HOSPITALITY LAB & PRACTICE FOR BRANDS

Blog2017-10-23T13:43:48+00:00

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

GDPR : L’hospitalité des marques fait loi en Europe.

En imposant aux marques de privilégier l’intérêt de leurs clients dans la gestion des données qu’elles détiennent, l’Europe fait de l’hospitalité le vecteur principal de leur croissance.

1. AUJOURD’HUI, LA CROISSANCE DES MARQUES PASSE PAR LA QUALITÉ DE LEUR RELATION CLIENTS.

Dans un monde digital, « Les Marchés sont des Conversations ».

Dès 1999, Doc Searls et ses co-auteurs avaient mis cette idée au coeur de leur “Clue Train Manifesto” (Manifeste des Evidences) (1), démontrant alors avec brio comment le développement du “capital relationnel” de la marque pouvait devenir le principal moteur de la croissance des entreprises.

L’arrivée des sites internet dans la fin des années 1990 avait eu en effet le mérite de faire prendre conscience qu’il pouvait se nouer une relation directe entre l’entreprise et ses clients, sans passer par un distributeur ; et que ces nouveaux liens produisaient énormément de données qu’il était probablement intéressant d’exploiter : ainsi, pour développer plus loin l’idée du “Clue Train”, lorsqu’il s’agit de générer une croissance durable des ventes et des profits, les meilleurs atouts de la marque sont sa légitimité à susciter des échanges autour de son coeur de métier (Conversation), son intelligence à les analyser (Curation), sa capacité à apporter des réponses adaptées aux besoins exprimés (Customization), et finalement son empathie relationnelle, propre à mettre le client en résonance avec la marque (Communion). Autant d’atouts qui précèdent dorénavant la simple « qualité des produits » mis au catalogue, autrefois le principal fer de lance des entreprises.
Une vision depuis partagée par Interbrand(2), qui dans sa publication annuelle du classement de la valeur des marques insiste sur le fait que “la croissance est la conséquence d’une stratégie claire et d’expériences exceptionnelles délivrées au consommateur”.
Voici donc venu le temps pour les marques soucieuses de croissance durable de passer un nouveau contrat relationnel avec leurs consommateurs, où l’achat et la livraison du produit n’est plus la fin mais le début de la relation : un contrat qui couvre d’abord l’usage, et l’expérience qui l’accompagne. Un contrat qui est aussi l’occasion de proposer de nouveaux moments de consommation, de nouveaux services, qui sont autant de chiffre d’affaires supplémentaire pour les marques. Mais un contrat relationnel d’abord fondé sur le respect de l’intérêt du client, notamment en matière d’utilisation de ses données.

 

