Monthly Archives: January 2022

Placé en redressement judiciaire, Sigfox est à la recherche d’un second souffle

Le toulousain Sigfox, fondé en 2010 par Ludovic Le Moan et opérateur d’un réseau de communication radio longue portée et basse consommation pour l’Internet des objets, a annoncé s'être placé sous la protection de la justice en déclenchant une procédure de redressement judiciaire. Selon les termes du communiqué diffusé pas Sigfox, « le tribunal de commerce de Toulouse a ouvert ce jour, à la demande du directeur général, une procédure de redressement judiciaire au bénéfice respectivement de Sigfox et sa filiale Sigfox France SAS (opérateur en France), assortie d'une période d'observation initiale de 6 mois ». Selon Sigfox, cette période dite d’observation doit notamment lui permettre d'identifier de nouveaux acquéreurs ou investisseurs capables d’œuvrer au développement de la société sur le long terme. Sigfox, qui compte environ 350 employés en France et dans le monde, explique ses difficultés actuelles en partie à cause des effets de la crise sanitaire qui a ralenti le développement des investissements dans l’IoT et par la pénurie actuelle de composants électroniques, avec pour effet une forte élévation de son niveau d'endettement. Cependant les difficultés rencontrées par Sigfox ne datent pas d’aujourd’hui. En septembre 2020 la société avait déjà réalisé un plan de départ d’une cinquantaine de salariés, et en en février 2021 son fondateur Ludovic Le Moan avait cédé son poste de P-DG au profit de Jeremy Prince, arrivé chez Sigfox en 2018 comme directeur de la stratégie, puis devenu en 2019 président de Sigfox aux Etats-Unis. Cette orientation stratégique décidée il y a deux ans par le conseil d’administration de l’entreprise s’inscrivait alors dans une stratégie plus globale qui visait pour Sigfox à devenir plus un fournisseur d’outils de gestion de données dans le cloud qu’un “simple” opérateur de réseau.

By |2022-01-27T22:34:54+00:00January 27th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Des wagons autonomes conçus par des anciens de SpaceX

Le projet est mené au sein de la start-up américaine Parallel Systems, fondée en janvier 2020 à Palo Alto, dans la Silicon Valley. Il a été présenté publiquement le 19 janvier 2022, en même temps que Parallel Systems annonçait avoir levé 49,55 millions de dollars. Fort de 28 employés, la société en est au stade des prototypes et des tests. Pour l’heure, ces derniers se déroulent sur une portion de rails à 80 km de Los Angeles. Ce concept de train autonome est assez particulier. Il consiste en des wagonnets plats conçus pour rouler sur des voies ferrées standard, équipés de batterie, guidés par des caméras bidirectionnelles et associés par paire. Chaque paire supporte un conteneur standard. C’est cet ensemble, appelé "peloton", qui sera autopiloté, indépendamment d’autres ensembles similaires. Mais les fondateurs de Parallel Systems estiment, selon CNBC, qu’un train de fret idéal consisterait en un groupe de 10 à 50 paires de "pelotons". Plus besoin de locomotive, chaque peloton en étant une lui-même, les wagonnets peuvent partir en décalé les uns par rapport aux autres, se séparer du convoi pour changer de direction ou mieux gérer le trafic, etc. Et le fait qu’il soit plus court que les trains standards permet à ce type de convoi de s’arrêter en urgence plus rapidement en cas de détection d’obstacles. Des micro-terminaux de chargement Avec leurs fonctions d’automatisme, les wagons vont se caler seuls au niveau des grues. Une fois un conteneur déchargé (ou chargé), les deux plateformes sur lesquelles il reposait peuvent partir, libérant la place pour les suivantes, sans avoir à attendre que la totalité du train ait été traité. Parallel System imagine ainsi des micro-terminaux plus faciles à construire et prenant bien moins de place. Pour l’heure, les détails techniques du projet sont encore succincts. Parallel Systems n’a pas encore choisi sa technologie de batterie et les voies ferrées étant privatisées aux Etats-Unis, il va falloir s’entendre avec chacune des plus de 600 compagnies pour être autorisé à rouler sur leurs rails. La société envisage en fait surtout de fournir des licences de sa technologie aux compagnies ferroviaires plutôt que d'opérer elle-même des trains.

