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Le yuan numérique est disponible sur WeChat, quel changement dans le tourisme ?

Après de premières expérimentations en 2020, le gouvernement chinois vient d’annoncer que sa monnaie numérique serait disponible sur l’application WeChat. Qu’est-ce que cela va changer pour les acteurs du Tourisme qui proposent de payer avec l’application ? Il y a 8 ans, le gouvernement chinois exprimait sa volonté de remplacer le yuan, la devise nationale chinoise, sous sa forme physique. En 2020, il débutait une série d’expérimentations afin de permettre aux banques de proposer cette fonctionnalité via leur propre application. Désormais, c’est un partenariat avec WeChat, l’application couteau-suisse au 1,2 milliard d’utilisateurs, que le gouvernement annonce. La société va donc commencer à accepter les paiements en yuan numérique par l’intermédiaire de son portefeuille mobile WeChat Pay. A lire également : WeChat, l’application qui cultive le tout-en-un Quelles leçons tirer de l’évolution des mini-programmes intégrés à WeChat ? Selon Annie Guo, CEO de Silkpay, société spécialisée dans le paiement, ce partenariat s’inscrit dans la stratégie de déploiement massif du gouvernement chinois : « Cela facilite l’adoption du yuan numérique, même si toutes les banques et les sociétés sont obligées de le proposer. Désormais, le déploiement est massif à l’échelle nationale », explique-t-elle. Qu’est-ce que cela va changer pour les acteurs du Tourisme qui proposent de payer avec l’application ? Pour le moment, rien, selon Annie Guo : « Le yuan n’est pas accepté en Europe et la priorité du gouvernement chinois est d’abord d’effectuer des tests dans le pays. Mais cela pourrait arriver à l’étranger. Si le gouvernement chinois peut concurrencer le dollar, il le fera », constate-t-elle. Même si les touristes chinois n’ont pas encore vraiment fait leur retour en France, les acteurs du tourisme ne seront donc pas concernés pas cette monnaie numérique pour le moment.

By |2022-01-24T22:03:05+00:00January 24th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Facebook dévoile son nouveau super-ordinateur pour l’ère du métavers

Il pourra mouliner 1.000 milliards de paramètres différents et jusqu'à un exabyte de données, soit l'équivalent… de 36.000 ans de vidéo en haute définition. Meta (ex-Facebook) a levé le voile lundi sur le nouveau super-ordinateur qu'il construit depuis deux ans et qui deviendra, une fois terminé d'ici cet été, le plus rapide du monde, selon le groupe. Avec une vitesse de calcul de 5 exaflops par seconde, le nouveau bébé de Facebook dépassera le super-ordinateur japonais Fugaku (0,4 exaflops), actuellement numéro un mondial, selon le classement de référence Top500. L'AI Research SuperCluster (RSC) - c'est son nom - est très lié aux ambitions de Facebook dans le métavers. Le groupe de Mark Zuckerberg s'est donné cinq ans pour construire ce « nouvel Internet », peuplé d'avatars en 3D, censé faire disparaître les frontières entre le réel et le virtuel et créer de nouvelles expériences (comme danser dans le Web). Mais pour cela, Facebook a besoin d'élaborer et d'entraîner de nouveaux modèles d'intelligence artificielle (IA), sur des machines ayant les reins suffisamment solides. Or jusqu'à présent, Facebook s'appuyait sur un premier super-ordinateur conçu… en 2017. Début 2020, alors que le monde entier basculait dans la pandémie de coronavirus et dans le télétravail, Facebook a donc lancé la construction d'un nouvel engin plus puissant. Les premières baies de stockage noires ont été installées, et la phase 1 du projet est désormais opérationnelle.

By |2022-01-24T22:01:28+00:00January 24th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Thierry Marx : « L’économie sociale et solidaire n’est pas une économie de miséricorde »