2. GDPR : UNE RÉGLEMENTATION POUR SAISIR DE NOUVELLES OPPORTUNITÉS DE CROISSANCE.

Selon une étude récente de la Commission Européenne(3), 72% des Européens s’inquiètent en effet de laisser trop de données personnelles aux entreprises, souvent à leur insu, et surtout de ne pas en recevoir de réelle contrepartie. D’ailleurs, la connaissance plus précise du client semble ne faciliter en rien la capacité de l’entreprise à mieux cibler ses offres : selon tous les indicateurs(4), le taux d’ouverture des mails diminue alors que les désabonnements (opt-out) augmentent, ce qui fragilise largement la rentabilité des investissements lourds consentis dans le CRM.
La Commission souligne également que le marché en ligne est constitué à 57% d’échanges avec des opérateurs américains, alors que seulement 4% des échanges se font au travers d’opérateurs pan-européens. Elle estime que si les 100 plus grosses entreprises Européennes faisaient un usage judicieux de leurs données clients, le PNB Européen pourrait s’octroyer 1,9% de progression supplémentaire d’ici 2020, soit plus de 200 Milliard d’Euros de gain potentiel.
C’est avant tout à cette opportunité de croissance que la GDPR s’attaque : permettre une meilleure utilisation des données pour les entreprises grâce à un consentement avéré des consommateurs, favoriser les échanges intra-européens au sein d’un univers mieux sécurisé. Loin d’être une contrainte, la GDPR est une chance de développement de nouvelles sources de revenus pour les marques européennes : elle conduit à un modèle de croissance durable rendu possible par une approche choisie et non plus subie de la consommation. Avec la GDPR, les marques doivent négocier avec chacun de leurs clients un contrat relationnel : elles doivent se mettre à l’écoute, comprendre les besoins, proposer leurs services, et définir les modalités de la relation ; le tout dans la transparence ( accès aux données, droit de modification) qui établit la confiance, l’attachement. Les marques deviennent alors attachantes dans le bon sens du terme, et c’est de cet attachement que nait la croissance durable.
C’est à ce nouveau modèle relationnel qu’appellait lui-même Doc Searls dans son “Clue Train Manifesto” : il lui avait même trouvé un nom, la VRM (Vendor Relationship Management). Une approche basée sur le consentement avéré du client vis à vis de ses fournisseurs (vendeurs) avec un postulat simple : “un consommateur libre a plus de valeur qu’un consommateur captif – pour lui-même, pour les marques et pour l’économie en général”.
Encore faut-il s’entendre sur la définition du consommateur “libre”. Searls le définit en cinq points :
1. Il entre en relation avec les marques de manière indépendante et sans contrainte.
2. Il est le point d’intégration de sa propre donnée (c’est lui seul qui peut relier sa donnée à sa personne).
3. Il a le contrôle de la donnée qu’il génère et collecte. Il décide de ce qu’il veut partager, à qui et comment.
4. Il définit son propre niveau d’engagement avec les marques.
5. Il est libre d’exprimer ses exigences et ses intentions en dehors du contrôle de toute entreprise.
C’est ce consommateur “libre” que la GDPR souhaite aujourd’hui promouvoir, afin d’en faire le vecteur de croissance de l’économie.

3. L’HOSPITALITE DES MARQUES, PRINCIPAL VECTEUR DE LEUR PROPRE CROISSANCE.

Accueillir un consommateur “libre” est sans doute une perspective qui effraie bon nombre de marques, tant elle ont été construites sur la notion d’un marketing manipulateur et insidieux, capable d’influencer jusqu’aux émotions pour enfermer les clients dans un tunnel de vente dont la seule issue est l’achat du produit. Avec la GDPR, ce n’est plus le produit qu’il va falloir vendre, c’est la marque qui doit apprendre à se faire acheter. Et pour cela, il va falloir qu’elle se montre hospitalière vis à vis de ses clients : bienveillante, humaine et proche.
Le produit devient simplement la porte d’entrée à la marque, celui qui va forger les impressions de la première rencontre, et donc le début (et non la fin) de l’histoire. Le produit n’est plus qu’un prétexte, c’est la marque qui devient le réel support de l’expérience pour le consommateur : c’est d’ailleurs à elle qu’il va naturellement s’adresser s’il a besoin d’assistance ou s’il a simplement des remarques à formuler. À la marque de se montrer engageante, accueillante, généreuse et humaine pour fidéliser le consommateur au-delà du premier produit, et pour entretenir une relation proche, intime, qui permettra de continuer à vendre sans qu’il soit besoin de déployer la coûteuse armada publicitaire du premier jour : avoir une stratégie à long terme d’entretien de la relation, plutôt que de s’épuiser dans des efforts permanents de recrutement.
Autant le “tunnel de vente” était indifférencié et anonyme, donc étranger à toute notion d’hospitalité, autant le “cycle de décision d’achat” est personnalisé et fait appel à la relation humaine : c’est de la capacité de la marque à accueillir que dépend la fidélisation du client, et encore plus, sa propension à devenir activement promoteur vis à vis de ses pairs. Pour le dire différemment, c’est du niveau d’hospitalité de la marque que va découler l’amplitude de la réalisation du cycle d’achat, et donc le montant de la valeur créée.
Autant le “tunnel de vente” s’envisageait dans un temps le plus court possible, avec l’espoir de limiter la durée d’exposition nécessaire pour déclencher l’achat afin de réduire les coûts, autant le “cycle de décision d’achat” s’inscrit dans la durée la plus longue possible afin de maximiser les revenus. En se plaçant dans une notion de permanence, on met forcément en exergue la qualité de l’hospitalité, seule capable de générer de la pérennité dans la relation.
Plus le consommateur progresse avec la marque, plus la marque fait preuve de « disponibilité » vis à vis des demandes du consommateur, plus se crée la confiance dans la relation, le consommateur récupérant de plus en plus de valeur d’usage en retour de sa relation avec la marque, la marque obtenant de plus en plus de “permissions” qui lui permettent d’aller encore plus loin dans son service du consommateur.
C’est bien là le cercle vertueux de l’hospitalité des marques : un marketing “on demand” (inbound marketing), un marketing de l’échange, de la confiance, de la permission, du partage de la valeur, où les clients sont aussi des hôtes ; un marketing qui se définit d’abord par rapport au client pour qu’il puisse adopter lui-même la marque, la faire sienne et en devenir à son tour le porte-parole…
Alors que la GDPR fait des marques le gibier de consommateurs devenus madrés, l’hospitalité est la meilleure réponse pour faire de ces mêmes marques les plus désirables des proies : avec bienveillance, humanité et intimité. Assurant ainsi la pérennité de leur croissance.

