Monthly Archives: June 2018

UP Magazine – OK. L’IA de Google va passer des appels téléphoniques à votre place. Mais quel est l’intérêt derrière cette innovation ?

Voici un exemple de scénario type imaginé par Pascal Kotte, un spécialiste suisse de ces questions : vous demandez à Google Duplex de vous réserver une table dans un restaurant qui fait des pizzas pour demain.  L’assistant vocal va alors vous demander avec qui et pour quelle heure. Vous lui répondrez : « avec Michel et François, je ne sais pas pour l’heure, valide avec les autres ». L’assistant vocal va alors connecter les deux comptes Google de vos deux amis et valider les disponibilités, localisations prévues, trajets retours évalués avec le trafic, et va décider d’une heure ad-hoc, et directement réserver cela dans les trois agendas.Magique, ne trouvez-vous pas ?! Ce que fait Google dans ce scénario est à portée très lucrative. En effet, c’est Google qui va décider d’un lieu approprié et sélectionner les restaurants qui font des pizzas selon un algorithme magique dont seule la firme a le secret. Pour que l’algorithme fonctionne bien, il faut que Google ait capturé le maximum d’informations sur les restaurants que vous fréquentez, sur vos goûts, ceux de vos amis, etc. Le choix du restaurant est fait par Google en combinant sa pertinence avec vos goûts d’une part, et l’intérêt commercial de la firme et les liens qu’elle entretient avec tel ou tel restaurant, d’autre part. On parle ici de restaurant et d’un scénario qui verra le jour vraisemblablement dans les deux ans qui viennent. Mais Google ne compte bien sûr pas cantonner son service hautement sophistiqué au secteur des restaurants. Tous les secteurs d’activité vont y passer. Vous voulez un teeshirt, un livre, une voiture, un service comptable, un appartement, tout est possible. Google sait tout de vous et vous orientera vers une solution, sa solution.Les accords commerciaux qu’aura pu établir Google avec ces restaurants, coiffeurs ou agents immobiliers, alléchés par l’idée de payer pour faire affluer les clients, entraîneront des gains qui se chiffreront en milliards de dollars. Nous l’aurons bien voulu en abandonnant notre liberté de choix à une IA certes sympathique, conviviale, qui parle si bien, mais qui cherche avant tout à satisfaire ses propres intérêts. Google habitue le public à l’immixtion des IA dans la vie quotidienne. Des IA qui ne peuvent fonctionner sans une foule considérable de données personnelles, acquises toujours avec beaucoup de sourires et de services sympathiques. L’idée sous-jacente est d’occuper tous les espaces pour orienter nos choix, créer nos besoins, susciter nos désirs, nous simplifier la vie et nous rendre en fin de compte de plus en plus addictifs. Alors, avec Google, nous serons peut-être tous encore un peu plus gogols. Car après avoir soulagé les efforts physiques et les tâches pénibles, la révolution numérique entreprend de soulager nos efforts mentaux. Il est vrai, comme disait Jean-Paul Sartre, que « réfléchir, ça fait mal aux os du cerveau ». Surtout quand il s’agit d’appeler son coiffeur…

By |2018-06-29T09:05:57+00:00June 29th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Un nouveau mot d’ordre : vivre plutôt qu’avoir

Aujourd'hui c'est l’expérience qui prime Comment expliquer la hausse de fréquentation des concerts alors que les individus sont si friands du streaming musical ? C’est l’expérience qui prime, cette denrée si recherchée à la fois par les marques et par les individus. En effet, c’est le vécu, la singularité d’un instant, qui laisse une empreinte durable et créé un lien unique avec la marque. Comment cette quête d’expérience questionne la définition même de marque et la réinvente.   People don’t need a brand. They need a product Dans une société de surconsommation décriée, l’ère de la possession laisse place à celle de l’usage. L’observatoire des nouvelles consommations de E.Leclerc l’annonce, 87% des Français ne se soucient pas de la marque d’un produit du moment qu’il répond à leurs attentes. Une tendance confirmée par LSA dans son enquête sur la relation entre marques et clients : seuls 24% des individus interrogés considèrent la marque comme un critère de choix essentiel lors de leurs achats. En réponse, la marque retrouve son rôle originel, celui de caution et de gage de confiance. Sa valeur de signe ne réside plus dans son statut ou dans sa symbolique, mais bel et bien dans l’émotion, le vécu identitaire qu’elle propose.