Le low cost vous met en colère… Le tout moins fait cher en Chine, au Bangladesh… a abîmé et appauvri la France. Le prix est une négociation, la valeur est ailleurs, dit Warren Buffett, qui n'est pas notre plus grand philosophe. Une baguette à 80 centimes d'euros n'a déjà pas de sens, mais à 29 centimes comme chez Leclerc , c'est la filière agricole qu'on assassine ! La farine est de mauvaise qualité et le pain mal transformé. L'objectif non avoué n'est-il pas d'augmenter les flux en magasin ? INTERVIEW - Julia Sedefdjian, chef étoilée : « Un merci remotive tellement ! » FOCUS - Autoportrait d'une cheffe responsable Une baguette à 1,30 euro avec une farine bien sourcée et le temps de fermentation nécessaire est le produit d'un artisan boulanger soucieux de qualité. Cette baguette peut être considérée comme un produit de luxe ; le luxe n'étant pas une insulte à la misère mais à la médiocrité. L'important est de faire monter les gens en compétence pour qu'ils s'instruisent mieux, aient une vie et un salaire meilleurs et ne confondent pas prix et valeur… Pourquoi lancez-vous un restaurant signature cette année ? Dans les écoles hôtelières, l'obtention du diplôme est corrélée à la validation d'un travail de précision accompli dans un établissement de haute qualité, où on vend cher la prestation (des menus à 150, 200, 300 euros). L'endroit où vous avez travaillé donne de l'importance à votre diplôme et à votre expertise. C'est la même chose dans d'autres secteurs artisanaux : cordonnier chez Berlutti ou chez le talon-minute d'une grande surface, ce n'est pas la même chose. Le problème est que trop de gens n'ont pas accès aux prestigieuses maisons. Voilà pourquoi, après avoir créé Té Traiteur, un traiteur de luxe, je vais lancer, cette année, un restaurant de luxe qui leur permettra de valider un travail à haut niveau. Un restaurant de luxe dans l'économie sociale et solidaire ? Comprenez bien que l'économie sociale et solidaire n'est pas une économie de miséricorde. Son objectif est de rendre le capitalisme plus juste. Appuyé sur une banque, le tour de table est quasi bouclé. Ce sera un lieu de synthèse de tout ce que je défends depuis vingt ans : l'ESS, la croissance en conscience, la HQE…

By |2022-01-23T22:50:57+00:00January 23rd, 2022|Scoop.it|0 Comments

Facebook et Twitter arrivent sur le marché des NFT

Avec les NFT, Facebook et Twitter donnent d'abord un outil supplémentaire à leurs utilisateurs pour enjoliver leur présence en ligne et se différencier. Un peu comme le nombre de « likes », de « retweets » ou les filtres sur Instagram. Car avec les NFT, « on se valorise socialement, on affiche une forme de richesse numérique, comme dans le monde physique », explique Alexandre Stachtchenko, directeur Blockchain et Cryptos chez KPMG France. « Ces jetons apportent de la rareté dans un monde virtuel infini, ils donnent de la valeur à des biens digitaux qui n'en avaient pas jusqu'à présent ». C'est ce qu'a fait par exemple le présentateur-star américain Jimmy Fallon. En novembre, l'animateur avait fait le buzz en remplaçant sur Twitter sa photo de profil par un singe du Bored Ape Yacht Club, l'un des NFT les plus populaires (et les plus chers) du moment. Seuls 10.000 de ces primates (tous uniques car créés par des algorithmes) existent sur le Web. Et le plus cher a même été vendu pour 2,9 millions de dollars… Métavers Mais les NFT doivent aussi aider Facebook à accélérer dans la construction du métavers. Le groupe s'est donné cinq ans pour construire ce nouvel Internet, peuplé d'avatars en 3D, censé devenir le futur de Facebook. Certes, des métavers (comme le jeu vidéo Second Life) existaient avant l'arrivée des NFT. Mais les biens digitaux achetés dans ces univers (armures, nouveaux personnages, etc.) n'étaient pas transposables ailleurs et n'avaient pas de valeur marchande. NFT, métavers : quatre définitions pour comprendre ce nouveau monde Avec les NFT, Facebook pourra donc mettre un prix sur les biens digitaux que ses utilisateurs achèteront auprès des marques présentes dans son métavers. Certains grands noms du luxe vendent déjà des sacs à main digitaux et autres accessoires dans des jeux vidéo, comme le jeu-star Fortnite. A terme, les NFT pourraient aussi devenir une source de revenus supplémentaires pour Facebook, au moment où le ciblage publicitaire, au coeur de son business model, devient de plus en plus encadré. Facebook pourrait par exemple prélever une commission sur chaque vente de NFT. OpenSea, la plus grande plateforme d'échange de NFT, prélève 2,5 % sur chaque vente. Elle est désormais valorisée autour de 13 milliards de dollars. « Lancer une place de marché pour les NFT serait logique pour Facebook puisqu'ils ont déjà leur Marketplace, reprend Alexandre Stachtchenko, en référence à cette sorte d'eBay interne à Facebook. Mais Facebook fonctionne dans un écosystème relativement fermé. Or les NFT tirent leur valeur de la capacité à les posséder, les échanger, les revendre, ce qui n'est possible que dans un écosystème ouvert. »

