Monthly Archives: January 2023

Marketing d’influence : 60% des influenceurs étudiés en anomalie

La plupart des influenceurs sont hors des clous. C’est ce que trouve l’Autorité de la concurrence qui a enquêté sur leurs pratiques commerciales. Selon ses constats, sur la soixantaine d’influenceurs qu’elle a ciblés depuis 2021, 6 sur 10 ne respectent pas la réglementation sur la publicité ni les droits des consommateurs. L’Autorité a ainsi engagé plusieurs procédures pour rappeler à l’ordre, voire sanctionner les fautifs. Protéger les plus jeunes consommateurs sensibles aux médias sociaux La Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) estime que face aux enjeux de protection des consommateurs, en particulier les plus jeunes, elle doit maintenir sa vigilance sur le secteur et intensifier ses contrôles. L’Autorité de la concurrence constate que le recours aux influenceurs pour promouvoir des produits ou des services s’est fortement développé, notamment pour que les entreprises touchent les jeunes consommateurs qui sont attentifs aux réseaux sociaux. Les contrôles ont visé des influenceurs ayant beaucoup d’abonnés ou signalés par les consommateurs Les services de la DGCCRF ont contrôlé plus d’une soixantaine d’influenceurs et d’agences depuis 2021, actifs dans la promotion de produits et de services. Il s’agit de produits tels que les compléments alimentaires, les programmes « minceur », les cosmétiques, ou les services de trading ou de paris en ligne. Les contrôles ont visé des influenceurs disposant d’un nombre très significatif d’abonnés ou faisant l’objet de signalements par les consommateurs. Les services ont constaté que les pratiques de 60 % des influenceurs contrôlés présentaient des anomalies par rapport à la règlementation. Les influenceurs en anomalie ne respectaient pas les règles relatives à la transparence du caractère commercial de leurs publications. Parmi eux, certains ont également trompé les consommateurs sur les propriétés des produits vendus avec de fausses allégations anti-covid, des produits bio ou naturels qui ne l’étaient pas ou ont promu des produits ou services risqués, notamment dans le domaine des paris sportifs, en s’affranchissant des règles encadrant ces produits. Des agences d’influenceurs créent une fédération professionnelle, l’Umicc Lire la suite Des promotions non autorisées sont les cas les plus graves Dans les cas les plus graves, certains influenceurs ont réalisé des opérations de promotions non autorisées, comme celle de l’utilisation du compte de formation professionnelle (CPF) pour récupérer des espèces ou des cadeaux, et donc détourner de l’argent dédié à la formation, ou celle d’injections à visée esthétique par des esthéticiens et des non professionnels de santé. Enfin, certains influenceurs pratiquant le « dropshipping » oublient les régles associées, notamment leurs obligations en tant que vendeur vis-à-vis des consommateurs. Une promotion masquée peut être punie de 2 ans d’emprisonnement et de 300 000 € d’amende Les services de la DGCCRF ont engagé plusieurs procédures afin que les contrevenants soient sanctionnés. Selon la gravité, cela ira de l’avertissement jusqu’à la transmission d’un procès-verbal d’infraction au procureur de la République. Quand le caractère commercial d’une publication est masqué, les actions de promotion peuvent être punies de 2 ans d’emprisonnement et jusqu’à 300 000 € d’amende. Comme les acteurs traditionnels du secteur publicitaire, les influenceurs doivent respecter l’ensemble des règles s’appliquant aux publicités. Ils doivent par exemple indiquer si leur publication a un caractère commercial. Ils doivent aussi respecter les interdictions de publicité sur le tabac, alcool, médicaments, produits dangereux. La DGCCRF considère que certains influenceurs ont  une appropriation encore insuffisante des régles qui s’appliquent en matière de publicité. Encadrement des influenceurs, une consultation publique lancée par le gouvernement Lire la suite Une consultation publique ouverte jusqu’au 31 janvier sur marke.org Pour rappel, Bruno Le Maire, Ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, a lancé une consultation publique jusqu’au 31 janvier sur le site make.org. Cette consultation propose à tous les Français de s’exprimer sur 11 mesures réparties en quatre thématiques : les droits et obligations des influenceurs, la propriété intellectuelle, la protection des consommateurs et la gouvernance du secteur. Il est recommandé de comparer les prix et les caractéristiques des produits avant de commander La DGCCRF recommande aux consommateurs d’être vigilants quant aux annonces proposées sur les réseaux sociaux et promues par des influenceurs. Elle demande de prendre le temps de la réflexion et de ne pas succomber à un achat compulsif, de bien comparer les prix et les caractéristiques des produits entre plusieurs sites avant de commander et de faire jouer la concurrence. Enfin, si l’identité et les coordonnées du vendeur (avec adresse de contact, et un mail ou numéro de téléphone) ne figurent pas sur le site de e-commerce promu par un influenceur, la DGCCRF déclare qu’il est préférable de ne pas acheter sur ce site. La DGCCRF a par ailleurs mis en place sur sa plateforme SignalConso, une rubrique dédiée aux pratiques commerciales déloyales sur les réseaux sociaux, et invite les consommateurs lésés à y laisser un signalement.