4. QUELLES APPROCHES POUR LES MARQUES FACE A LA GDPR ?

Ce serait peine perdue pour les marques que de se contenter de « mettre en conformité » leur bases de données tout en espérant garder les mêmes pratiques relationnelles. Car la GDPR est d’abord une invitation à renverser ses pratiques relationnelles pour faire montre d’hospitalité vis à vis de ses clients ; et c’est ce renversement d’attitude qui est lui même porteur de croissance pour les marques. Avec la GDPR, l’hospitalité ouvre pour les marques de nouvelles perspectives de croissance.
Une étude publiée en Mai dernier par le gouvernement Britannique4 s’était alarmée sur le fait que seulement 30% des grandes entreprises du pays avaient commencé à prendre les mesures nécessaires à la mise en conformité de leurs pratiques d’utilisation des données, alors que la transcription dans la loi Britannique vient d’être réalisée en ce mois d’Août, et qu’elle survivra au Brexit. Les autres pays feront-ils preuve de la même insouciance, par rapport à une échéance qui dans la plupart des pays européens, a été fixée à Mai 2018 ?
La GDPR transforme radicalement la manière dont les entreprises utilisent les données. Il va falloir arrêter d’acheter des listes d’adresses, et même se débarasser des listes qu’on aura pu acheter auparavant. Contacter un client exigera d’avoir les permissions nécessaires, sauf à s’exposer à des amendes prévues pour atteindre jusqu’à 4% du chiffre d’affaires.
Il n’y aura donc pas d’échappatoires.
Mais n’est-ce pas justement l’opportunité d’une prise de conscience salutaire dans le futur de la relation client ? Quelle marque aujourd’hui a encore besoin d’avoir accès à des millions de noms dont simplement un infime pourcentage montre un intérêt pour ses propositions ? Ne vaudrait-il pas mieux établir une véritable relation avec moins de clients mais qui ont un véritabe intérêt à avoir un dialogue, un échange, une conversation avec la marque ?
N’est-il pas temps, tout simplement, que les marques apprennent à devenir hospitalières vis à vis de leurs clients ?
Et si la GDPR n’était qu’un manifeste pour l’hospitalité des marques ? Une manière de sauver les marques traditionnelles à l’heure du digital ? La dernière opportunité à saisir avant liquidation ou reprise par les acteurs de la nouvelle économie ?
En développant leur hospitalité pour se mettre en conformité avec la GDPR, ce n’est pas tant l’amende que les marques vont éviter, c’est leur futur qu’elle vont assurer.
Aucune raison d’attendre. Embrassons la GDPR en développant l’hospitalité des marques (5).

