L’objectif est clair : on va passer de « vous devez collecter des données » sur les enjeux environnementaux, sociaux et de gouvernance, à « vous devez les intégrer dans votre système de gestion du risque ». Plusieurs approches sont possibles et combinables. On peut baisser les charges en capital ou le niveau de risque associés à des investissements labellisés durables. On peut aussi considérer que les actifs fossiles sont par définition plus risqués car menacés de devenir des « actifs échoués ». Aujourd’hui, investir dans un parc pétrolier ou éolien est considéré avec le même niveau de risque. Mais ce n’est pas le cas si on prend l’évolution attendue des politiques publiques. Le changement technologique va s’accélérer. Des investissements passés ou futurs dans des industries très liées au carbone comportent désormais un risque supplémentaire de devenir non rentables à moyen terme. Il faut le traduire dans les règles.

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