By |2023-01-24T17:56:11+00:00January 24th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Train : Eurostar absorbe Thalys après un passage à vide historique

Après un retard de quelques années dû à la crise du Covid-19, la fusion entre Eurostar et Thalys est définitivement enclenchée. Les deux filiales de la SNCF - la première dirigée vers Londres et la seconde focalisée sur l'axe Paris-Bruxelles-Amsterdam - vont bientôt faire cause commune sous bannière unique, conformément au souhait de la SNCF exprimé dès septembre 2019 , puis au feu vert communautaire de mars 2022. A terme, le projet est ambitieux, puisqu'il s'agit de forger « la première entreprise ferroviaire internationale à grande vitesse », desservant cinq pays européens. Une réponse à Trenitalia et Renfe, désireux de piocher des trafics au départ de l'Hexagone. Mardi, la SNCF a ainsi annoncé la fin prochaine de la marque Thalys, qui avait effectué son lancement commercial à la mi-1996 sur Paris-Amsterdam. La signalétique Thalys sera recouverte au troisième trimestre sur les 51 rames TGV par un flocage au nom d'Eurostar, un blason plus porteur dans une stratégie de croissance des trafics. « En Amérique du Nord ou en Asie, la marque Eurostar est par exemple plus connue que la marque TGV », explique Gwendoline Cazenave, la directrice du nouvel Eurostar, détenu à 55,7 % par SNCF Voyageurs, après réaménagement du capital. Intégration très progressive « Après une entreprise belge et une autre britannique, nous devenons une entreprise européenne et internationale, avec des équipes à Londres et à Bruxelles », détaille la dirigeante, une ancienne du TGV Atlantique. Pour autant, l'opérateur ferroviaire, qui compte 2.200 salariés issus de 39 nationalités, a prévu un chemin d'intégration très progressif. Les deux couleurs d'origine des rames, le rouge rubis de Thalys et le bleu et jaune propre à Eurostar, sont pour l'heure maintenues, de même que les aménagements intérieurs des rames, signées Alstom pour le premier et Siemens pour le second. Le système de distribution des billets et une appli commune, le nerf de la guerre pour fidéliser la clientèle, sont prévus au troisième trimestre. Sur le plan du trafic, le nouvel attelage Eurostar-Thalys revient de loin, avec la crise sanitaire qui a failli remettre les compteurs à zéro. Alors que l'objectif avoué de la SNCF était de tendre vers un volume total de 30 millions de voyageurs annuels à horizon 2030 (contre 18,5 millions en 2019), la pandémie a ravagé ces plans. A lui seul, Eurostar a été privé de 95 % de son activité normale pendant quinze mois, avec une seule fréquence quotidienne Paris-Londres, tandis que de nombreux emplois basés à Bruxelles ont versé dans le télétravail contraint.

