, pour une moyenne totale de 21 % (mesurée fin 2023). LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Quand les cryptos montent, les particuliers craquent DECRYPTAGE - Ces influenceurs du bitcoin et cryptos qui ruinent les particuliers « La comparaison sur les trois études permet de mettre en exergue une augmentation de la part de ces actifs dans la composition de l'épargne des investisseurs », indique l'auteur de l'étude. Et les sommes investies ? Elles restent à 75 % inférieures à 5.000 euros. Pour investir, les Français choisissent Binance (32 %), Crypto.com (26 %) et Coinbase (22 %) - tous enregistrés à l'AMF -, loin devant les fintechs Revolut (15 %) et Lydia (14 %), qui opèrent via Bitstamp et Bitpanda. Pas d'engouement a priori pour les ETF Le point commun de tous ces cryptoinvestisseurs est la quête de rendement financier (46 %), même si l'étude note « une perception croissante des cryptomonnaies comme un actif refuge », avec 34,4 % des acquéreurs convaincus par cette idée, contre 30,3 % en 2023. Un sentiment que le baromètre corrèle au « contexte inflationniste » depuis deux ans , et que confirme la durée de détention des cryptos, avec une moitié de Français visant un placement de long terme. LIRE AUSSI : La Bourse de Londres se dit prête à accueillir le bitcoin et l'ether Alors que le marché des cryptos a basculé vers les ETF en janvier, à la faveur des onze fonds indiciels directement investis en bitcoin approuvés aux Etats-Unis, la question se pose en France où des produits équivalents existent, mais ne sont quasiment pas distribués aux particuliers. Le baromètre constate que 49 % des Français intéressés par la crypto préfèrent s'y exposer en direct, plutôt qu'au travers de véhicules d'investissement servant d'intermédiaires. Pour l'auteur de l'étude, ce serait pourtant une façon de percer un plafond de verre en termes d'adoption.

By |2024-03-24T09:45:34+00:00March 24th, 2024|Scoop.it|0 Comments