Les regards se focalisent sur les représentations visuelles

Sur cette demande, il n’a pas fourni un bulletin, mais les résultats et les cartographies de Geotrend. « Les décideurs ont trouvé cela très séduisant. On voit tout de suite leur regard qui se focalise sur les différentes représentations. Cinq représentations ont été employées, très intuitives, très simples. Elles sont visuelles, on peut naviguer à l’intérieur » indique le responsable.

« Il y a d’autres mots clés, d’autres façons d’exprimer les concepts que vous posez »
Il y a ainsi le nuage de mots. « Quand on vous pose un problème, vous avez un jargon propre à votre entreprise. Il faut le mettre en perspective. Il y a d’autres mots clés, d’autres façons d’exprimer les concepts que vous posez. Cela permet de trouver d’autres façons d’exprimer un sujet qui est le même ailleurs » présente-t-il.
Il y a aussi la ligne de temps. « Est-ce que l’on est dans l’urgence, quelle est la dynamique ?  L’algorithme lit les dates de publication et les dates qui sont mentionnées dans le texte. C’est une vraie valeur » souligne-t-il. Ensuite, il y a la localisation, pour connaître les pays où le sujet a de l’importance, avec un contraste de couleurs. Il y a également des chiffres clés dans des bulles afin de présenter les investissements, ce qui se passe, quelles sont les parts de marché.

Une cartographie spatiale des liens entre les acteurs

« Ce qui m’a paru clé, c’est la représentation spatiale des acteurs. Elle a un impact très fort, parce que l’on a l’intuition tout de suite des choses. Est-ce que je reconnais mon nom, le nom de mes concurrents, de mes partenaires, est-ce qu’il y a des clusters, des écosystèmes, est-ce que je suis inclus dans ces clusters, est-ce que je suis visible sur le sujet ou pas » décrit-il.

« On voit si les acteurs sont partenaires, ont des liens d’investissement, ou sont concurrents »
De plus, il est possible de visualiser la nature des liens entre les acteurs, par un code couleur. « On voit si les acteurs sont partenaires, ont des liens d’investissement, ou sont concurrents. Et donc pour nous, dans l’étape suivante, de mise sur le marché ou de contact des partenaires, on voit vers qui on peut se retourner ou pas, si des partenaires sont engagés avec des concurrents » se félicite-t-il. Résultat, il y a eu beaucoup plus d’échanges avec le comité de direction en présentant l’information sous cette forme visuelle plutôt qu’avec le bulletin. Il y a une sollicitation de plus en plus forte vers de l’infographie qui permet de synthétiser les choses. « La cartographie permet un story telling assez intuitif sur les nombreux contextes que l’on a à affronter » insiste-t-il.
Olivier Cocaud est rattaché aux opérations de L’Oréal qui sont dirigées par Barbara Lavernos. Les opérations gèrent l’ensemble de la chaîne de valeur. Cette entité regroupe 23 000 personnes, 45 usines et 150 centrales. Il est en interface avec le marketing, le développement, la recherche et la propriété industrielle. Son équipe suit le parcours des produits depuis la phase d’idéation jusqu’à la mise sur le marché.

Sourced through Scoop.it from: www.larevuedudigital.com