By |2023-01-24T17:53:14+00:00January 24th, 2023|Scoop.it|0 Comments

TikTok : la plateforme peut choisir de rendre une vidéo virale

Temps de lecture : 2 min Les adolescents passent jusqu'à plusieurs heures de leurs journées sur TikTok. Et pour cause, l'application offre un nombre infini de vidéos et propose même aux internautes une sélection de contenus personnalisés. Comme les fameuses vidéos « Pour toi », qui s'appuient sur les personnes que l'utilisateur suit et les posts qu'il a appréciés, mais pas seulement… Selon le magazine américain Forbes, les employés de TikTok ont le pouvoir de « pousser » certaines vidéos. Citant d'anciens et d'actuels salariés de l'entreprise, Forbes affirme ainsi que certains employés peuvent tronquer manuellement l'algorithme de la plateforme pour mettre en avant certains contenus dans la rubrique « Pour toi » d'un très large public et ainsi rendre la vidéo virale et lui permettre d'atteindre un certain nombre de vues. Une pratique connue en interne sous le nom de heating, soit « chauffage ». PUBLICITÉ Toujours selon Forbes, qui a eu accès à des documents internes de l'entreprise, une note intitulée « TikTok Heating Policy » indiquerait que les employés peuvent utiliser cette méthode pour « attirer des influenceurs » et « promouvoir des contenus diversifiés », mais aussi pour « pousser des informations importantes » et « promouvoir des vidéos pertinentes qui ont été manquées par les algorithmes de recommandation ». La peur d'une dérive politique Cette pratique est ainsi régulièrement utilisée pour mettre en avant le contenu de certaines marques, influenceurs ou artistes afin de les inciter à nouer un contrat de partenariat ou de les fidéliser. Plus anecdotique, certains employés ont aussi usé de ce privilège pour faire gonfler le nombre de vues de leurs propres vidéos ou de celles de leurs proches. Forbes craint toutefois que cette fonction puisse aussi être utilisée à des fins politiques, pour valoriser des contenus favorables au régime chinois et limiter la diffusion des discours contestataires, alors même que TikTok a déjà admis avoir eu recours à la censure. Suite à la publication de ces révélations, la plateforme s'est toutefois engagée à identifier les vidéos « chauffées » comme telles.

By |2023-01-23T18:49:19+00:00January 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

A Davos, l’optimisme l’emporte sur les crises

Etonné et heureux d'avoir échappé à la catastrophe. C'est l'impression qui a dominé le 53e Forum économique mondial, tenu à Davos avec près de 3.000 participants du 17 au 20 janvier. Au point que Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI, s'est sentie obligée de tempérer l'optimisme à la fin du Forum : « Ce n'est pas parce que ça va moins mal qu'on le craignait que ça va bien. » Car le monde affronte une « polycrise ». Une crise tout à la fois climatique, géopolitique , sociale… Après avoir été une surprise, la guerre en Ukraine est désormais une donnée. L'énergie est revenue comme une obsession dans les discussions, de la sécurisation des approvisionnements jusqu'à la nécessité d'accélérer la transition vers des sources vertes . L'inflation a aussi été très souvent évoquée. L'ancien ministre américain des Finances, Larry Summers, l'un des rares à avoir prévu la flambée de l'an dernier, tire la sonnette d'alarme sur le risque de résurgence après l'accalmie enregistrée dans les derniers chiffres. Rien n'est sûr aujourd'hui, sur les prix comme sur le reste. Ce qu'un grand patron français résume crûment : « Ça vasouille un peu ici. » Ce qui n'empêche pas les dirigeants d'entreprise de parler sans cesse de « résilience »… et d'agir. Pour diversifier leurs chaînes de production. Pour attirer, former et retenir leurs salariés. Pour explorer encore de nouvelles pistes du numérique. Des hommes en colère Contrairement à ce qui est souvent raconté, les participants du Forum s'inquiètent depuis longtemps des changements climatiques. Mais en font-ils assez ? Le ton monte sur le sujet. Antonio Guterres, le secrétaire général des Nations unies, a parlé de « grand mensonge » de certains pétroliers qui savaient depuis longtemps que « leur produit phare abîme la planète », demandant même qu'ils soient poursuivis en justice comme les fabricants de cigarettes. L'ancien président américain Al Gore, lui, s'est énervé en constatant que malgré les beaux discours, « les émissions montent encore » ! Dans une diatribe impressionnante de huit minutes, il évoque tour à tour les 162 millions de tonnes de gaz à effet de serre envoyés chaque jour dans la troposphère, son accord avec la jeune activiste suédoise Greta Thunberg, qui manifeste contre le chantier de mine de charbon en Allemagne, « l'échec complet » d'une Banque mondiale dirigée par un dirigeant qui nie les changements climatiques, la nomination du patron d'un grand groupe pétrolier comme président de la prochaine COP , la nécessité de mettre les jeunes dans la boucle… Jamais les murs du Palais des Congrès n'ont dû vibrer autant depuis les discours tonitruants de Viktor Tchernomyrdine, Premier ministre russe dans les années 1990. Tonnerre d'applaudissements. 

By |2023-01-23T18:39:02+00:00January 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Web 3 : entre gouffres et émergence

Dubai a la stratégie metavers la plus ambitieuse du monde, décrite ici. Et Singapour a modélisé la ville en 3D. Côté marques, Starbucks, Nike et Mc Do ont fait leur courbe d'apprentissage. 7 milliards ont été investis dans le metavers en 22. Le sujet évolue des plateformes de jeu au concept de metavers, puis à l'IA. Apple pourrait créer l'événement en mars prochain en présentant son Device de réalité virtuelle et augmentée (le teaser fait du bruit). Mais la pomme aurait du retard, (cf cet article). L'année 2022 a été très animée avec l'Ethereum Merge, en septembre 22, qui a réduit les coûts énergétiques de 99 %. "Aujourd'hui, Youtube et Netflix consomment davantage d'énergie qu'Ethereum et la blockchain" estime Christian Waitzinger, CEO de Plan.net. L'art et la mode au premier plan Crystal est un projet de NFT dynamique, exposé dans un musée :  le cristal grossit en fonction du nombre de transactions. De son côté, le chausseur Christian Louboutin a donné un proof of attendance protocol (POAP) aux personnes qui ont participé à son défilé à la Tour Eiffel en septembre dernier (voir ce papier) : un token, endossé par la présence physique à l'événement. Ambush, la marque japonaise de streetwear,  a mené un partenariat avec Azuki pour une collection spéciale (voir cet article) : les sweats de la marque de sportswear portent un code qui les relie au NFT d'authentification. Parmi ceux qui ont fait vraiment du CA dans ce nouvel univers, Tiffany, qui a vendu en une minute tous ses pendentifs "NFTiff" crypto punk. 9DCC intègre des chips dans ses vêtements, pour une expérience dans le monde réel, où il faut porter le t-shirt dans le monde réel pour gagner des NFT, diffusée à la foire d'art contemporain Art Basel (voir ici) . De son côté, Nike investit dot swoosh, le 14 novembre 2022 , et l' annonce ainsi : "Une nouvelle communauté digitale inclusive. La plateforme a son domaine, welcome.swoosh.nike, pour garantir un univers de confiance. Les membres pourront collectionner et éventuellement co-créer des créations virtuelles, comme des chaussures virtuelles  ou du sportswear (à porter dans les mondes virtuels). La plateforme est encore dans sa phase beta. En 2023, elle va grandir pour devenir une plateforme diverse et équitable. La première collection co-créée va voir le jour en 2023. Les personnes qui auront co-créé les produits auront des royalties sur leurs ventes. Plus proche de nous, Lacoste a lancé son magasin virtuel, où on peut explorer les lands, cliquer sur les tickets crocodile, et accéder au magasin. La marque a aussi créé, en octobre dernier, ses avatars crocodile, ci-contre, en co-création avec le public (voir cet article). Mais les personnes qui n'ont pas de NFT Lacoste sont quand même les bienvenus. Le marché accueille aussi des initiatives en CRM : les NFT EZU sont connectées à un programme de fidélité, mais aussi à des services de santé mentale... Le Web 3 regorge d'initiatives dans les secteurs de passionnés, la mode, donc, mais aussi le sport. Le sport le jeu et la musique se déchainent La plateforme de NFT pour athlète Fantium explique ainsi sa mission : "With FANtium, athletes get the opportunity to build a stable financial foundation by tokenizing part of their expected prize money. This allows them to fully concentrate on what is important: their sport." Dans le domaine de la musique, le fondateur d'Ethereum a lancé Soulbound Token, en septembre 2021, avec un système d'identité non transférable (voir cet article). "L'identité non transférable peut être utilisée aussi dans les domaines de la santé et du travail. Mais c'est un système controversé, car il repose sur la confiance." explique Christian Waltzinger. The otherside est un metavers lancé en avril 21, qui permet à 10 000 joueurs de jouer en simultané . Ses fondateurs (qui ont créé les fameux singes Bored Apes) veulent que l'univers soit "un metavers natif, comme Roblox, mais pour les adultes." les images de Bored apps peuvent être commercialisées et sont animées. Diffusée il y a 8 mois, la bande annonce (voir ci dessous) a déjà 728 000 vues,  et elle utilise la musique des Doors. La vente de terrains a démarré le 30 avril 2022 et a déjà généré 20 M $.