By |2022-01-23T21:28:31+00:00January 23rd, 2022|Scoop.it|0 Comments

Kim Kardashian et d’autres célébrités poursuivies pour arnaque à la crypto-monnaie

Kim Kardashian, star de la télé-réalité devenue récemment milliardaire grâce à sa marque de cosmétique, est dans de beaux draps après avoir fait la promotion d’une crypto-monnaie douteuse l’été dernier. À ses côtés, sur le banc des accusés, nous retrouvons le boxeur Floyd Mayweather et la star du basket-ball, Paul Pierce, tous poursuivis pour avoir fait la promotion de l’EthereumMax. Leur prise de parole aurait permis aux créateurs de la crypto, d’engranger d’importantes sommes d’argent. L’EthereumMax a connu une hausse fulgurante au début de l’année 2021, soutenue en grande partie par les approbations de Kardashian, Mayweather et Pierce, qui ont tous été payés pour le promouvoir. Mais sa valeur s’est rapidement effondrée et vous pouvez facilement deviner la suite : un grand nombre d’investisseurs – moins informés qu’eux – se sont ainsi retrouvés sans un sou. Un recours collectif déposé vendredi 14 janvier dernier affirme que cette activité faisait partie d’un stratagème de pump and dump – un stratagème vieux comme le monde grâce auquel les créateurs d’un produit augmentent artificiellement sa valeur avant de vendre secrètement leurs propres actions et de gagner une tonne d’argent dans le processus, après quoi la valeur du produit s’effondre –. La plainte cite les célébrités mentionnées et les créateurs de la monnaie comme défenseurs et désigne comme plaignants toute personne ayant investi entre le 14 mai 2021 et le 27 juin 2021 et ayant été « lésée par sa trajectoire ».   L’usage des réseaux sociaux comme arme financière Selon l’instruction, après que Mayweather et Pierce ont fait la promotion de l’EthereumMax tout au long du mois de mai dernier, sa valeur aurait augmenté de près de 632%. Et puis Kim Kardashian s’est joint à la fête en juin, un jour seulement avant que la monnaie ne s’effondre. Le 14 juin, Kim K – de son sobriquet – était donc en train de la promouvoir activement sur son compte Instagram, qui compte quelques 251 millions de followers, en ces termes : « VOUS ÊTES DANS LA CRYPTOMONNAIE ? ? ??? CECI N’EST PAS UN CONSEIL FINANCIER, JE PARTAGE JUSTE CE QUE MES AMIS VIENNENT DE M’APPRENDRE SUR L’ETHEREUM ! ». Trop aimable.     Kim Kardashian a ajouté un petit avertissement indiquant que son post était en fait une publicité payée. L’action en justice cite également une enquête de Morning Consult qui montre que son message a eu un impact significatif sur le nombre de personnes qui ont entendu parler d’EMAX, alléguant qu’environ 1 propriétaire de crypto-monnaie sur 3 était tombé sur sa petite publicité. Un jour seulement après la publication du message, le 15 juin, la valeur d’EMAX a chuté de 98 %, pour atteindre son plus bas niveau depuis sa création, soit 0,000000017 $ par unité. Avant cette chute vertigineuse, les créateurs de la crypto ont vendu leurs actions, ce qui était observable publiquement car ils n’avaient pas « verrouillé » les adresses de leurs portefeuilles.