By |2022-01-25T18:26:37+00:00January 25th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Who Really Loves Blockchain? Socialists – OZY | A Modern Media Company

It’s an idea that a small but growing set of left-wingers are exploring. Cryptocurrencies like Bitcoin, blockchain and the underlying technology have traditionally been the preserve of the libertarian right. Many of the field’s leading figures are libertarians, and some of their economic beliefs are foundational for the community. Socialists, though, are increasingly embracing the potential of blockchain to assist their political plans. This year Cryptocommunism, a book by French philosopher Mark Alizart, was translated into English. Yanis Varoufakis, the former finance minister of Greece and a left-wing icon, has repeatedly mused about the uses of Bitcoin for the left. The socialist government of Venezuelan President Nicolás Maduro started a botched cryptocurrency experiment in 2018 to evade U.S. sanctions. Adrian himself hosts a podcast about cryptocurrencies and has founded a Reddit community called r/CryptoLeftists. “Leftists often see blockchain as a libertarian toy that’s only good for buying drugs, which I think is wrong,” says Matthew McKeever, executive associate editor of the academic journal Inquiry and a research assistant at the University of Hong Kong. McKeever doesn’t consider himself a socialist, but he has written about the relation between socialism and blockchain. “The technology has elements that deserve attention from the left,” he says. WITH BLOCKCHAIN, YOU DON’T NEED TO DEPEND ON A CENTRALIZED AUTHORITY. ADRIAN, A LEFTIST CRYPTOCURRENCY ENTHUSIAST Broadly speaking, blockchain could serve socialists in two ways. The narrow option is to use blockchain technologies to better organize. A cryptocurrency might be used to allow money transfers to persecuted activists, similar to how Wikileaks received donations in bitcoin after its accounts were blocked for leaking classified information. Nigerian activists have used cryptocurrencies to raise funds for their recent protests against police brutality, after traditional banking channels were shut off. “For socialists, it could be good to organize without taking a detour through large capitalist companies, whose interests are anti-aligned with yours,” says McKeever. But beyond that, blockchain might also be useful to build a socialist economy. Adrian mentions a hypothetical case in which the government might be able to distribute housing through blockchain and cryptocurrencies.   Technicians inspect bitcoin mining machines at a mining facility operated by Bitmain Technologies, in Ordos, Inner Mongolia, China. SOURCE QILAI SHEN/BLOOMBERG VIA GETTY Capitalism, says Adrian, allows individuals to accumulate infinite amounts of capital, and in turn buy up houses as investments. To transition this to a system based on need, a token, or coin, which gives every citizen the right to a house, could be used. The community would then decide which categories of people are eligible for which houses. A single person, for example, might get a different token, and in turn access to a different selection of houses, than a couple with three children. In this way, blockchain would allow socialists to distribute goods and services without a market. “We need to distribute housing based on need, instead of through the market,” Adrian says. The Venezuelan experiment with the petro, a cryptocurrency backed up by oil, is the odd one out. The attempt had more to do with evading U.S. sanctions than moving to socialism. But even beyond Venezuela, traditional libertarians don’t agree with the cryptosocialists’ views. “Cryptocurrency technology is fundamentally libertarian,” says Diego Zuluaga, associate director of financial regulation studies at the libertarian think tank Cato Institute. For him, libertarianism doesn’t just mean free markets. He argues that cryptocurrencies preserve the ability of individuals to do with their money as they please, instead of centralizing that power. And for Zuluaga, the plans of leftists like Adrian run counter to that fundamental libertarian belief about cryprocurrencies. “Most socialists like hierarchies,” he says. “They just want to replace private sector hierarchies with public sector ones.” “They don’t know what they’re talking about,” responds Adrian, noting how capitalist economies are still highly centralized. Cryptosocialists argue that turning to blockchain could eliminate bureaucrats from the equation. “With blockchain, you don’t need to depend on a centralized authority,” Adrian says, returning to his housing example. “The alternative is for a socialist government to organize the housing supply, which creates technocratic dependencies.” Blockchain would also be open source, allowing citizens to review the software underlying government decisions. In a sense, it would help avoid an age-old problem for socialism: that its utopian sentiments tend to get bogged down in stale bureaucracies. To back this up, Adrian references socialist philosopher Friedrich Engels: “He said that we need to transition the state from a government of people, to the administration of things.” Perhaps blockchain is the revolution that socialism needs.