By |2018-06-29T09:04:01+00:00June 29th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Le buzz des Etats-Unis : Google admet s’être fait doubler par Microsoft pour le rachat de GitHub

Microsoft a déboursé 7,5 milliards de dollars pour acquérir la plate-forme de codage GitHub. Mais le géant de la tech n'était pas le seul sur les rangs.En rachetant Github pour 7,5 milliards de dollars au début du mois, Microsoft a grillé la priorité à Apple. Mais pas seulement. Le géant de la tech est également passé devant Google,  rapporte l'agence Bloomberg.La firme de Moutain View était elle aussi intéressée par le rachat de ce site web devenu incontournable pour tous les développeurs. « Je n'aurais pas hésité à les acheter », a déclaré Diane Greene, responsable des activités dans le cloud, lors d'un événement organisé par Fortune Magazine à San Francisco mercredi.

By |2018-06-29T09:01:29+00:00June 29th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Après la distribution, Amazon s’attaque à la pharmacie et plombe Walgreens, Actualité des sociétés – Investir-Les Echos Bourse

Tout juste un an après l’offensive « Whole Foods »C’est donc un nouvel épisode dans la « guerre commerciale » que se livrent Amazon et le numéro un mondial de la distribution plus traditionnelle Walmart. Il y a un peu plus d’un an, au début du mois de juin 2017, le groupe de Jeff Bezos avait créé un premier choc dans le secteur en annonçant le rachat de la chaîne de produits alimentaires bio et haut de gamme Whole Foods. Avec, à la clé, de lourdes chutes en Bourse pour Walmart, Kroger, Tarket aux Etats-Unis, mais aussi, en Europe, des néerlandais Ahold et belge Delhaize. Derrière, Tesco, Sainsbury et Carrefour avaient aussi cédé du terrain. Une manière pour Amazon de mettre la main sur plus de 450 magasins aux Etats-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Whole Foods, qui, sous la houlette de son nouveau propriétaire, n’avait pas hésité à lancer les hostilités à l’occasion de Thanksgiving, en décidant des baisses de prix pour ses produits les plus vendus et des articles de saison. Des mesures, accompagnées d'offres promotionnelles supplémentaires pour les abonnés d'Amazon Prime, qui venaient s'ajouter aux baisses de prix déjà annoncées par Whole Foods en août, soit tout juste après la finalisation de son rachat par Amazon pour près de 14 milliards de dollars, alors que le distributeur n’avait auparavant jamais été réputé pour une politique de prix bas.

By |2018-06-28T17:05:51+00:00June 28th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Pernod Ricard on why the days of the ‘pure marketer are gone’

“The UK retail scene is a fascinating set of macro dynamics; it’s honestly like a soap opera from the Sainsbury’s, Tesco and Asda discount wars to the independent versus chain dynamic,” he says.Introducing a brand purposeHowever he is clear that his new role is a welcome challenge. Venning has been tasked with developing a brand purpose for Ballantine’s to help market it to a younger audience and propel it to success.“We’ve grown at 5% for the last three years and the challenge I’ve been given is to now take that to the next level. With a brand that relies upon appreciating cultural relevances, it’s a fascinating challenge to take on,” he explains.However, he is clearly cautious: “It can take a long time to get momentum but it can be lost in a very short space of time if you’re not careful.”Brand purpose is one of marketers’ favourite terms at the moment, with brands across sectors desperate to give company’s a meaning beyond their product. Ballantine’s is no difference, with Venning seeing this as key to appealing to younger audiences.“It’s one of the insights that we all know works for that millennial audience is that they want to buy into brands that are a force for good,” Venning explains.

By |2018-06-28T15:57:59+00:00June 28th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Pernod Ricard on why the days of the ‘pure marketer are gone’

“The UK retail scene is a fascinating set of macro dynamics; it’s honestly like a soap opera from the Sainsbury’s, Tesco and Asda discount wars to the independent versus chain dynamic,” he says.Introducing a brand purposeHowever he is clear that his new role is a welcome challenge. Venning has been tasked with developing a brand purpose for Ballantine’s to help market it to a younger audience and propel it to success.“We’ve grown at 5% for the last three years and the challenge I’ve been given is to now take that to the next level. With a brand that relies upon appreciating cultural relevances, it’s a fascinating challenge to take on,” he explains.However, he is clearly cautious: “It can take a long time to get momentum but it can be lost in a very short space of time if you’re not careful.”Brand purpose is one of marketers’ favourite terms at the moment, with brands across sectors desperate to give company’s a meaning beyond their product. Ballantine’s is no difference, with Venning seeing this as key to appealing to younger audiences.“It’s one of the insights that we all know works for that millennial audience is that they want to buy into brands that are a force for good,” Venning explains.