By |2022-01-23T21:07:24+00:00January 23rd, 2022|Scoop.it|0 Comments

La fintech Spendesk devient la 26e licorne française

La fintech française, qui a conçu une plateforme de gestion des dépenses d'entreprises, a bouclé une levée de 100 millions d'euros, six mois après un tour de table du même montant. Le fonds américain Tiger Global mène cette opération qui valorise la start-up à plus d'un milliard de dollars. Lire plus tard Deals Partager Commenter Spendesk prévoit de recruter 300 personnes en 2022. (Spendesk) Par Charlie Perreau Publié le 18 janv. 2022 à 7:00Mis à jour le 18 janv. 2022 à 10:47 Lever tous les six ou huit mois pourrait bien devenir la norme pour les grosses start-up françaises. Back Market vient d'annoncer un tour de table de 450 millions d'euros alors que son précédent, de 276 millions d'euros, remontait à mai 2021. Même situation du côté de la fintech Spendesk, qui a bouclé une nouvelle levée de 100 millions d'euros, moins de six mois après avoir levé le même montant . Cette opération, qui la valorise plus d'un milliard de dollars (le montant exact n'est pas communiqué), avait été dévoilée en décembre dernier par « Les Echos » . Le hedge fund américain Tiger Global, entré récemment au capital de la néobanque pour PME Qonto, mène ce tour aux côtés des investisseurs existants General Atlantic, Eight Roads Ventures, Index Ventures et eFounders. « Cette levée est assez opportuniste. Plusieurs investisseurs avaient voulu participer à notre précédent tour mais n'ont pas pu. Nous avons donc décidé de faire une extension de la dernière levée », explique Rodolphe Ardant, patron de Spendesk, plateforme de gestion des dépenses d'entreprises. Un succès rare à l'international La concurrence est rude du côté des investisseurs, ce qui augmente les prix pour entrer au capital des scale-up, en particulier dans certains secteurs. « Les hedge funds achètent de la croissance et la thématique fintech, qui a le vent en poupe. A cela s'ajoute un marché adressable énorme », analyse Marc Ménasé, fondateur de Founders Future. Spendesk cherche à équiper les entreprises européennes entre 50 et 1.000 salariés. Environ 50 % de ses 3.500 clients sont situés en dehors de la France (30 % en Allemagne et 20 % au Royaume-Uni). 5 choses à savoir sur Rodolphe Ardant, CEO de Spendesk Une belle percée alors que la majorité des fintech françaises éprouvent des difficultés à s'internationaliser . « Lors de notre création en 2016 nous nous sommes demandé quelles sont les spécificités locales et culturelles au Royaume-Uni et en Allemagne, indique Rodolphe Ardant, et nous avons construit des équipes internationales dès le début. Notre 15e salarié était d'ailleurs américain. »

By |2022-01-18T22:39:19+00:00January 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Les NFT, nouvel eldorado des marques de luxe

Après Guerlain, Gucci, Vuitton ou Balenciaga, c’est la maison de cognac Hennessy, du groupe de luxe LVMH, qui se lance sur le marché des NFT. Hennessy a mis en vente deux authentiques flacons de cognac « Hennessy 8 » et leurs doubles numériques. L’ensemble a été commercialisé en une seule offre. Pour l’équivalent d’environ 200 000 € payables en crypto actif, un acheteur a acquis les deux flacons et les deux NFT numérotés 1/250 et 250/250. Produits à 250 exemplaires, les flacons de cognac « Hennessy 8 » sont commercialisés à 35 000 € l’unité. L’opération apparaît donc comme une affaire rentable pour la maison Hennessy qui modernise du même coup son image. On ne compte plus les marques de luxe séduites par les NFT, Non-Fungible Tokens. Un NFT, ou jeton non fongible en français, est un objet numérique unique identifié via une blockchain qui garantit l’authenticité et l’unicité du fichier numérique qui le constitue. La crypto-monnaie comme unique moyen d’acquisition Pour acquérir une image, une photo, une vidéo, un titre musical ou un texte, chacun garanti comme unique, l’acheteur devra d’abord convertir ses liquidités en crypto-monnaie basée sur la blockchain Ethereum. Ce protocole blockchain domine très largement le secteur des NFT. L’Ethereum porte aussi l’Ether -ou ETH- sa propre crypto-monnaie. On évalue sa part à 18% dans le marché mondial des crypto-monnaies. Si la maison de cognac Hennessy a choisi  de commercialiser des produits réels et de les doubler de leurs jumeaux numériques, certaines marques de luxe produisent des œuvres purement numériques en s’associant parfois avec des artistes. Par exemple, le parfumeur Guerlain, filiale de LVMH, a très récemment commandé 4 œuvres arts numériques à des jeunes artistes afin de les proposer aux enchères en NFT. La maison de mode Gucci, filiale du groupe de luxe Kering, a vendu pour sa part un sac virtuel  4 115 dollars alors que le modèle réel se commercialise 3 400 dollars.  Les NFT servent également de se connecter à l’univers des jeux vidéo, à l’instar de la maison Louis Vuitton qui propose le jeu sur mobile « Louis the game » à l’occasion des deux cents ans de la naissance de son fondateur où l’on peut récupérer des NFT. Un flou juridique sur le statut des NFT Avec les NFT, les marques de luxe peuvent créer des produits uniques et donc rares, ce qui est en adéquation avec  l’une des définitions du luxe. Les marques disposent dans le même temps d’un levier  de communication et marketing avant-gardiste, et peuvent séduire de nouveaux publics, plus jeunes et connectés. A ce stade, surfer sur la vague des NFT apparaît une belle opportunité tant pour les marques que pour les acheteurs, d’autant plus que l’avènement des métavers devrait dynamiser ce marché.  Reste que ce type d’investissement demeure extrêmement volatile et soumis à des régulations propres à chaque pays. En France, la question juridique du NFT se pose. Les maisons françaises de ventes aux enchères n’ont pas le droit d’en vendre sauf s’ils sont associés à une œuvre matérielle. D’autres questions se posent comme la difficulté d’établir une cotation, la mesure réelle de la valeur d’un fichier numérique et la propriété intellectuelle associée. En conclusion, les règles du jeu du domaine des NFT sont encore en cours d’élaboration.

