Monthly Archives: April 2024

Amazon Fresh: l’échec de leur IA – MacBidouille.com

Amazon Fresh avait ouvert en 2018, toute une série de boutiques complétées avec le temps par des boutiques indépendantes et dont la spécificité n'était pas la fraîcheur des produits mais l'usage de caméras et d'IA pour simplifier le processus d'achat. Le fonctionnement est en théorie simple, vous faites vos courses et vous ressortez, sans passer par une caisse, qu'elle soit opérée par un employé ou par vous-même. L'IA était censée utiliser les vidéos issu de la multitude de caméras, généralement une grosse centaine, pour analyser vos actions afin de déterminer vos achats vraiment effectués. Le but pour Amazon n'était pas de limiter le vol à l'étalage, mais comme de plus en plus souvent quand on entend parler d'IA, de se débarrasser de la main-d'œuvre et des coûts associés, tout en rendant l'expérience plus rapide et agréable pour le client. Las, quand Amazon escomptait ne devoir vérifier, valider ou corriger que 2% à 3% des factures via un petit nombre d'employés, leur centre en Inde devait le faire pour près de 70% de celles-ci même après 6 ans d'apprentissage par leur IA. L'IA amenant des erreurs de facturation, des plaintes de clients, des vérifications, des délais de facturation de plusieurs heures, tout cela étant passablement irritant. Amazon vient d'annoncer la fin de cette expérience. Au revoir Amazon Fresh! Bonjour che

By |2024-04-10T22:01:00+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

La BRI et la Banque de France vont tester la blockchain pour les paiements transfrontaliers

Permettre un paiement entre deux pays, même très éloignés, immédiatement et quels que soient le jour ou le fuseau horaire. Tel est le défi que se sont lancé sept grandes banques centrales dont la Banque de France - très en avance sur l'expérimentation de monnaies numériques entre établissements financiers, et qui représente l'Eurosystème -, la Réserve fédérale de New York, la Banque de Corée, ou la Banque d'Angleterre, sous l'égide la Banque des règlements internationaux (BRI). Ce projet est baptisé « Agora », du nom de « la place de marché en Grèce antique, le lieu où les citoyens se réunissaient pour prendre des décisions », explique Cecilia Skingsley, responsable du centre d'innovation de la BRI. C'est cette division de la BRI, la « banque centrale des banques centrales », qui est à la manoeuvre. L'idée est d'utiliser la blockchain pour accélérer et faciliter les paiements transfrontaliers. A l'heure actuelle, lorsqu'un consommateur ou une entreprise réalise un paiement international, sa banque commerciale envoie un message à la banque commerciale du bénéficiaire. Puis l'opération fait l'objet d'un règlement entre les banques centrales des deux pays, qui, pour l'une, débite le compte de la banque du payeur et, pour l'autre, crédite le compte de la banque du bénéficiaire. Ces échanges se font au travers de la BRI. Monnaie numérique de banque centrale Mais dans les faits, l'exercice n'est pas si simple. « Aujourd'hui, les transactions peuvent passer par des banques intermédiaires et être soumises à des fuseaux horaires, des heures d'ouverture, des contraintes juridiques et réglementaires très différentes, créant des retards et des obstacles », souligne Hyun Song Shin, conseiller économique et directeur de recherche à la BRI. L'idée du projet Agora est de conserver ce système à deux étages, mais d'utiliser la blockchain pour effectuer en une seule opération sécurisée à la fois l'envoi du message entre les banques commerciales et le règlement entre les banques centrales. Il faut donc mettre en place un registre électronique unifié (l'« unified ledger ») et un système informatique qui permette d'utiliser une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) (par exemple le futureuro numérique) offrant le niveau le plus élevé de sécurité pour les transactions, et de numériser les dépôts des banques commerciales (la « tokenisation »). Transactions quasi directes Cette facilitation rendrait possible des paiements quasiment directs entre deux banques commerciales dans des pays différents. Surtout pour les opérations mettant en oeuvre d'autres devises que l'euro, le dollar ou la livre et qui ont été parfois délaissées par les banques plus petites. L'autre avantage de la blockchain est qu'elle permet l'utilisation de « smart contracts », des contrats électroniques qui s'exécutent automatiquement lorsque certaines conditions sont remplies. Selon la BRI, y recourir allégerait le travail souvent fastidieux et répétitif de vérification de l'identité des clients et l'examen des règles de lutte anti-blanchiment. La BRI publiera dans les prochaines semaines les critères d'éligibilité pour les acteurs financiers privés qui voudraient participer à l'expérience. Le but est de disposer d'un échantillon suffisamment large et représentatif pour ce test en grandeur nature.