By |2018-06-28T15:56:56+00:00June 28th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Google Duplex Gets a Second, More Subdued, Demo

Now, just a couple weeks ahead of Duplex’s rollout among a small set of users and businesses, Google is trying to give its phone-calling robot a do-over. The company is attempting to prove it has addressed some of the concerns about Duplex. And its latest pitch around transparency is coming at a time when some of its more critical use cases for AI are being seriously questioned—just recently, the company released a set of AI principles prohibiting Googlers from using AI in technologies that could violate human rights or cause “overall harm.”On Tuesday, at a hummus shop in Mountain View, California just down the road from Google’s headquarters, the company gave multiple demonstrations of its Duplex technology in action. This time, there were some obvious differences. “Hi, I’m calling to make a reservation,” the bot said, which Google patched through speakers in the shop so the assembled reporters could hear it. “I’m Google’s automated booking service, so I’ll record the call. Can I book a table for Thursday?”

By |2018-06-27T21:51:11+00:00June 27th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Les candidats pour remplacer Autolib’ se bousculent au portillon

Le loueur de voitures Ada, qui migre son offre vers l'autopartage, va lancer une expérimentation dans deux arrondissements parisiens dès le mois de juillet.Autolib' aura disparu fin juillet, mais les candidats pour prendre sa place se bousculent au portillon. La Mairie de Paris n'aura que l'embarras du choix pour trouver un (ou des) substituts au service d'autopartage du groupe Bolloré.Premier à dégainer, PSA, qui opère des services semblables à Madrid et Lisbonne,  s'est déclaré prêt à prendre la relève alors même que la rupture entre Bolloré et les élus métropolitains n'était pas encore consommée. Une quinzaine de sociétés intéresséesDeux jours plus tard, une réunion organisée par la Mairie de Paris pour évaluer les solutions de remplacement a fait le plein : près d'une quinzaine d'acteurs du secteur, jeunes pousses (comme Drivy), pionniers (Citiz) ou filiales de grands groupes, ont manifesté leur souhait de se développer dans la capitale.Depuis, chacun fait du lobbying pour vanter ses atouts, en ayant conscience que des décisions pourraient être prises rapidement :  Autolib' s'arrêtera fin juillet , et les élus auront sans doute à coeur de ne pas laisser les clients sans solution à cette date.Dans ce contexte, Ada a décidé d'occuper le terrain. La filiale du groupe Rousselet (qui possède notamment les taxis G7)  ambitionne de devenir une plate-forme de mobilité . Et réoriente peu à peu son activité de location de voitures vers de l'autopartage, avec une tarification favorisant la courte durée, et surtout le déploiement d'un système connecté permettant au client de déverrouiller la porte du véhicule grâce au smartphone. La société revendique un millier de voitures déjà équipées, dont une centaine à Paris.

By |2018-06-27T21:36:15+00:00June 27th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Changing Times: A Look Inside the Transformation of The New York Times

While the printed newspaper still exists, its emphasis has shifted to real-time reporting and digital engagement, with an agile operation where news and distinctive content are updated around the clock. It’s emphasizing trusted voices and including more perspectives than ever before, including an increased focus on inclusive storytelling, and getting its stories seen (and heard) in different formats like The Daily, one of the most listened-to podcasts in the world. As “above-the-fold” news becomes a relic, news podcasts like The Daily might become, as podcast critic and analyst Nicholas Quah has suggested, “the new front page.”If you’re wondering whether the 2020 Group’s recommendations and these changes have been helpful, The New York Times Company reported that it had taken in more than $600 million in total digital revenue last year, well on track to hitting an annual digital target of $800 million by 2020.One of the journalists chosen to be on the 2020 Group is veteran Times journalist Jodi Rudoren. As Associate Managing Editor, she leads a team working to grow and engage audiences internationally. She also has editorial oversight of the new Gender Initiative. She spoke with C Space and Interbrand CEO Charles Trevail on the Outside In podcast about the profound changes happening at The Times—in its business and in its journalism, as both get more focused on readers.