By |2022-01-18T17:51:10+00:00January 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

1 petite entreprise sur 4 s’apprête à accepter les paiements par crypto monnaie

Le digital progresse dans les paiements, et cela va jusqu’à l’usage des crypto monnaies. Une écrasante proportion (82%) des petites entreprises interrogées par la société de services de paiement Visa prévoient d’accepter une forme de paiement numérique en 2022. Ces petites entreprises sont mêmes près de 1 sur 4 (24%) à déclarer qu’elles prévoient d’accepter des devises numériques telles que la crypto-monnaie Bitcoin. On observe un basculement vers le tout digital. Près de 2 petites entreprises sur 3 (59%) interrogées ont déclaré qu’elles utilisaient uniquement ou prévoyaient d’utiliser uniquement des paiements numériques au cours des deux prochaines années, en phase avec 41 % des consommateurs interrogés qui ont dit la même chose. L’étude a été réalisée par Wakefield Research en décembre 2021 pour le compte de Visa. Le sondage a interrogé 2250 propriétaires de petites entreprises comptant moins de 100 employés au Brésil, au Canada, en Allemagne, à Hong Kong, en Irlande, en Russie, à Singapour, aux Émirats Unis et aux États-Unis. 

By |2022-01-18T17:49:47+00:00January 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Carlos Tavares : avec la voiture électrique, « la brutalité du changement crée un risque social »

Le grand sujet, c'est une approche globale avec la qualité environnementale de l'électricité consommée et je constate que cela remet de fait l'énergie nucléaire à l'ordre du jour par les écologistes. Il faut aussi parler de l'empreinte carbone de la batterie. Avec le mix énergétique européen, un véhicule électrique doit rouler 70.000 km pour compenser la mauvaise empreinte carbone de fabrication de la batterie et commencer à creuser l'écart avec un véhicule hybride léger. On sait aussi qu'un véhicule hybride léger coûte moitié moins qu'un véhicule électrique. Au total, vaut-il mieux accepter de faire rouler des voitures hybrides thermiques très performantes pour qu'elles restent abordables et apportent un bénéfice carbone immédiat, ou faut-il des véhicules 100 % électriques que les classes moyennes ne pourront pas se payer, tout en demandant aux Etats de continuer à creuser le déficit budgétaire pour les subventionner ? C'est un débat de société que je rêverais d'avoir, mais pour l'instant je ne le vois pas.

By |2022-01-18T17:41:45+00:00January 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

« L’accélération de l’innovation va toucher tous les métiers » estime le PDG de Casino

Le prix est toujours un élément clé mais il existe plusieurs types de consommateurs. Certains sont prêts à payer un peu plus cher pour avoir du choix et de la qualité. D'autres acceptent des prix un peu plus élevés pour obtenir un service comme la livraison ou pour bénéficier d'une distribution de proximité. D'autres, enfin, ont des budgets serrés et recherchent d'abord le prix. Ceux-ci se tourneront vers les discounters. Si nous avons cédé Leader Price en 2020, c'est que nous avons estimé que certains discounters sont devenus imbattables sur ce segment. Quand on réalise 100 milliards d'euros de chiffre d'affaires avec 2.000 à 3.000 références, on bénéficie sur chaque article d'une puissance d'achat impossible à égaler pour un distributeur français proposant souvent plus de 15.000 articles. Nous nous sommes concentrés sur la proximité et le premium. Souvenons-nous que, si la quote-part des hypermarchés dans la consommation des français baisse régulièrement tous les ans depuis maintenant assez longtemps, le segment de la proximité monte régulièrement. Nous avons donc encore de vrais relais de croissance, dans la distribution physique aussi. Nous avons ouvert plus de 800 nouveaux petits magasins l'an dernier et nous assurons déjà un tiers du marché de la livraison à domicile en Ile-de-France. La population décline à Paris mais elle progresse sensiblement dans une région de plus de 8 millions d'habitants.

By |2022-01-17T14:13:51+00:00January 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments