HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

China Is the World’s Biggest Face Recognition Dealer

By |January 26th, 2023|Categories: Scoop.it|

Chinese companies have come to dominate face recognition technology partly because of ties to government entities that can provide huge quantities of photos as well as significant funding for the technology’s development. In a paper published in November 2021, Beraja and his coauthors argued that innovation in the development of face recognition AI can flourish in autocracies because of close alignment between the technology and government goals. Controlling the spread of unsavory uses of face recognition could be difficult, because the same technology can have many more benign uses.  And David Yang, one of Beraja’s coauthors and an economist at Harvard University, says recent US moves to contain Chinese technology have focused more on preventing development of new capabilities, not limiting the transfer of existing ones. “China has already developed a comprehensive suite of surveillance AI tech that it can sell,” he says. “The recent restrictions do nothing to change that.” Seymour of the Center for New American Security says other emerging areas of AI could also be set to develop into powerful new surveillance tools whose proliferation should be carefully monitored. Face recognition was one of the first practical uses for AI to appear after vastly improved image processing algorithms using artificial neural networks surfaced in the early 2010s. She suggests the large language models that have caused excitement around clever conversational tools such as ChatGPT could follow a similar path, for example by being adapted into more effective ways to censor web content or analyze communications.

French Tech : Pasqal lève 100 millions d’euros, un record dans l’ordinateur quantique en Europe

By |January 24th, 2023|Categories: Scoop.it|

Quand il a soutenu sa thèse de doctorat en 2002, Georges-Olivier Reymond ne pensait pas qu'il verrait des ordinateurs quantiques de son vivant. Aujourd'hui, tout a changé. Le patron de Pasqal a non seulement développé des premières machines, mais il vient aussi de lever 100 millions d'euros - un record pour une start-up du quantique en Europe - pour les rendre plus performantes. Le finlandais IQM a certes amassé 128 millions d'euros en 2022. Mais cette enveloppe comprenait notamment un prêt de la Banque européenne d'investissement. A l'inverse, Pasqal certifie que son financement est constitué « à 100 % d'equity ». « Là-dessus, on ira ajouter de la dette et des subventions plus tard et on sera facilement à 130-140 millions d'euros », se projette Georges-Olivier Reymond, qui a cofondé cette société avec quatre associés dont Alain Aspect, le récent prix Nobel de physique . Le fonds souverain singapourien Temasek a mené le tour de table aux côtés du Conseil européen de l'innovation (EIC), Wa'ed Ventures et du fonds Large Venture de Bpifrance. Les investisseurs historiques de Pasqal (Quantonation, le Fonds Innovation Défense, Daphni et Eni Next) ont également remis au pot. « Le capital de Pasqal reste largement français et européen », insiste le dirigeant. La société ne communique pas sur sa valorisation.

Automobile : la Chine exporte désormais plus de voitures que l’Allemagne

By |January 24th, 2023|Categories: Scoop.it|

Tout un symbole. La Chine a dépassé l'Allemagne pour devenir le deuxième exportateur mondial de voitures. Les exportations chinoises ont bondi de 54 % l'an dernier, avec 3,11 millions de véhicules, selon l'Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM). L'Allemagne a, elle, exporté 2,61 millions de voitures, en hausse de 10 % par rapport à 2021, selon l'Association allemande de l'industrie automobile (VDA). La Chine pourrait très vite décrocher le titre de premier exportateur mondial de voitures à la place du Japon : les constructeurs automobiles japonais ont, en effet, exporté 3,2 millions de véhicules au cours des 11 premiers mois de 2022, un chiffre presque inchangé par rapport à l'année précédente. LIRE AUSSI : BYD-Tesla : un match pour le titre de champion du monde de la voiture électrique Voiture électrique : la Chine domine de la tête et des épaules le marché des batteries Sonnette d'alarme Les exportations ont représenté 11,5 % de la production totale de véhicules en Chine en 2022, selon la CAAM. La poussée est forte dans les véhicules électriques, dont les exportations ont bondi de 120 % pour atteindre 679.000 unités en 2022. BYD, Geely, Nio, etc., depuis plusieurs mois, les marques chinoises débarquent en Europe . Lors du CES de Las Vegas, le PDG de Stellantis, Carlos Tavares, a une nouvelle fois tiré la sonnette d'alarme, mettant en garde contre la « menace » que représente l'incursion de nouvelles voitures et marques chinoises sur le marché européen et pronostiquant une « lutte terrible » car ces marques se développent très vite avec des véhicules compétitifs à des prix agressifs.