By |2024-04-10T20:48:48+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Des anciens de Revolut et Ledger lancent Deblock, un compte courant euro et crypto

Lorsqu'on achète de la cryptomonnaie, vient un moment où l'on a envie de rapatrier ses fonds en euros sur son compte bancaire - en tout cas, si l'on n'a pas tout perdu. Seulement, certaines banques goûtent très peu à l'idée de voir arriver des fonds depuis des plateformes d'échange de cryptos, doutant de leur provenance. C'est dans ce but que d'anciens de la néobanque Revolut et du spécialiste français de la sécurisation de cryptos Ledger ont décidé de lancer Deblock. A la barre de la start-up, on retrouve Jean Meyer, ex-directeur général crypto chez Revolut, Adriana Restrepo, ancienne directrice générale des opérations de la fintech britannique, Aaron Beck, qui y dirigeait les paiements et Mario Eguiluz, ex-directeur de l'ingénierie chez Ledger. Après un an et demi de développement, la jeune pousse sort du bois à l'occasion de la Paris Blockchain Week (du 9 au 11 avril) et, un an après de premières rumeurs de presse, confirme une levée de fonds de 12 millions d'euros. Achat de bitcoin et autoconservation L'opération coïncide avec le lancement commercial de Deblock en France, qui n'a pas attendu que le marché crypto reparte à la hausse pour se lancer, assure Claire Balva , vice-présidente chargée de la stratégie : « Les discussions avec les investisseurs ont commencé en plein crash de FTX en novembre 2022 ! » Le tour de table réunit ainsi aujourd'hui Hoxton Ventures, Headline, 20VC, Motier Ventures et plusieurs « business angels » dont Thomas France (cofondateur de Ledger), Jonathan Levin (cofondateur de Chainalysis) et The Chainsmokers (DJs américains). LIRE AUSSI : ENQUETE - Revolut : la crise de maturité d'une « success story » britannique DECRYPTAGE - ETF bitcoin : les banques et les courtiers français restent très frileux sur les produits liés aux cryptos Deblock a aussi attendu d'obtenir le blanc-seing des régulateurs. En novembre 2023, la jeune pousse a été approuvée comme établissement de monnaie électronique (EME) par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la Banque de France, après avoir été enregistrée comme prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF) - une première pour ce type de société. Avec cela, Deblock peut proposer un compte courant (avec carte Visa et IBAN) et de l'achat de cryptos (bitcoin, ether, USDT, USDC, Eurocoin et bientôt d'autres via des partenaires). Mais elle se refuse à conserver les cryptoactifs, qui sont gardés par les clients, en vertu du mantra de l'autoconservation cher à l'esprit Web3.

By |2024-04-10T20:48:07+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Saint-Gilles : la boutique Chez Loulou totalement détruite dans un incendie

Tôt ce mercredi 10 avril, un incendie s'est déclaré au niveau de la célèbre boutique Chez Loulou, à Saint-Gilles. Le commerce a été entièrement ravagé par les flammes. HA / Delphine Poudroux • Publié le 10 avril 2024 à 07h50, mis à jour le 10 avril 2024 à 19h13 C'est une institution saint-gilloise qui est partie en fumée, tôt dans la matinée de ce mercredi 10 avril. Un incendie s'est déclaré au niveau de la boutique "Chez Loulou". Et malgré l'intervention des pompiers, une quarantaine d'hommes mobilisés pour empêcher la propagation des flammes, le commerce a entièrement brûlé. Regardez le reportage de Réunion La 1ère : reculer -0 lecture (k) avancer +0 Publicité fermer la publicité reprendre la vidéo plein écran (f) Incendie chez Loulou : émotions et tristesse, les passants sont sous le choc • ©Réunion la 1ère La rue du Général de Gaulle fermée La municipalité de Saint-Paul recommande aux automobilistes d'éviter le secteur touché par l'incendie jusqu'à nouvel ordre. La rue du Général de Gaulle, l'artère principale du centre de Saint-Gilles, est d'ailleurs fermée à la circulation. L'incendie a aussi entraîné des dommages sur un câble électrique. Les équipes d'EDF Réunion attendaient la fin de l'intervention des secours pour intervenir à leur tour. La rue du Général de Gaulle fermée à Saint-Gilles • ©Delphine Poudroux Les salariés sains et saufs Selon les premiers témoignages, l'incendie se serait déclaré à l'ouverture de la boutique, vers 7h. Trois salariés se trouvaient à l'intérieur, mais aussi un client, lui-même pompier à la retraite, qui a donné l'alerte. Fort heureusement, ils sont parvenus à sortir de l'établissement. Le feu serait parti des cuisines de l'établissement, plus précisément d'une réserve d'huile, selon les indications du lieutenant colonel Henri-Claude Pothin, chef du groupement terriorial Sud-Ouest au SDIS.

By |2024-04-10T20:17:33+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Hôtellerie : Avec sa sonnette connectée, Concierge veut dégager du temps aux employés

Depuis 2013, la startup Concierge conçoit des objets connectés pour la maison et les hôtels. Son dernier produit est une sonnette de comptoir connectée qui avertit les employés d’un établissement sur son téléphone ou sa montre connectée qu’un client patiente à la réception. Cela permet d’effectuer d’autres tâches, parfois à l’autre bout de l’hôtel, et de revenir en cas de besoin. Un outil qui peut être pratique dans un contexte de pénurie de main d’œuvre dans le secteur. Une version supérieure est équipée d’Alexa, l’assistant vocal d’Amazon, afin de parler directement au client qui patiente. Cela peut être un message délivré par l’intelligence artificielle ou un message pré-enregistré par l’hôtelier. Concierge a notamment équipé l’hôtel Barrière de Lille. Celui-ci a également été équipé de chargeurs à induction qui présentent un QR code pour accéder à l’application de l’hôtel. Comme son nom l’indique, l’entreprise propose plusieurs fonctionnalités de conciergerie. « Notre outil s’adresse particulièrement aux petits hôtels qui n’ont pas forcément les moyens de recruter, surtout depuis le Covid. L’idée est d’apporter du service tout en optimisant les ressources et le temps de travail », explique Lionel Debruyne, Fondateur de Concierge.

By |2024-04-10T19:50:52+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Selon Meta, l’IA est en train de révolutionner la relation client –

« L’intelligence artificielle était invisible il y a un an, désormais elle est omniprésente », a déclaré en préambule Gilles Maillet, Business Director chez Meta France. Sur Instagram, les sujets autour de l’IA ont augmenté de 173% d’une année sur l’autre. Elle permet désormais de répondre à une multitude de questions, de créer des vidéos, des images et même de la voix. Meta planifie d’investir 30% de ses revenus dans l’IA en 2024, soit de 30 à 37 milliards de dollars. Une somme importante pour pouvoir notamment acquérir des processeurs graphiques (GPU en anglais). L’entreprise prévoit d’acheter 350 000 puces auprès de Nvidia en 2024 (une puce Nvidia H100 coûte en moyenne 30 à 40 000 dollars). Ces investissements permettront d’améliorer le contenu des fils d’actualité en proposant du contenu plus pertinent, au-delà des cercles d’amis. L’IA sera utilisée également pour améliorer la sécurité et mieux détecter les contenus offensants. Il sera plus simple de créer et d’optimiser des campagnes marketing sur les plateformes du groupe. Grâce à l’IA, le taux de conversion a augmenté de 20% en 2023. Enfin, cette technologie aidera à développer la réalité mixte et virtuelle en créant des univers 3D dynamiques interactifs. L’IA révolutionne la relation client Un autre champ que l’intelligence artificielle est en train d’améliorer est la relation client, en donnant un second souffle aux chatbots. Chaque jour, 600 millions de personnes envoient un message à une entreprise sur les plateformes Meta. « Au Brésil, WhatsApp est l’un des premiers canaux pour se connecter à un client », a ajouté Gilles Maillet lors du salon Food Hotel Tech. Selon lui, la messagerie instantanée permet d’échanger au long cours avec un consommateur, ce qui permet d’améliorer l’engagement, la conversion puis la fidélisation. Dans le voyage, ¾ des personnes préfèrent ce canal au SMS ou au téléphone. Air France a lancé son chatbot Louis qui est devenu le principal moyen de communication entre les clients et la compagnie aérienne. 15 millions de messages sont envoyés chaque année. 2/3 de ces conversations ont été enrichies grâce à l’intelligence artificielle. 1/3 des conversations a été totalement géré par l’IA. La prochaine génération d’assistants est en train d’arriver dans les messageries du groupe. En fonction du thème, les utilisateurs pourront discuter avec un assistant embarqué dans les messageries. META AI, le modèle de langage de la marque, sera également embarqué afin de répondre aux questions des internautes.

By |2024-04-10T19:49:46+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Cybersécurité : les données de 642 000 clients d’Accor exposées suite à une brèche

Une faille de sécurité dans l’une des bases de données d’Accor a conduit à une fuite de données exposant les informations personnelles de 642 000 clients du groupe hôtelier. Une brèche qui a permis à des pirates informatiques de récupérer les noms et prénoms, adresses mails, titres de poste et l’entreprise, de plus d’un demi-million de personnes. Ces données ont été partagées par un groupe de pirates informatiques rattachés à l’entité IntelBroker sur le forum clandestin BreachForum. Les données de l’échantillon partagé sur le forum semble correspondre aux informations affichées dans les profils des utilisateurs sur les réseaux sociaux. Pour autant, il est impossible à ce stade de confirmer l’authenticité des données qui ont fuité sur le forum, comme le précisent nos confrères de Cybernews. 

By |2024-04-10T19:48:31+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Tesco CEO claims retailer ‘more competitive than ever’ on value

CEO Ken Murphy claims Tesco is “more competitive than [it’s] ever been, from a value point of view”, as the retailer returned to volume growth in the second half of the year. Reporting its preliminary results for the year ending 24 February today (10 April), Tesco saw sales grow 7.2% year-over-year to £61.48bn. While in recent months the inflationary environment drove sales growth via higher prices, the retailer reported positive volume growth in the second half of the year. Tesco also touted its competitiveness. The supermarket saw value market share (how much was spent) increase by 28 basis points and its volume share (how many items were bought) rise by eight basis points. Murphy, speaking to media this morning, expressed confidence in Tesco’s ability to win market share. The supermarket has been taking share from premium retailers for 19 consecutive periods, he claimed. The Tesco CEO credited the premium own-label Finest range in helping the retailer win this share, adding that Tesco Finest is now a “£2bn brand” in its own right. We feel quite good about where we’re at, at the moment, but you really can’t take your eye off the ball for a day. Ken Murphy, Tesco As well as taking share from the premium retailers, Murphy also highlighted that Tesco is cheaper than Asda. “We’ve never been cheaper than Asda in our history, but we’ve been consistently so for 16 months,” he said. While Murphy and his team are confident in their current offering, given the competitiveness of the supermarket sector, complacency isn’t an option. “We feel quite good about where we’re at, at the moment, but you really can’t take your eye off the ball for a day,” Murphy said. He reported Tesco has seen some “resurgence” from Morrisons under its new leadership, adding he expects the competition to “ebb and flow” without letting up. “One of the characteristics of anybody in grocery retail is a healthy dose of paranoia, because we’re in such an intensely competitive environment. We see threats from all sorts of angles,” Murphy stated. Standing out on value According to Tesco, the supermarket is at its most competitive ever on value, having achieved this through a “unique customer offer”, combining its Aldi Price Match initiative, Clubcard Prices (which give members access to exclusive deals) and Low Everyday Prices (which signposts value offers on brands). The retailer is “doubling down” on these initiatives, with Murphy stating “consistency” will help Tesco win share going forward. However, for each of these initiatives, there are rival versions. All the traditional ‘Big Four’ (Tesco, Sainsbury’s, Asda, Morrisons) price match to Aldi, with Asda and Morrisons price matching to both Lidl and Aldi. Sainsbury’s and Morrisons, as well as fellow grocer Co-op, also have exclusive deals for loyalty members. Just last week, Sainsbury’s introduced its own ‘Low Everyday Prices’ initiative, which operates very similarly to Tesco.

By |2024-04-10T19:39:53+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Les loueurs de voiture refusent d’accélérer l’électrification de leur flotte

Accélérer l'électrification de leur parc automobile, alors que les voitures à batterie sont déjà sous-utilisées ? Les loueurs courte durée voient d'un très mauvais oeil la proposition de loi du député Damien Adam (La République en marche) qui sera examinée en avril à l'Assemblée nationale. Le texte, qui devrait avoir le soutien du gouvernement, vise à accélérer la trajectoire de verdissement des flottes d'entreprises, de sociétés de leasing et des loueurs du type Avis, Europcar ou Sixt. Damien Adam propose que 20 % des voitures immatriculées en 2024 soient électriques, puis 30 % en 2025, et jusqu'à 95 % en 2032. Il veut aussi sortir les hybrides rechargeables du périmètre. Côté loueurs de courte durée, les « wattures » ne représentent aujourd'hui que 6 % environ de leur parc. Et ils ont déjà du mal à pousser ces rares modèles à batterie auprès de leurs clients. Leur taux d'utilisation s'affiche à moins de 50 %, soit un tiers de moins que pour les thermiques. Des aménagements en vue « Nous constatons que la demande n'est pas à la hauteur des attentes, insiste Jean-Philippe Doyen, président de la branche mobilité partagée de Mobilians, la fédération de la réparation et des services automobiles. Même les enseignes qui ont mis le paquet sur l'électrique n'arrivent pas à relever leurs taux d'utilisation. » LIRE AUSSI : En Europe, les ventes de voitures électriques dépassent les diesels en 2023 EN CHIFFRES - Le transport, mauvais élève de la lutte contre le réchauffement climatique Le député Damien Adam n'est pas contre étudier ce cas spécifique. « La situation est très compliquée pour les loueurs courte durée, reconnaît-il. J'ai donc demandé à Mobilians de me faire des propositions. Mais on ne peut pas se contenter du statu quo. » Un expert du secteur approuve. « Les loueurs héritent pour une grande part des véhicules que leur poussent les constructeurs, qui s'en servent comme tampon pour maintenir leur production, explique cet ancien cadre dirigeant d'une marque française. Ils n'ont donc pas toujours une grande marge de manoeuvre sur leurs parcs. »

By |2024-04-01T13:21:52+00:00April 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments

Intelligence artificielle : les entreprises de cybersécurité en pleine schizophrénie

Le monde de la cybersécurité ne sait plus où donner de la tête sur la question de l'intelligence artificielle générative. Au Forum InCyber (FIC) de Lille, le plus gros Salon du secteur, qui se tenait cette semaine, les exposants n'avaient que ce mot à la bouche, pour alerter des nouveaux dangers qui en découlent mais aussi pour vanter de nouvelles techniques de protection. De leur côté, les clients entendent garder leur sang-froid. « Il y a peut-être de l'intelligence artificielle générative dans les attaques, mais on ne voit pas la différence », souligne Alain Bouillé, le délégué général du Cesin, une association de responsables de la sécurité informatique dans les grandes entreprises et administrations. Il n'empêche, l'IA capable de générer du texte, des images ou du code informatique fait froid dans le dos. Quand l'IA cherche la faille… « Le plus inquiétant, ce sont les logiciels malveillants qui se reconfigurent tout seul jusqu'à trouver la faille pour entrer chez leur cible », pointe Guillaume Tissier, l'organisateur du FIC. « L'IA est davantage un pistolet qu'un sabre. Même un idiot peut tuer instantanément avec un pistolet, mais il faut des années de pratique pour être bon avec un sabre », image Duncan Stewart, directeur de la recherche chez Deloitte. Dans un récent rapport, le département du Trésor américain craint aussi un accroissement du nombre de fraudes via des fausses vidéos deepfake. LIRE AUSSI : DOSSIER - Cybersécurité, ce que l'IA change déjà Mais ces méthodes restent rares. Pour l'essentiel, l'IA permet surtout aux criminels de multiplier à moindre coût les variantes et les traductions de leurs messages destinés à collecter insidieusement des données, bien qu'ils n'aient pas attendu l'IA pour soigner leur orthographe et la personnalisation. « Les cyberattaquants n'ont pas besoin d'IA pour lancer avec succès de grands volumes d'attaques. Pourquoi iraient-ils plus vite que la musique ? », reconnaît Pascal Le Digol, le patron en France de l'éditeur de logiciels de sécurité Watchguard. Des ChatGPT de la cyber En riposte, les spécialistes de la protection informatique ne manquent pas d'imagination pour mieux défendre avec de l'IA générative. En entraînant leur programme face à des attaques lancées par des IA génératives, les professionnels pensent pouvoir détecter plus rapidement l'adversaire. D'autres, à l'image du cabinet de conseil Headmind, développent des chatbots capables de répondre aux questions des analystes à partir de la documentation d'institutions comme l'Anssi ou la CNIL. La tendance vient de loin. Alors que les logiciels de cybersécurité regorgent depuis plusieurs années déjà d'automatisation et d'intelligence artificielle prédictive, « l'IA pour la cybersécurité ne date pas de ChatGPT en 2022 », reprend Alain Bouillé. « L'IA plus ancienne est très utile pour automatiser le traitement des petites alertes et résoudre une partie du problème de manque de talent. Mais les IA plus récentes ne révolutionnent pas la panoplie des spécialistes cyber », griffe-t-il. Nouveau champ d'expertise Néanmoins, les professionnels de la cybersécurité auraient tort de confondre les outils et les compétences. Si la sécurité des IA génératives vendues sur étagère par Microsoft, Google et leurs rivaux est assurée par ces derniers, les IA que les entreprises sont en train de développer devront être blindées en interne. Or, c'est un tout nouveau champ d'expertise.

By |2024-04-01T13:21:12+00:00April 1st, 2024|Scoop.it|0 Comments