By |2023-01-23T18:18:10+00:00January 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

This Can Cause Crypto to Go to Zero and Nobody Is Talking About It | by Pavle Marinkovic | Yard Couch | Jan, 2023

Wasn’t it weird timing when Binance’s CEO Changpeng Zhao questioned FTX’s financial health, got their clients to move funds out, and then acted as if he was going to buy the company? And then, you see this at the end of the year: “Binance’s market share of bitcoin trading volume rose to 92% by the end of 2022” (Coindesk) If any major project held 92% of all their coin, people would go crazy. But for some reason, when Binance has the monopoly on Bitcoin, no one bats an eye. Is it just spreading FUD? Think about it. What happens if Binance goes down? Last year we had so many crypto companies going bankrupt: Celsius, Voyager Digital, 3AC, FTX, BlockFi, and so many other disappointments. This cascading effect would be nothing compared to Binance’s fall. Do you think Binance is too big to fail? That’s what we thought of FTX and look what happened. CZ later went on to say: “For most people, for 99% of people today, asking them to hold crypto on their own, they will end up losing it” (Twitter Space discussion on the 14th of December) Just a couple of hours earlier he told his staff they were in for a bumpy ride. And you know why he said that? To avoid more funds being taken off of his exchange after withdrawals in just a week in December reached around $3.6 billion. When the entire mantra of crypto is “not your keys, not your coins”, here comes the largest exchange in the world to say otherwise. An exchange should be a place to transact, not a place to store your crypto. Do you know what happens to all the money in these institutions when they collapse? Gone. Sadly, Binance is the crypto market today. The stats speak for themselves. Think about it this way. If one country had 92% of the bitcoin mining rigs, would you say the blockchain is secure? Then, one day, some policy changes, and only 8% of the capacity is left. Bitcoin will be worth $300 in a second. And no, people will not be as eager to layer in as they are now. We need regulations In 2021 crypto scammers stole more than $14 billion in cryptocurrency, a 79% rise from the previous year. Chainalysis hasn’t released its 2022 report yet, but with all the crazy things that happened, we might expect it to be even higher. There’s nowhere to go when these illicit activities impact customers. We’re all left in despair. In another article, I wrote about investing in crypto insurance as a way to make people feel safer in the space and increase adoption. Why can’t we have similar insurance policies as traditional markets already have? We should be able to create something similar to: FDIC in the US FSCS in the UK FDGE in Spain And so on.

By |2023-01-23T18:16:06+00:00January 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Polytechnique : LVMH renonce à son bâtiment, mais pas à son projet de recherche

VMH (propriétaire des « Echos ») renonce à installer son centre de recherche en bordure de l'école Polytechnique, mais pas à son projet avec l'école. « Ce choix ne remet pas en cause le partenariat de recherche » avec le numéro un du luxe, souligne l'X, dans une déclaration commune avec l'Institut polytechnique de Paris. Les travaux de recherche portant sur les matériaux durables « seront mis en oeuvre », insiste l'école, et les échanges sur les autres thématiques de recherche - data, intelligence artificielle et sciences du vivant - « vont également se poursuivre ». Le partenariat de recherche est évalué à 2 millions d'euros par an pendant cinq ans. Dans une déclaration à l'AFP, LVMH a annoncé qu'il s'installerait sur un terrain « en dehors du plateau de Saclay ». Le conseil d'administration de Polytechnique avait donné, en novembre, son feu vert à l'implantation du groupe en bordure du campus, situé dans l'Essonne. Mais des élèves et anciens élèves s'y opposaient. Un projet « transposable par hélicoptère » Ce projet est « complètement transposable » , confiait alors Jean-Baptiste Voisin, directeur de la stratégie du groupe de luxe et secrétaire général de l'Association des anciens élèves de l'X - « vous le prenez par hélicoptère, vous le déposez où vous voulez ». Le projet du numéro un mondial du luxe, baptisé LVMH Gaia, devait regrouper 300 chercheurs sur une surface de 22.500 m². Il avait été annoncé officiellement en juillet. Dans un communiqué, les opposants réunis dans le collectif « Polytechnique n'est pas à vendre ! » et La Sphinx, association d'élèves et anciens de Polytechnique, se sont félicités de la décision, un an après le renoncement de Total . L'Ecole polytechnique et l'Institut Polytechnique de Paris vont désormais partir à la recherche d'autres acteurs pour « développer le parc d'innovation » en bordure de l'X. « Le développement [de ce parc] fait partie des objectifs fixés par l'Etat pour les cinq ans à venir. Il nous faut des partenariats avec des entreprises », affirmait Eric Labaye, dans une interview aux « Echos », en novembre. Le président de l'X et d'IP Paris déclarait alors « discuter avec au moins la moitié du CAC 40 ».