By |2018-06-27T21:36:00+00:00June 27th, 2018|Scoop.it|0 Comments

Boycott : le patron de Danone promet le lait frais à prix coûtant aux marocains

Le lait frais pasteurisé à prix coûtant. C'est un des trois engagements pris hier au Maroc par  Emmanuel Faber, le PDG de Danone pour tenter de mettre fin au boycott des produits de la Centrale Danone lancé le 20 avril sous le slogan « ne fais pas mal à ma poche ». Le patron du géant laitier a promis de travailler «avec tous les Marocains » pour rendre le lait frais pasteurisé plus abordable. Même si «le prix n'a pas augmenté depuis cinq ans pour une qualité optimale garantie par une filière dans laquelle le groupe a beaucoup investi »Après avoir écouté des consommateurs, des épiciers, des mères de famille, des salariés et des éleveurs, Emmanuel Faber a déclaré « respecter totalement le choix de ceux qui n' achètent plus  les produits de Danone, même si  cela a un impact très grave sur les activités du groupe ». Et proposé de mettre en place «un nouveau modèle » fondé sur trois principes. Le moins cher possibleAinsi le groupe est prêt à « assurer le  lait le moins cher possible aux épiciers et consommateurs tout en protégeant au maximum le prix aux éleveurs. Nous nous engageons à ce que le lait pasteurisé frais de la marque Centrale soit vendu au prix coûtant pour nous, tout en respectant la loi marocaine. Centrale sera le symbole de l'accès quotidien des familles marocaines aux bienfaits d'un produit essentiel dans l'alimentation familiale et à la croissance des enfants. »Emmanuel Faber a promis que ce lait continuera d'être élaboré selon « les meilleurs standards de qualité. Nous nous engageons à la transparence totale sur les coûts de collecte, les tests qualité, la pasteurisation, l'emballage, le transport et les coûts de commercialisation du lait pasteurisé frais Centrale. Cette transparence sera vérifiable par tous à tout moment »,  a t-il assuré. C'est qui le patron ? Danone fera confiance aux épiciers et aux consommateurs pour qu'ils décident ensemble de ce que doit être « le juste prix », qu'il soit à la portée de tous les ménages, tout en ménageant les intérêts des éleveurs.  «Nous ne savons pas quelle forme prendra cette gouvernance mais des expériences intéressantes existent dans d'autres pays comme  «C'est qui le patron? » en France , a ajouté Emmanuel Faber. «Nous pourrons discuter ensemble de ces exemples et évaluer comment les adapter au Maroc. Nous démarrons maintenant les travaux pour conclure sur la viabilité économique de cette proposition ». Le boycott de ses produits  a conduit Centrale Danone,a dû revoir ses prévisions de résultats début juin. La filiale marocaine de Danone, cotée à Casablanca prévoit une chute significative de son chiffre d'affaires et de son résultat net au premier semestre 2018.Entre le 20 avril et le 12 juin, les ventes ont en effet plongé de moitié. Bénéficiaire au premier semestre 2017 avec 56 millions de dirhams (5 millions d'euros) de profits, la  Centrale Danone s'attend désormais à passer dans le rouge sur les six premiers mois de 2018, avec une perte de 150 millions de dirhams (13,5 millions d'euros). L'entreprise a perdu la moitié du marché du lait frais au Maroc en deux mois.Le groupe n'envisage pas à ce stade de quitter le pays, a précisé Emmanuel Faber mardi. Les éleveurs victimes du boycottFace au boycott de ses produits, Danone avait décidé en mai de ne pas renouveler les contrats de 886 intérimaires et de réduire sa collecte de lait de 30 %, auprès de 120.000 éleveurs locaux. Une décision qui a été elle aussi critiquée sur les réseaux sociaux.Le gouvernement marocain a tenté à plusieurs reprises de mettre un terme à ce mouvement, dont nul n'a réussi à identifier l'origine, en pointant les conséquences pour les éleveurs et en menaçant de poursuivre en justice ceux qui diffusent des 'fausses informations'. Mais sans succès jusqu'à présent.Deux autres groupes, l'eau minérale Sidi Ali, détenue par Miriem Bensalah, l'ancienne présidente du patronat et les stations d'essence Afriquia, font l'objet d'une campagne similaire sous le slogan « ne fais pas mal à ma poche ».Ce boycott contre la cherté de la vie intervient alors que les Marocains souffrent d'un niveau de vie très médiocre. Leur pouvoir d'achat serait d'environ un quart de celui des Espagnols, selon un rapport de la Banque mondiale, qui estimait que leur niveau de vie était équivalent à « celui des Français en 1950 ». Actuellement, le salaire moyen ne dépasse pas 350 euros dans le pays et l'équivalent du SMIC près de 120 euros.Marie-Josée Cougard

By |2018-06-27T21:35:21+00:00June 27th, 2018|Scoop.it|0 Comments