Fréquences TNT : Xavier Niel candidat contre M6

By |January 24th, 2023|Categories: Scoop.it|

La vraie bataille pour le renouvellement de la fréquence occupée par M6 est lancée. Xavier Niel a décidé d'aller jusqu'au bout de son désir de détenir une grande chaîne de télévision et a déposé un dossier de candidature pour la licence à émettre de la Six. Le fondateur de Free s'oppose donc frontalement à la filiale de l'allemand Bertelsmann.Selon un communiqué de l'Arcom publié lundi, le groupe M6 est bien sûr candidat à continuer à exploiter la fréquence historique de sa chaîne principale mais il devra croiser le fer avec NJJ, le holding de Xavier Niel . Quant à la fréquence de la Une, dont l'attribution par l'Arcom doit être renouvelée dans les mêmes délais, TF1 est seul en lice. Candidature tactique ? L'idée d'une candidature de Xavier Niel à la fréquence de M6 était récemment devenue presque une évidence dans le PAF, même si selon les professionnels la probabilité qu'un nouvel entrant obtienne une fréquence est très faible. S'agirait-il donc d'une candidature tactique pour se positionner en vue d'autres fréquences qui seraient à attribuer dans les prochaines années ? LIRE AUSSI : Xavier Niel prêt à jeter son dévolu sur la fréquence TNT de M6 Fréquences de TF1 et M6 : le camp Niel explique pourquoi il faut du sang neuf Ayant tenté deux fois de racheter M6, y compris à l'automne en alliance avec avec Media For Europe de la famille Berlusconi, Xavier Niel connaît bien le monde des médias : il est cofondateur et actionnaire de Mediawan (en tête des producteurs de fictions), actionnaire à titre individuel du groupe Le Monde et propriétaire du quotidien « Nice-Matin » au travers du holding NJJ.

La Cnil s’autosaisit de l’intelligence artificielle en France

By |January 24th, 2023|Categories: Scoop.it|

C’est une forme de coup de force administratif. La Cnil espérait que le gouvernement la désigne comme autorité de régulation pour l’intelligence artificielle en France, mais lasse d’attendre, elle s’autosaisit désormais de ce domaine. Consciente qu’elle franchit les lignes, elle argue pour cela du soutien du Conseil d’Etat. La Cnil annonce qu’elle crée un service sur l’intelligence artificielle et lance des travaux concernant les bases de données d’apprentissage de ces intelligences artificielles. La Cnil n’analyse pas encore les algorithmes d’intelligence artificielle mais indique qu’ils feront l’objet de travaux ultérieurs. Préparer l’entrée en application du règlement européen sur l’intelligence artificielle Le nouveau service de l’intelligence artificielle de la Cnil devra apporter les bonnes connaissances sur le sujet et lui permettre de comprendre les risques pour la vie privée. La Cnil rappelle qu’il faut préparer l’entrée en application du règlement européen sur l’intelligence artificielle en cours de discussion actuellement. Par ailleurs, la Cnil proposera ses premières recommandations sur le sujet des bases de données d’apprentissage dans les prochaines semaines. Le service sur l’intelligence artificielle réunit 5 personnes, juristes et ingénieurs Le service de l’intelligence artificielle (SIA) créé au sein de la CNIL réunira 5 personnes. Il réunit des juristes et des ingénieurs spécialisés. Le service est rattaché à la direction des technologies et de l’innovation de la Cnil, dirigé par Bertrand Paillhes qui était précédemment coordonnateur national pour la stratégie d’intelligence artificielle au sein de la Direction interministérielle du numérique et du SI de l’Etat (DINSIC). Le nouveau service répondra à la direction en charge de l’accompagnement juridique, pilotée par Thomas Dautieu, notamment dans l’instruction des demandes d’avis adressées par le gouvernement. Le service interviendra également dans l’instruction de plaintes et l’adoption de mesures correctrices en cas de manquements liés à l’utilisation d’un système d’intelligence artificielle. Il contribuera aux travaux du Comité européen de la protection des données (CEPD). La Cnil s’appuie sur le Conseil d’Etat pour s’emparer de l’intelligence artificielle Comme la Cnil sent qu’elle s’avance dans un domaine qui ne lui a pas été officiellement confié, elle s’appuie sur une préconisation du Conseil d’Etat lors d’une étude publiée le 30 août 2022 sur l’usage de l’intelligence artificielle dans les administrations. La Cnil retient que le Conseil d’État préconise de renforcer les moyens de la Cnil et de faire évoluer son rôle pour qu’elle devienne également une des autorités nationales de contrôle responsables de la régulation des systèmes d’intelligence artificielle en France. La Cnil souhaite devenir le passage obligé des institutions allant des autorités de surveillance de marché aux régulateurs sectoriels La Cnil se voit également jouer un rôle d’autorité de coordination et de supervision, en fonction des dispositions du futur règlement européen. Elle souhaite devenir le passage obligé des institutions publiques allant des autorités de surveillance de marché aux régulateurs sectoriels. La Cnil justifie son intervention par le fait que l’intelligence artificielle repose sur le traitement d’un grand nombre de données, très souvent personnelles, et que leur mise en œuvre comporte ainsi des risques pour la vie privée. Par ailleurs, la Cnil lance dès aujourd’hui des travaux sur les bases de données d’apprentissage. Elle relève que de nombreux organismes publics ou privés souhaitant constituer des bases de données pour l’entrainement et le développement d’intelligence artificielle ont fait part à la Cnil d’interrogations sur la légalité de certains usages. Une régulation de l’intelligence artificielle par le RGPD et le règlement européen Les travaux à venir ont donc pour objet de préciser la position de la CNIL sur ce point et de promouvoir des bonnes pratiques, au titre des exigences posées par le RGPD, ainsi que dans la perspective de la proposition de règlement sur l’IA actuellement débattue au niveau européen. La Cnil publiera régulièrement des outils d’accompagnement sur le sujet qui viendront compléter ses premières fiches pratiques. La Cnil va analyser les phases du développement d’un système d’intelligence artificielle La Cnil va étudier les systèmes d’intelligence artificielle dont le développement ou l’amélioration nécessite la constitution d’une base de données. Elle va suivre la collecte de données auprès de tous types de sources (collecte de données auprès des personnes concernées, collecte de données auprès de data brokers, collecte de données en sources ouvertes, etc.) ; elle va analyser les phases du développement d’un système d’intelligence artificielle nécessaires à sa mise en production ou à son amélioration (conception du système, prétraitement des données, entraînement, entraînement en continu, etc.). La phase de production est exclue de ce projet. La Cnil va étudier divers usages relatifs au développement ou à l’amélioration d’un système d’intelligence artificielle (recherche scientifique, recherche et développement, amélioration d’un produit commercial, etc.), quel que soit l’objectif du système d’intelligence artificielle en production et le régime juridique applicable au traitement (règlement général sur la protection des données, directive « Police-Justice » et loi Informatique et Libertés). Les modèles d’intelligence artificielle feront l’objet d’autres travaux En revanche, les questions ayant trait aux modèles d’intelligence artificielle appris à partir des données ainsi collectées, et en particulier celles concernant leur diffusion et leur réutilisation, sont exclues de ce projet et feront l’objet de travaux séparés. Il y aura des fiches pratiques pour répondre à la constitution d’un entrepôt, l’usage de données pseudonymisées, etc. Les travaux de la Cnil aboutiront à plusieurs publications en 2023. Il y aura des publications sur des outils pour accompagner la constitution et l’utilisation de bases de données. Il y a aura des fiches pratiques pour répondre aux situations les plus courantes rencontrées par les utilisateurs de base de données d’apprentissage (constitution d’un entrepôt, usage de données pseudonymisées, etc.). La Cnil va proposer des recommandations. Ces recommandations seront soumises à une consultation publique afin que le plus grand nombre s’exprime sur les outils ainsi élaborés. Les contributions seront analysées à l’issue de la consultation afin d’ajuster et de préciser les futurs outils que la Cnil publiera sur cnil.fr.

Marketing d’influence : 60% des influenceurs étudiés en anomalie

By |January 24th, 2023|Categories: Scoop.it|

La plupart des influenceurs sont hors des clous. C’est ce que trouve l’Autorité de la concurrence qui a enquêté sur leurs pratiques commerciales. Selon ses constats, sur la soixantaine d’influenceurs qu’elle a ciblés depuis 2021, 6 sur 10 ne respectent pas la réglementation sur la publicité ni les droits des consommateurs. L’Autorité a ainsi engagé plusieurs procédures pour rappeler à l’ordre, voire sanctionner les fautifs. Protéger les plus jeunes consommateurs sensibles aux médias sociaux La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) estime que face aux enjeux de protection des consommateurs, en particulier les plus jeunes, elle doit maintenir sa vigilance sur le secteur et intensifier ses contrôles. L’Autorité de la concurrence constate que le recours aux influenceurs pour promouvoir des produits ou des services s’est fortement développé, notamment pour que les entreprises touchent les jeunes consommateurs qui sont attentifs aux réseaux sociaux. Les contrôles ont visé des influenceurs ayant beaucoup d’abonnés ou signalés par les consommateurs Les services de la DGCCRF ont contrôlé plus d’une soixantaine d’influenceurs et d’agences depuis 2021, actifs dans la promotion de produits et de services. Il s’agit de produits tels que les compléments alimentaires, les programmes « minceur », les cosmétiques, ou les services de trading ou de paris en ligne. Les contrôles ont visé des influenceurs disposant d’un nombre très significatif d’abonnés ou faisant l’objet de signalements par les consommateurs. Les services ont constaté que les pratiques de 60 % des influenceurs contrôlés présentaient des anomalies par rapport à la règlementation. Les influenceurs en anomalie ne respectaient pas les règles relatives à la transparence du caractère commercial de leurs publications. Parmi eux, certains ont également trompé les consommateurs sur les propriétés des produits vendus avec de fausses allégations anti-covid, des produits bio ou naturels qui ne l’étaient pas ou ont promu des produits ou services risqués, notamment dans le domaine des paris sportifs, en s’affranchissant des règles encadrant ces produits. Des agences d’influenceurs créent une fédération professionnelle, l’Umicc Lire la suite Des promotions non autorisées sont les cas les plus graves Dans les cas les plus graves, certains influenceurs ont réalisé des opérations de promotions non autorisées, comme celle de l’utilisation du compte de formation professionnelle (CPF) pour récupérer des espèces ou des cadeaux, et donc détourner de l’argent dédié à la formation, ou celle d’injections à visée esthétique par des esthéticiens et des non professionnels de santé. Enfin, certains influenceurs pratiquant le « dropshipping » oublient les régles associées, notamment leurs obligations en tant que vendeur vis-à-vis des consommateurs. Une promotion masquée peut être punie de 2 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende Les services de la DGCCRF ont engagé plusieurs procédures afin que les contrevenants soient sanctionnés. Selon la gravité, cela ira de l’avertissement jusqu’à la transmission d’un procès-verbal d’infraction au procureur de la République. Quand le caractère commercial d’une publication est masqué, les actions de promotion peuvent être punies de 2 ans d’emprisonnement et jusqu’à 300 000 € d’amende. Comme les acteurs traditionnels du secteur publicitaire, les influenceurs doivent respecter l’ensemble des règles s’appliquant aux publicités. Ils doivent par exemple indiquer si leur publication a un caractère commercial. Ils doivent aussi respecter les interdictions de publicité sur le tabac, alcool, médicaments, produits dangereux. La DGCCRF considère que certains influenceurs ont  une appropriation encore insuffisante des régles qui s’appliquent en matière de publicité. Encadrement des influenceurs, une consultation publique lancée par le gouvernement Lire la suite Une consultation publique ouverte jusqu’au 31 janvier sur marke.org Pour rappel, Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a lancé une consultation publique jusqu’au 31 janvier sur le site make.org. Cette consultation propose à tous les Français de s’exprimer sur 11 mesures réparties en quatre thématiques : les droits et obligations des influenceurs, la propriété intellectuelle, la protection des consommateurs et la gouvernance du secteur. Il est recommandé de comparer les prix et les caractéristiques des produits avant de commander La DGCCRF recommande aux consommateurs d’être vigilants quant aux annonces proposées sur les réseaux sociaux et promues par des influenceurs. Elle demande de prendre le temps de la réflexion et de ne pas succomber à un achat compulsif, de bien comparer les prix et les caractéristiques des produits entre plusieurs sites avant de commander et de faire jouer la concurrence. Enfin, si l’identité et les coordonnées du vendeur (avec adresse de contact, et un mail ou numéro de téléphone) ne figurent pas sur le site de e-commerce promu par un influenceur, la DGCCRF déclare qu’il est préférable de ne pas acheter sur ce site. La DGCCRF a par ailleurs mis en place sur sa plateforme SignalConso, une rubrique dédiée aux pratiques commerciales déloyales sur les réseaux sociaux, et invite les consommateurs lésés à y laisser un signalement.

Train : Eurostar absorbe Thalys après un passage à vide historique

By |January 24th, 2023|Categories: Scoop.it|

Après un retard de quelques années dû à la crise du Covid-19, la fusion entre Eurostar et Thalys est définitivement enclenchée. Les deux filiales de la SNCF - la première dirigée vers Londres et la seconde focalisée sur l'axe Paris-Bruxelles-Amsterdam - vont bientôt faire cause commune sous bannière unique, conformément au souhait de la SNCF exprimé dès septembre 2019 , puis au feu vert communautaire de mars 2022. A terme, le projet est ambitieux, puisqu'il s'agit de forger « la première entreprise ferroviaire internationale à grande vitesse », desservant cinq pays européens. Une réponse à Trenitalia et Renfe, désireux de piocher des trafics au départ de l'Hexagone. Mardi, la SNCF a ainsi annoncé la fin prochaine de la marque Thalys, qui avait effectué son lancement commercial à la mi-1996 sur Paris-Amsterdam. La signalétique Thalys sera recouverte au troisième trimestre sur les 51 rames TGV par un flocage au nom d'Eurostar, un blason plus porteur dans une stratégie de croissance des trafics. « En Amérique du Nord ou en Asie, la marque Eurostar est par exemple plus connue que la marque TGV », explique Gwendoline Cazenave, la directrice du nouvel Eurostar, détenu à 55,7 % par SNCF Voyageurs, après réaménagement du capital. Intégration très progressive « Après une entreprise belge et une autre britannique, nous devenons une entreprise européenne et internationale, avec des équipes à Londres et à Bruxelles », détaille la dirigeante, une ancienne du TGV Atlantique. Pour autant, l'opérateur ferroviaire, qui compte 2.200 salariés issus de 39 nationalités, a prévu un chemin d'intégration très progressif. Les deux couleurs d'origine des rames, le rouge rubis de Thalys et le bleu et jaune propre à Eurostar, sont pour l'heure maintenues, de même que les aménagements intérieurs des rames, signées Alstom pour le premier et Siemens pour le second. Le système de distribution des billets et une appli commune, le nerf de la guerre pour fidéliser la clientèle, sont prévus au troisième trimestre. Sur le plan du trafic, le nouvel attelage Eurostar-Thalys revient de loin, avec la crise sanitaire qui a failli remettre les compteurs à zéro. Alors que l'objectif avoué de la SNCF était de tendre vers un volume total de 30 millions de voyageurs annuels à horizon 2030 (contre 18,5 millions en 2019), la pandémie a ravagé ces plans. A lui seul, Eurostar a été privé de 95 % de son activité normale pendant quinze mois, avec une seule fréquence quotidienne Paris-Londres, tandis que de nombreux emplois basés à Bruxelles ont versé dans le télétravail contraint.

TikTok : la plateforme peut choisir de rendre une vidéo virale

By |January 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

Temps de lecture : 2 min Les adolescents passent jusqu'à plusieurs heures de leurs journées sur TikTok. Et pour cause, l'application offre un nombre infini de vidéos et propose même aux internautes une sélection de contenus personnalisés. Comme les fameuses vidéos « Pour toi », qui s'appuient sur les personnes que l'utilisateur suit et les posts qu'il a appréciés, mais pas seulement… Selon le magazine américain Forbes, les employés de TikTok ont le pouvoir de « pousser » certaines vidéos. Citant d'anciens et d'actuels salariés de l'entreprise, Forbes affirme ainsi que certains employés peuvent tronquer manuellement l'algorithme de la plateforme pour mettre en avant certains contenus dans la rubrique « Pour toi » d'un très large public et ainsi rendre la vidéo virale et lui permettre d'atteindre un certain nombre de vues. Une pratique connue en interne sous le nom de heating, soit « chauffage ». PUBLICITÉ Toujours selon Forbes, qui a eu accès à des documents internes de l'entreprise, une note intitulée « TikTok Heating Policy » indiquerait que les employés peuvent utiliser cette méthode pour « attirer des influenceurs » et « promouvoir des contenus diversifiés », mais aussi pour « pousser des informations importantes » et « promouvoir des vidéos pertinentes qui ont été manquées par les algorithmes de recommandation ». La peur d'une dérive politique Cette pratique est ainsi régulièrement utilisée pour mettre en avant le contenu de certaines marques, influenceurs ou artistes afin de les inciter à nouer un contrat de partenariat ou de les fidéliser. Plus anecdotique, certains employés ont aussi usé de ce privilège pour faire gonfler le nombre de vues de leurs propres vidéos ou de celles de leurs proches. Forbes craint toutefois que cette fonction puisse aussi être utilisée à des fins politiques, pour valoriser des contenus favorables au régime chinois et limiter la diffusion des discours contestataires, alors même que TikTok a déjà admis avoir eu recours à la censure. Suite à la publication de ces révélations, la plateforme s'est toutefois engagée à identifier les vidéos « chauffées » comme telles.

A Davos, l’optimisme l’emporte sur les crises

By |January 23rd, 2023|Categories: Scoop.it|

Etonné et heureux d'avoir échappé à la catastrophe. C'est l'impression qui a dominé le 53e Forum économique mondial, tenu à Davos avec près de 3.000 participants du 17 au 20 janvier. Au point que Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI, s'est sentie obligée de tempérer l'optimisme à la fin du Forum : « Ce n'est pas parce que ça va moins mal qu'on le craignait que ça va bien. » Car le monde affronte une « polycrise ». Une crise tout à la fois climatique, géopolitique , sociale… Après avoir été une surprise, la guerre en Ukraine est désormais une donnée. L'énergie est revenue comme une obsession dans les discussions, de la sécurisation des approvisionnements jusqu'à la nécessité d'accélérer la transition vers des sources vertes . L'inflation a aussi été très souvent évoquée. L'ancien ministre américain des Finances, Larry Summers, l'un des rares à avoir prévu la flambée de l'an dernier, tire la sonnette d'alarme sur le risque de résurgence après l'accalmie enregistrée dans les derniers chiffres. Rien n'est sûr aujourd'hui, sur les prix comme sur le reste. Ce qu'un grand patron français résume crûment : « Ça vasouille un peu ici. » Ce qui n'empêche pas les dirigeants d'entreprise de parler sans cesse de « résilience »… et d'agir. Pour diversifier leurs chaînes de production. Pour attirer, former et retenir leurs salariés. Pour explorer encore de nouvelles pistes du numérique. Des hommes en colère Contrairement à ce qui est souvent raconté, les participants du Forum s'inquiètent depuis longtemps des changements climatiques. Mais en font-ils assez ? Le ton monte sur le sujet. Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a parlé de « grand mensonge » de certains pétroliers qui savaient depuis longtemps que « leur produit phare abîme la planète », demandant même qu'ils soient poursuivis en justice comme les fabricants de cigarettes. L'ancien président américain Al Gore, lui, s'est énervé en constatant que malgré les beaux discours, « les émissions montent encore » ! Dans une diatribe impressionnante de huit minutes, il évoque tour à tour les 162 millions de tonnes de gaz à effet de serre envoyés chaque jour dans la troposphère, son accord avec la jeune activiste suédoise Greta Thunberg, qui manifeste contre le chantier de mine de charbon en Allemagne, « l'échec complet » d'une Banque mondiale dirigée par un dirigeant qui nie les changements climatiques, la nomination du patron d'un grand groupe pétrolier comme président de la prochaine COP , la nécessité de mettre les jeunes dans la boucle… Jamais les murs du Palais des Congrès n'ont dû vibrer autant depuis les discours tonitruants de Viktor Tchernomyrdine, Premier ministre russe dans les années 1990. Tonnerre d'applaudissements. 

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