By |2023-01-23T17:58:39+00:00January 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

NFT, un marché divisé par dix en douze mois

mpossible de tirer le bilan 2022 des NFT sans scinder l'année en deux. Dans son rapport annuel, le site référent DappRadar rapporte une hausse de 0,4 % en valeur du marché sur douze mois, à 24,8 milliards de dollars. Contre-intuitif ? En réalité, le premier trimestre a porté la moitié des ventes (12,4 milliards) et le deuxième un tiers (8,4 milliards), avant le « crypto-krach » de juin. Puis les NFT ont décroché, dans le sillage du marché crypto, pour atteindre 1,2 milliard les trois derniers mois ; un dixième du premier trimestre. Il est aussi difficile de mesurer ce jeune marché en le comparant à l'année d'avant. L'essentiel des volumes en 2021 avait été réalisé au troisième trimestre (11 milliards de dollars) et au quatrième (12,2 milliards). Les NFT ont donc connu un temps fort d'une année, à cheval entre 2021 et 2022. Les volumes repartent à la hausse S'agissant des volumes en 2022, la tendance est la même à un détail près : une reprise observée au dernier trimestre avec 11 millions de transactions d'octobre à décembre, contre 8,7 millions entre juillet et septembre (et 28 millions de janvier à mars). Cette reprise des échanges - certes, de moindre valeur qu'en 2021 - est corrélée à la bonne tenue du nombre de traders de NFT . Au deuxième semestre, en pleine crise crypto, ils étaient presque autant (5,2 millions) qu'au premier, alors en pleine euphorie. « Nous attendions une reprise des volumes en mars, le marché a plusieurs mois d'avance », note Jean de Nicolaÿ, président du Syndicat des NFT . Pour lui, ils sont poussés par les jetons de « gaming , d'art et de collection ». « La principale raison qui explique pourquoi de nouvelles personnes ont voulu entrer sur le marché des NFT est la baisse des prix des cryptomonnaies en 2022 », analyse DappDadar. La division par trois de la valeur de la monnaie d'échange sur ce marché, l'ether, a sonné l'heure des soldes pour les NFT. De Renault au Bored Ape Yacht Club En parallèle, les initiatives de plateformes (Reddit, Instagram, Spotify…) et encore plus, de marques (Renault, PMU , Nike …), et même Donald Trump , ont donné un vernis grand public à ces NFT. Conçus comme des outils marketing fédérant des communautés de fans, ceux-là ne sont pas onéreux et n'ont donc pas entretenu la valorisation du marché, mais l'ont popularisé. « Ils touchent une population de plus en plus diverse et on sent de moins en moins de défiance à leur égard », observe Jean de Nicolaÿ.

By |2023-01-23T17:57:15+00:00January 23rd, 2023|Scoop.it|0 Comments

Uber Travel débarque en France

En mai dernier, Dara Khosrowshahi, le CEO de Uber, annonçait le lancement de Uber Travel, une fonctionnalité de l’application Uber destinée aux passagers, qui permet d’associer son compte Gmail ou Microsoft pour importer les détails de son voyage (vol, hôtel, location de voiture, restaurant) afin de créer automatiquement un itinéraire qui rassemble toutes ces informations. Les réservations individuelles sont organisées et regroupées en courses. L’application est capable d’ajuster l’heure de la prise en charge si un vol est retardé en fonction des nouvelles informations de réservation envoyées à l’adresse e-mail. Le but de cette fonctionnalité, désormais disponible en France, est bien sûr d’inciter les utilisateurs à ne se déplacer qu’en Uber. Dans certaines villes, les utilisateurs peuvent recevoir 10 % de cashback en crédit Uber Cash sur chaque course réservée via Uber Travel (l’offre est valable pour les utilisateurs qui ont un compte Uber, et qui réservent et effectuent leur trajet Uber Reserve, au plus tard le 30 avril 2023). Uber affirme que seules les réservations liées aux déplacements sont importées. Pour cela, la société travaille avec AwardWallet qui identifie les messages liés aux déplacements en recherchant des points de données spécifiques associés aux confirmations de réservation de voyages, tels que les noms des compagnies aériennes, les codes aéroport, les dates de départ et d’arrivée, etc. Une première étape vers une réservation de voyage en France ? Ces derniers mois, Uber a lancé de multiples fonctionnalités dans plusieurs pays dans le monde. Aux Etats-Unis, la société expérimente la réservation d’expériences, notamment une table au restaurant, des événements en direct et d’autres activités à travers son service Explore. Au Royaume-Uni, c’est la réservation de billets d’autobus, de train, d’avion et de chambres d’hôtels ainsi que la location de voitures qui sont testées. L’ambition de Dara Khosrowshahi est de « créer une expérience de voyage porte-à-porte sans faille ».

By |2023-01-20T17:56:42+00:00January 20th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Netflix retrouve de son lustre et dépasse 230 millions d’abonnés

L'année 2022 avait mal commencé pour Netflix, mais elle s'est terminée en beauté, avec plus de 230 millions d'abonnés. Le géant américain du streaming a annoncé jeudi à la clôture de Wall Street avoir recruté 7,7 millions de nouveaux abonnés au quatrième trimestre. Ce n'est certes pas autant que les 8,3 millions enregistrés un an plus tôt. Mais c'est bien mieux que l'objectif de 4,5 millions annoncé pour la période d'octobre à décembre. Le groupe confirme donc avoir remonté la pente en fin d'année , après avoir pour la première fois de son histoire perdu des abonnés au premier semestre. Netflix en a donc encore sous le pied. On aurait pu craindre que le leader du streaming voie ses perspectives s'épuiser. Que nenni. Le streaming ne pèse que 40 % du temps d'écran aux Etats-Unis et au Royaume-Uni, et Netflix moins de 10 %. « Nous pensons qu'à la fin, la vaste majorité du temps passé sur la télévision aura lieu via le streaming, ce qui devrait nous procurer une longue rampe de croissance alors que nous continuons à améliorer notre service », affirme le groupe dans la lettre aux investisseurs qui dévoile les résultats du quatrième trimestre. Cette croissance s'explique essentiellement par le succès des nouveaux contenus, notamment la série « Wednesday », la quatrième saison de « Stranger Things », qui ont tous les deux déjà dépassé un milliard d'heures passées devant l'écran, le documentaire « Harry and Meghan », qui est le deuxième le plus regardé dans l'histoire des productions Netflix, ou le film « Glass Onion ». Peu de cannibalisations avec le nouveau forfait Le chiffre d'affaires a crû de 4 % au quatrième trimestre, et même de 10 % en neutralisant l'effet de la variation des taux de change. Il s'élève à 31,6 milliards sur un an. Le résultat opérationnel a chuté au dernier trimestre en raison de l'appréciation du dollar, mais il est supérieur à l'objectif, et sur 2022, il s'élève à 6,4 milliards (ajusté de l'effet change et de 150 millions de dollars de coûts de restructuration). Aucun chiffre n'a encore filtré sur les premiers résultats du service à tarif réduit (6,99 dollars aux Etats-Unis) partiellement financé par la publicité , qui a été lancé en novembre. Il est trop tôt. Toutefois, Netflix assure que « le prix plus bas provoque une croissance incrémentale des abonnements ». De plus, « il y a eu très peu d'abonnés en provenance d'autres formules », autrement dit, l'offre bas de gamme n'a pas cannibalisé le haut de gamme à 15,50, voire 20 dollars - l'offre à 10 dollars est désormais plus difficile à trouver sur le site de Netflix aux Etats-Unis. Selon une enquête menée en décembre par la société Forrester Research, 36% des adultes américains veulent réduire leurs dépenses d'abonnement en 2023, dans un contexte de baisse du pouvoir d'achat et de risque de récession. C'est à la fois une menace pour le coeur de métier de Netflix, et l'occasion de développer de nouveaux modèles économiques.

By |2023-01-20T10:14:55+00:00January 20th, 2023|Scoop.it|0 Comments