By |2022-01-25T18:21:25+00:00January 25th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Le yuan numérique est disponible sur WeChat, quel changement dans le tourisme ?

Après de premières expérimentations en 2020, le gouvernement chinois vient d’annoncer que sa monnaie numérique serait disponible sur l’application WeChat. Qu’est-ce que cela va changer pour les acteurs du Tourisme qui proposent de payer avec l’application ? Il y a 8 ans, le gouvernement chinois exprimait sa volonté de remplacer le yuan, la devise nationale chinoise, sous sa forme physique. En 2020, il débutait une série d’expérimentations afin de permettre aux banques de proposer cette fonctionnalité via leur propre application. Désormais, c’est un partenariat avec WeChat, l’application couteau-suisse au 1,2 milliard d’utilisateurs, que le gouvernement annonce. La société va donc commencer à accepter les paiements en yuan numérique par l’intermédiaire de son portefeuille mobile WeChat Pay. A lire également : WeChat, l’application qui cultive le tout-en-un Quelles leçons tirer de l’évolution des mini-programmes intégrés à WeChat ? Selon Annie Guo, CEO de Silkpay, société spécialisée dans le paiement, ce partenariat s’inscrit dans la stratégie de déploiement massif du gouvernement chinois : « Cela facilite l’adoption du yuan numérique, même si toutes les banques et les sociétés sont obligées de le proposer. Désormais, le déploiement est massif à l’échelle nationale », explique-t-elle. Qu’est-ce que cela va changer pour les acteurs du Tourisme qui proposent de payer avec l’application ? Pour le moment, rien, selon Annie Guo : « Le yuan n’est pas accepté en Europe et la priorité du gouvernement chinois est d’abord d’effectuer des tests dans le pays. Mais cela pourrait arriver à l’étranger. Si le gouvernement chinois peut concurrencer le dollar, il le fera », constate-t-elle. Même si les touristes chinois n’ont pas encore vraiment fait leur retour en France, les acteurs du tourisme ne seront donc pas concernés pas cette monnaie numérique pour le moment.

By |2022-01-24T22:03:05+00:00January 24th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Facebook dévoile son nouveau super-ordinateur pour l’ère du métavers

Il pourra mouliner 1.000 milliards de paramètres différents et jusqu'à un exabyte de données, soit l'équivalent… de 36.000 ans de vidéo en haute définition. Meta (ex-Facebook) a levé le voile lundi sur le nouveau super-ordinateur qu'il construit depuis deux ans et qui deviendra, une fois terminé d'ici cet été, le plus rapide du monde, selon le groupe. Avec une vitesse de calcul de 5 exaflops par seconde, le nouveau bébé de Facebook dépassera le super-ordinateur japonais Fugaku (0,4 exaflops), actuellement numéro un mondial, selon le classement de référence Top500. L'AI Research SuperCluster (RSC) - c'est son nom - est très lié aux ambitions de Facebook dans le métavers. Le groupe de Mark Zuckerberg s'est donné cinq ans pour construire ce « nouvel Internet », peuplé d'avatars en 3D, censé faire disparaître les frontières entre le réel et le virtuel et créer de nouvelles expériences (comme danser dans le Web). Mais pour cela, Facebook a besoin d'élaborer et d'entraîner de nouveaux modèles d'intelligence artificielle (IA), sur des machines ayant les reins suffisamment solides. Or jusqu'à présent, Facebook s'appuyait sur un premier super-ordinateur conçu… en 2017. Début 2020, alors que le monde entier basculait dans la pandémie de coronavirus et dans le télétravail, Facebook a donc lancé la construction d'un nouvel engin plus puissant. Les premières baies de stockage noires ont été installées, et la phase 1 du projet est désormais opérationnelle.

By |2022-01-24T22:01:28+00:00January 24th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Thierry Marx : « L’économie sociale et solidaire n’est pas une économie de miséricorde »

Le low cost vous met en colère… Le tout moins fait cher en Chine, au Bangladesh… a abîmé et appauvri la France. Le prix est une négociation, la valeur est ailleurs, dit Warren Buffett, qui n'est pas notre plus grand philosophe. Une baguette à 80 centimes d'euros n'a déjà pas de sens, mais à 29 centimes comme chez Leclerc , c'est la filière agricole qu'on assassine ! La farine est de mauvaise qualité et le pain mal transformé. L'objectif non avoué n'est-il pas d'augmenter les flux en magasin ? INTERVIEW - Julia Sedefdjian, chef étoilée : « Un merci remotive tellement ! » FOCUS - Autoportrait d'une cheffe responsable Une baguette à 1,30 euro avec une farine bien sourcée et le temps de fermentation nécessaire est le produit d'un artisan boulanger soucieux de qualité. Cette baguette peut être considérée comme un produit de luxe ; le luxe n'étant pas une insulte à la misère mais à la médiocrité. L'important est de faire monter les gens en compétence pour qu'ils s'instruisent mieux, aient une vie et un salaire meilleurs et ne confondent pas prix et valeur… Pourquoi lancez-vous un restaurant signature cette année ? Dans les écoles hôtelières, l'obtention du diplôme est corrélée à la validation d'un travail de précision accompli dans un établissement de haute qualité, où on vend cher la prestation (des menus à 150, 200, 300 euros). L'endroit où vous avez travaillé donne de l'importance à votre diplôme et à votre expertise. C'est la même chose dans d'autres secteurs artisanaux : cordonnier chez Berlutti ou chez le talon-minute d'une grande surface, ce n'est pas la même chose. Le problème est que trop de gens n'ont pas accès aux prestigieuses maisons. Voilà pourquoi, après avoir créé Té Traiteur, un traiteur de luxe, je vais lancer, cette année, un restaurant de luxe qui leur permettra de valider un travail à haut niveau. Un restaurant de luxe dans l'économie sociale et solidaire ? Comprenez bien que l'économie sociale et solidaire n'est pas une économie de miséricorde. Son objectif est de rendre le capitalisme plus juste. Appuyé sur une banque, le tour de table est quasi bouclé. Ce sera un lieu de synthèse de tout ce que je défends depuis vingt ans : l'ESS, la croissance en conscience, la HQE…

By |2022-01-23T22:50:57+00:00January 23rd, 2022|Scoop.it|0 Comments

Facebook et Twitter arrivent sur le marché des NFT

Avec les NFT, Facebook et Twitter donnent d'abord un outil supplémentaire à leurs utilisateurs pour enjoliver leur présence en ligne et se différencier. Un peu comme le nombre de « likes », de « retweets » ou les filtres sur Instagram. Car avec les NFT, « on se valorise socialement, on affiche une forme de richesse numérique, comme dans le monde physique », explique Alexandre Stachtchenko, directeur Blockchain et Cryptos chez KPMG France. « Ces jetons apportent de la rareté dans un monde virtuel infini, ils donnent de la valeur à des biens digitaux qui n'en avaient pas jusqu'à présent ». C'est ce qu'a fait par exemple le présentateur-star américain Jimmy Fallon. En novembre, l'animateur avait fait le buzz en remplaçant sur Twitter sa photo de profil par un singe du Bored Ape Yacht Club, l'un des NFT les plus populaires (et les plus chers) du moment. Seuls 10.000 de ces primates (tous uniques car créés par des algorithmes) existent sur le Web. Et le plus cher a même été vendu pour 2,9 millions de dollars… Métavers Mais les NFT doivent aussi aider Facebook à accélérer dans la construction du métavers. Le groupe s'est donné cinq ans pour construire ce nouvel Internet, peuplé d'avatars en 3D, censé devenir le futur de Facebook. Certes, des métavers (comme le jeu vidéo Second Life) existaient avant l'arrivée des NFT. Mais les biens digitaux achetés dans ces univers (armures, nouveaux personnages, etc.) n'étaient pas transposables ailleurs et n'avaient pas de valeur marchande. NFT, métavers : quatre définitions pour comprendre ce nouveau monde Avec les NFT, Facebook pourra donc mettre un prix sur les biens digitaux que ses utilisateurs achèteront auprès des marques présentes dans son métavers. Certains grands noms du luxe vendent déjà des sacs à main digitaux et autres accessoires dans des jeux vidéo, comme le jeu-star Fortnite. A terme, les NFT pourraient aussi devenir une source de revenus supplémentaires pour Facebook, au moment où le ciblage publicitaire, au coeur de son business model, devient de plus en plus encadré. Facebook pourrait par exemple prélever une commission sur chaque vente de NFT. OpenSea, la plus grande plateforme d'échange de NFT, prélève 2,5 % sur chaque vente. Elle est désormais valorisée autour de 13 milliards de dollars. « Lancer une place de marché pour les NFT serait logique pour Facebook puisqu'ils ont déjà leur Marketplace, reprend Alexandre Stachtchenko, en référence à cette sorte d'eBay interne à Facebook. Mais Facebook fonctionne dans un écosystème relativement fermé. Or les NFT tirent leur valeur de la capacité à les posséder, les échanger, les revendre, ce qui n'est possible que dans un écosystème ouvert. »

By |2022-01-23T21:28:31+00:00January 23rd, 2022|Scoop.it|0 Comments

Kim Kardashian et d’autres célébrités poursuivies pour arnaque à la crypto-monnaie

Kim Kardashian, star de la télé-réalité devenue récemment milliardaire grâce à sa marque de cosmétique, est dans de beaux draps après avoir fait la promotion d’une crypto-monnaie douteuse l’été dernier. À ses côtés, sur le banc des accusés, nous retrouvons le boxeur Floyd Mayweather et la star du basket-ball, Paul Pierce, tous poursuivis pour avoir fait la promotion de l’EthereumMax. Leur prise de parole aurait permis aux créateurs de la crypto, d’engranger d’importantes sommes d’argent. L’EthereumMax a connu une hausse fulgurante au début de l’année 2021, soutenue en grande partie par les approbations de Kardashian, Mayweather et Pierce, qui ont tous été payés pour le promouvoir. Mais sa valeur s’est rapidement effondrée et vous pouvez facilement deviner la suite : un grand nombre d’investisseurs – moins informés qu’eux – se sont ainsi retrouvés sans un sou. Un recours collectif déposé vendredi 14 janvier dernier affirme que cette activité faisait partie d’un stratagème de pump and dump – un stratagème vieux comme le monde grâce auquel les créateurs d’un produit augmentent artificiellement sa valeur avant de vendre secrètement leurs propres actions et de gagner une tonne d’argent dans le processus, après quoi la valeur du produit s’effondre –. La plainte cite les célébrités mentionnées et les créateurs de la monnaie comme défenseurs et désigne comme plaignants toute personne ayant investi entre le 14 mai 2021 et le 27 juin 2021 et ayant été « lésée par sa trajectoire ».   L’usage des réseaux sociaux comme arme financière Selon l’instruction, après que Mayweather et Pierce ont fait la promotion de l’EthereumMax tout au long du mois de mai dernier, sa valeur aurait augmenté de près de 632%. Et puis Kim Kardashian s’est joint à la fête en juin, un jour seulement avant que la monnaie ne s’effondre. Le 14 juin, Kim K – de son sobriquet – était donc en train de la promouvoir activement sur son compte Instagram, qui compte quelques 251 millions de followers, en ces termes : « VOUS ÊTES DANS LA CRYPTOMONNAIE ? ? ??? CECI N’EST PAS UN CONSEIL FINANCIER, JE PARTAGE JUSTE CE QUE MES AMIS VIENNENT DE M’APPRENDRE SUR L’ETHEREUM ! ». Trop aimable.     Kim Kardashian a ajouté un petit avertissement indiquant que son post était en fait une publicité payée. L’action en justice cite également une enquête de Morning Consult qui montre que son message a eu un impact significatif sur le nombre de personnes qui ont entendu parler d’EMAX, alléguant qu’environ 1 propriétaire de crypto-monnaie sur 3 était tombé sur sa petite publicité. Un jour seulement après la publication du message, le 15 juin, la valeur d’EMAX a chuté de 98 %, pour atteindre son plus bas niveau depuis sa création, soit 0,000000017 $ par unité. Avant cette chute vertigineuse, les créateurs de la crypto ont vendu leurs actions, ce qui était observable publiquement car ils n’avaient pas « verrouillé » les adresses de leurs portefeuilles.

By |2022-01-23T21:07:24+00:00January 23rd, 2022|Scoop.it|0 Comments

La fintech Spendesk devient la 26e licorne française

La fintech française, qui a conçu une plateforme de gestion des dépenses d'entreprises, a bouclé une levée de 100 millions d'euros, six mois après un tour de table du même montant. Le fonds américain Tiger Global mène cette opération qui valorise la start-up à plus d'un milliard de dollars. Lire plus tard Deals Partager Commenter Spendesk prévoit de recruter 300 personnes en 2022. (Spendesk) Par Charlie Perreau Publié le 18 janv. 2022 à 7:00Mis à jour le 18 janv. 2022 à 10:47 Lever tous les six ou huit mois pourrait bien devenir la norme pour les grosses start-up françaises. Back Market vient d'annoncer un tour de table de 450 millions d'euros alors que son précédent, de 276 millions d'euros, remontait à mai 2021. Même situation du côté de la fintech Spendesk, qui a bouclé une nouvelle levée de 100 millions d'euros, moins de six mois après avoir levé le même montant . Cette opération, qui la valorise plus d'un milliard de dollars (le montant exact n'est pas communiqué), avait été dévoilée en décembre dernier par « Les Echos » . Le hedge fund américain Tiger Global, entré récemment au capital de la néobanque pour PME Qonto, mène ce tour aux côtés des investisseurs existants General Atlantic, Eight Roads Ventures, Index Ventures et eFounders. « Cette levée est assez opportuniste. Plusieurs investisseurs avaient voulu participer à notre précédent tour mais n'ont pas pu. Nous avons donc décidé de faire une extension de la dernière levée », explique Rodolphe Ardant, patron de Spendesk, plateforme de gestion des dépenses d'entreprises. Un succès rare à l'international La concurrence est rude du côté des investisseurs, ce qui augmente les prix pour entrer au capital des scale-up, en particulier dans certains secteurs. « Les hedge funds achètent de la croissance et la thématique fintech, qui a le vent en poupe. A cela s'ajoute un marché adressable énorme », analyse Marc Ménasé, fondateur de Founders Future. Spendesk cherche à équiper les entreprises européennes entre 50 et 1.000 salariés. Environ 50 % de ses 3.500 clients sont situés en dehors de la France (30 % en Allemagne et 20 % au Royaume-Uni). 5 choses à savoir sur Rodolphe Ardant, CEO de Spendesk Une belle percée alors que la majorité des fintech françaises éprouvent des difficultés à s'internationaliser . « Lors de notre création en 2016 nous nous sommes demandé quelles sont les spécificités locales et culturelles au Royaume-Uni et en Allemagne, indique Rodolphe Ardant, et nous avons construit des équipes internationales dès le début. Notre 15e salarié était d'ailleurs américain. »

By |2022-01-18T22:39:19+00:00January 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Les NFT, nouvel eldorado des marques de luxe

Après Guerlain, Gucci, Vuitton ou Balenciaga, c’est la maison de cognac Hennessy, du groupe de luxe LVMH, qui se lance sur le marché des NFT. Hennessy a mis en vente deux authentiques flacons de cognac « Hennessy 8 » et leurs doubles numériques. L’ensemble a été commercialisé en une seule offre. Pour l’équivalent d’environ 200 000 € payables en crypto actif, un acheteur a acquis les deux flacons et les deux NFT numérotés 1/250 et 250/250. Produits à 250 exemplaires, les flacons de cognac « Hennessy 8 » sont commercialisés à 35 000 € l’unité. L’opération apparaît donc comme une affaire rentable pour la maison Hennessy qui modernise du même coup son image. On ne compte plus les marques de luxe séduites par les NFT, Non-Fungible Tokens. Un NFT, ou jeton non fongible en français, est un objet numérique unique identifié via une blockchain qui garantit l’authenticité et l’unicité du fichier numérique qui le constitue. La crypto-monnaie comme unique moyen d’acquisition Pour acquérir une image, une photo, une vidéo, un titre musical ou un texte, chacun garanti comme unique, l’acheteur devra d’abord convertir ses liquidités en crypto-monnaie basée sur la blockchain Ethereum. Ce protocole blockchain domine très largement le secteur des NFT. L’Ethereum porte aussi l’Ether -ou ETH- sa propre crypto-monnaie. On évalue sa part à 18% dans le marché mondial des crypto-monnaies. Si la maison de cognac Hennessy a choisi  de commercialiser des produits réels et de les doubler de leurs jumeaux numériques, certaines marques de luxe produisent des œuvres purement numériques en s’associant parfois avec des artistes. Par exemple, le parfumeur Guerlain, filiale de LVMH, a très récemment commandé 4 œuvres arts numériques à des jeunes artistes afin de les proposer aux enchères en NFT. La maison de mode Gucci, filiale du groupe de luxe Kering, a vendu pour sa part un sac virtuel  4 115 dollars alors que le modèle réel se commercialise 3 400 dollars.  Les NFT servent également de se connecter à l’univers des jeux vidéo, à l’instar de la maison Louis Vuitton qui propose le jeu sur mobile « Louis the game » à l’occasion des deux cents ans de la naissance de son fondateur où l’on peut récupérer des NFT. Un flou juridique sur le statut des NFT Avec les NFT, les marques de luxe peuvent créer des produits uniques et donc rares, ce qui est en adéquation avec  l’une des définitions du luxe. Les marques disposent dans le même temps d’un levier  de communication et marketing avant-gardiste, et peuvent séduire de nouveaux publics, plus jeunes et connectés. A ce stade, surfer sur la vague des NFT apparaît une belle opportunité tant pour les marques que pour les acheteurs, d’autant plus que l’avènement des métavers devrait dynamiser ce marché.  Reste que ce type d’investissement demeure extrêmement volatile et soumis à des régulations propres à chaque pays. En France, la question juridique du NFT se pose. Les maisons françaises de ventes aux enchères n’ont pas le droit d’en vendre sauf s’ils sont associés à une œuvre matérielle. D’autres questions se posent comme la difficulté d’établir une cotation, la mesure réelle de la valeur d’un fichier numérique et la propriété intellectuelle associée. En conclusion, les règles du jeu du domaine des NFT sont encore en cours d’élaboration.

By |2022-01-18T17:51:10+00:00January 18th, 2022|Scoop.it|0 Comments