 

 

(1) Le Cluetrain Manifesto (Manifeste des évidences) est un texte rédigé par Rick Levine, Christopher Locke, Doc Searls, et David Weinberger. Il est d’abord diffusé sur le web en 1999 comme un ensemble de quatre-vingt-quinze thèses, puis est publié sous forme de livre en 2000 avec les thèses prolongées de sept essais. https://www.amazon.com/Cluetrain-Manifesto-End-Business-Usual/dp/0738204315
(2) Etude 2016 Interbrand : http://interbrand.com/best-brands/best-global-brands/2016/
(3) Etude de la Commission Européenne : https://ec.europa.eu/commission/publications/why-we-need-digital-single-market_en
(4) Citée par Tanya Joseph dans le magazine Marketing Week (UK) du 7 Août 2017, New data laws are a chance to reset customer relationships : https://www.marketingweek.com/2017/08/07/tanya-joseph-data-law/
(5) Cf, “Manifeste pour l’Hospitalité des Marques”, Georges-Edouard DIAS, Edition Netexplo : https://www.amazon.fr/dp/2954667230/

Avec ses « live NFT », le français eShot Labs crée les NFT les plus rapides de l’Ouest

By |September 21st, 2022|Categories: Scoop.it|

C'est le genre de projet qui redonne espoir dans les NFT. Les jetons non fongibles ont vu leurs volumes s'effondrer depuis cet été, mais à l'ombre des collections spéculatives qui ont défrayé la chronique, des innovations techniques tentent de leur donner un nouvel élan. C'est le cas d'eShot Labs, une start-up française qui crée des NFT issus de flux vidéo en direct et ce, en une fraction de seconde, et sans besoin de compétences techniques. La jeune pousse officialise son lancement ce mardi. Elle est adossée à Kima Ventures - le fonds de Xavier Niel -, Ventech, Andurance Ventures et une trentaine d'investisseurs individuels dont le patron de Coinhouse Nicolas Louvet ou celui de Betclic, Nicolas Béraud. Ils ont apporté 3,5 millions d'euros au projet, « sur la base d'une idée résumée en cinq slides », aime à dire son fondateur, Fergus Leleu. Il est associé à Jean-Baptiste Kempf , rencontré chez Shadow (PC de gaming dans le cloud), surtout connu pour avoir été le patron de l'incontournable lecteur vidéo VLC. Devenir une brique des dispositifs marketing La plateforme d'eShot Labs cible le B2B, notamment les directions marketing, les agences de pub et le secteur événementiel. « Nous voulons nous intégrer dans les stratégies globales de communication » indique Fabien Arneodo, directeur marketing de la start-up. Le rôle d'eShot Labs est de simplifier la création de NFT au maximum.

Innovafeed lève 250 millions pour devenir le leader des protéines à base d’insectes

By |September 21st, 2022|Categories: Scoop.it|

Innovafeed accélère sa mue. Pour conforter son statut de poids lourd mondial des protéines à base d'insectes, la start-up annonce avoir bouclé une levée de fonds de 250 millions d'euros. L'opération a été menée avec le fonds souverain Qatar Investment Authority (QIA) , adossé aux investisseurs historiques de l'entreprise, Creadev, le family office de la famille Mulliez, et Temasek , fonds souverain singapourien. Future French Champions, ABC Impact, IDIA Capital Investissement et Grow Forward sont également associés au tour de table. A noter que 15 % du montant, soit 38 millions d'euros, sont contractés en dette grâce à un crédit syndiqué, c'est-à-dire accordé par une association de partenaires bancaires regroupant la Caisse d'Epargne Hauts-de-France, le groupe Crédit Agricole, BNP Paribas, Arkéa et la Société Générale. Tour de table XXL Pour Innovafeed, ce nouveau tour de table XXL, le second après celui de 120 millions d'euros réalisé en novembre 2020, marque un tournant. Il signe en effet aussi l'entrée des géants américains de l'agroalimentaire Archer-Daniels-Midland Company (ADM) et Cargill, au capital de l'entreprise. Selon Clément Ray, si ces prises de participation n'excèdent pas « 5 % du capital », elles témoignent en revanche du partenariat solide engagé avec les deux géants, « pour la première fois co-investisseurs au sein d'un même projet technologique », selon le dirigeant.

Digital et Data, leviers d’action des entrepreneurs d’île de France

By |September 18th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le digital et la Data portent deux des lauréats du Prix EY de l’Entrepreneur de l’Année 2022 pour la région Île-de-France qui s’est tenu le 12 septembre. Jolimoi, une plateforme de conseils en beauté et de vente de produits sélectionnés Isabelle Rabier est lauréate du prix de la Start-up de l’année 2022 avec Jolimoi, une plateforme en conseils de beauté qui accompagne les clients par des conseillères beauté à distance ou en présentiel et les amène à acheter une sélection de produits parmi de multiples marques. « Nous avons réussi à digitaliser le modèle de la vente par recommandation » explique Isabelle Rabier. « Nous permettons à des milliers de Français et de Françaises de gagner un peu d’argent et de générer un impact sociétal fort » poursuit-elle. Isabelle Rabier, fondatrice de JoliMoi Le site e-commerce Jolimoi.com vend en direct aux clientes et utilise une forme de recommandation entre pairs. Une conseillère beauté, baptisée styliste Beauté et travaillant en indépendant, échange avec la cliente via les média sociaux, Messenger, WhatsApp ou Instagram. Les stylistes Beauté s’appuient sur les outils de recommandation de produits de Jolimoi.com. Elles utilisent une progressive Web App, Jolimoi Business afin de créer leur mini site personnel hébergé sur jolimoi.com,  suivre et conseiller leurs clientes et communiquer sur les réseaux sociaux, dans cette application mobile. Par ailleurs, le Prix de la Scale-up, c’est-à-dire une entreprise qui peut se concevoir comme une start-up ayant réussi à croitre, de l’année revient à Vera Kempf et Brice Lecompte, co-fondateurs de Singulart,  une place de marché de l’art conçue afin que les amateurs d’art puissent découvrir et acheter des œuvres d’artistes du monde entier

Chez Auchan, le gaspillage alimentaire est le principal combat de la RSE

By |September 18th, 2022|Categories: Scoop.it|

Un magasin équipé en intelligence artificielle peut récupérer 50% de sa valeur de produits cassés Selon Smartway, un magasin sans logiciel récupère entre 15% et 30% de sa valeur de casse. Un magasin accompagné peut récupérer au moins 50% de sa valeur de casse. Il s’agit d’abord d’optimiser le geste de l’employé en magasin pour qu’il identifie facilement les produits en fin de DLC (Date Limite de Consommation). Pour cela, le logiciel va faire des alertes localisées pour indiquer dans quelle allée il faut regarder pour trouver les produits en fin de vie car seulement 3,5% arrivent en fin de DLC chaque jour. « Cela permet d’être beaucoup plus rapide et efficace » Inutile de passer tous les rayons en revue chaque jour.  « Cela vient simplifier le geste métier du collaborateur et cela permet d’être beaucoup plus rapide et efficace » confirme Auchan. Cela concerne aussi le ‘stickage’ des produits, c’est-à-dire le fait de les étiqueter avec un sticker pour les vendre en promotion, en optimisant la marge du distributeur. Et le logiciel sert à préparer les futures commandes en tenant compte des ventes effectives. « On sort les Top flops afin d’optimiser » confirme Auchan. Le logiciel sert à identifier  le produit qui arrive à fin de date de consommation, il aide l’employé au bon geste métier, ce qui est important car avec la rotation des personnels, il s’agit de pouvoir les guider rapidement à gérer les produits en fin de vie. « Avec notre logiciel, le contrôle de la date limite de 500 références s’effectue en moins de 4 minutes » précise Smartway. L’outil calcule le montant des promotions et c’est un confort pour les employés Le montant des promotions à appliquer sur les produits est proposé par le logiciel. « Le logiciel optimise le niveau de stickage car nous sommes une entreprise et nous avons vocation à être rentables » rappelle Auchan.  L’outil de Smartway fait les propositions de réduction du prix, qu’il s’agisse de -30%, -40% ou – 50%. « L’outil fait la proposition, c’est un confort pour les collaborateurs » souligne Auchan. La solution préconise le taux de remise et le pourcentage de produits à donner aux associations. Auchan a déployé 351 magasins en 3 mois. Afin de former les équipes en magasin, il y a eu la diffusion d’une formation en ligne via un MOOC (Massive Open Online Course) et une présence accrue d’accompagnateurs sur le terrain. Le déploiement a débuté par 35 magasins de test avant de passer à 316 points de vente. Auchan a réalisé un chiffre d’affaires de 16,2 milliards d’euros en 2021. Le distributeur a enregistré 340 millions passages en caisse en totalisant 687 points de vente.

Transport à très grande vitesse : pour l’Hyperloop, c’est loupé !

By |September 18th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le projet ressemble à du Jules Verne et c’est en effet ce romancier visionnaire qui évoque le premier, dans une de ses nouvelles, un train circulant à 1500 kilomètres/heure à l’horizon 2889. L’idée ne pouvait laisser indifférent Elon Musk, l’homme le plus riche de la planète, créateur de deux réussites industrielles, Tesla et Space X. Comme le réseau social Twitter, qu’il voulait racheter au prix de 44 milliards de dollars, l’Hyperloop s’inscrira dans la colonne débit du fantasque milliardaire. De toute évidence, ce train du futur qui ferait passer le TGV pour un tortillard ne verra jamais le jour. Ce n’est pas sans répercussions pour le grand Sud-Ouest. SUR LE MÊME SUJET Vidéos. Hyperloop : 10 ans après, le rêve d’un transport à plus de 1000km/h ne décolle pas Si plusieurs entreprises planchent toujours sur le sujet, la mise en place de ce mode de transport futuriste reste toujours en quai. Y compris en France Elon Musk a annoncé son projet d’Hyperloop il y a dix ans, en juillet 2012. L’originalité de ce train est qu’il ne circule pas sur des rails. Il se présente sous la forme de capsules, pouvant transporter voyageurs ou marchandises, qui se déplacent sous vide dans un double tube surélevé, grâce à une propulsion électromagnétique. D’où la capacité d’atteindre la vitesse surréaliste de 1500 kilomètres/heure. Pour insensé qu’il paraisse, le projet Hyperloop séduit de nombreux industriels, surtout en Californie, dans le Nevada et au Canada, ainsi que des élus locaux, notamment en Haute-Vienne et à Toulouse. En 2018, une start-up de Toronto, TransPod, a choisi le village de Droux, près de Limoges, pour installer une piste d’essais de 3 kilomètres, sur une portion désaffectée de ligne ferroviaire. Son véhicule serait censé frôler les 1000 kilomètres/heure. Le permis de construire avait été déposé en août 2018 mais, deux ans plus tard, rien n’avait bougé et le Covid ne peut en être tenu pour seul responsable, malgré les dénégations volontaristes des dirigeants de TransPod qui ont obtenu une aide régionale de deux millions d’euros.

Bolloré se relance dans la course aux batteries pour voitures électriques

By |September 17th, 2022|Categories: Scoop.it|

Il n'y a pas que dans les médias ou l'édition que le groupe Bolloré affiche de grandes ambitions. L'ancien opérateur d'Autolib veut aussi devenir le « leader mondial des batteries solides pour voitures électriques », explique son directeur général adjoint, Fabricio Protti. Il vient de recruter pour cela un professionnel de l'automobile, Richard Bouveret, pour diriger ses activités dans la mobilité électrique. Après seize années passées chez Valeo, puis quatre au sein de l'équipementier l'allemand ZF, cet ingénieur en métallurgie dirige désormais Blue Solutions (batteries), Blue Storage (stockage d'énergie stationnaire) et Blue Bus (bus électriques), en remplacement de Jean-Luc Monfort, parti à la retraite. « Ce recrutement marque l'accélération de notre stratégie vers le marché automobile », indique Fabricio Protti. Richard Bouveret rapportera directement à Cyrille Bolloré, qui a succédé à son père Vincent Bolloré à la tête du groupe depuis mars 2019. Le « Graal » de l'industrie auto Bolloré mise sur son expérience dans les batteries solides pour prendre ses concurrents de vitesse. « Nous avons été précurseurs dans ce domaine, nous y investissons depuis trente ans », insiste Fabricio Protti. « Or pour arriver à produire des volumes et obtenir des effets d'échelle, il faut servir le marché automobile. »

Crypto : Ethereum réussit sa transition énergétique

By |September 17th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le monde des cryptomonnaies a retenu son souffle. Le jeudi 15 septembre, Ethereum, la 2e plus importante blockchain au monde derrière Bitcoin, a terminé une mise à jour technique très attendue. « Et nous avons réussi ! », a tweeté jeudi matin Vitalik Buterin, cofondateur et figure tutélaire de cette blockchain. Signe de la confiance en la réussite de l'opération, les grandes plateformes d'échanges de cryptos comme Binance, Coinbase ou Bitpanda ont annoncé la reprise des échanges reposant sur Ethereum, après les avoir gelés. Baptisée « The Merge » (la fusion en français), cette opération consistait à changer la méthode de validation des transactions sur la blockchain. Une transition de la preuve de travail, où de nombreux ordinateurs sont en compétition pour valider les transactions, vers la preuve d'enjeu, où sont tirés au sort des valideurs volontaires contre un certain nombre d'ethers (la cryptomonnaie native d'Ethereum). Préparée de longue date, « The Merge » doit considérablement réduire la consommation d'énergie de la plateforme, une des critiques récurrentes sur son fonctionnement. Selon l'Ethereum Fondation, « The Merge » doit même réduire sa consommation de 99,95 %, soit 0,2 % de la consommation mondiale d'électricité.

Javier Delgado (Mirai) : “Le métavers et la réalité virtuelle représentent l’avenir de la vente hôtelière” –

By |September 17th, 2022|Categories: Scoop.it|

Nous continuons d’améliorer notre produit et nous avons récemment fait l’acquisition d’une société de call center nommée Mexia afin de proposer du service vente et après-vente en direct. Ensuite, chez Mirai, nous pensons que le métavers et la réalité virtuelle représentent l’avenir de la vente hôtelière. Notre objectif est de réfléchir à la création de solutions pour aider les hôteliers à utiliser ces technologies. J’imagine notamment un outil qui leur permet de valoriser une chambre ou un établissement en proposant des expériences immersives. Pour moi, cela représente l’avenir et ce sera un véritable atout dans la vente.

Le train illimité à 9 euros en Allemagne est-il une réussite ?

By |September 14th, 2022|Categories: Scoop.it|

Le 31 août à minuit, le ticket de transport à 9 euros par mois, valable pour tous les réseaux de transports en commun locaux et régionaux du pays1, a disparu de l’offre des distributeurs de tickets allemands, après trois mois d’une expérience unique qui n’a pas fini de faire parler d’elle. Succès ou échec ? Faut-il la poursuivre ? Et si oui, sous quelle forme ? Telles sont les questions qui animent désormais le débat public sur les transports. Bien que le ministre des Finances ait expliqué qu’un système gratuit ou presque de transports publics n’était pas finançable, le chancelier Olaf Scholz a tout de même jugé que « c’était l’une des meilleures idées que nous ayons eues ». La réussite a été au rendez-vous sur deux points. D’abord, l’offre d’un ticket pas cher et unique pour toute l’Allemagne a montré qu’il était possible d’attirer rapidement un grand nombre de citoyens vers un moyen de transport écologique. Le ticket à 9 euros a été acheté à 57 millions d’exemplaires. Il a aussi bénéficié à 10 millions d’Allemands détenant déjà un abonnement ferroviaire avant que l’opération ne soit lancée en juin. Il a ensuite permis de braquer les projecteurs sur la situation difficile des réseaux de transports publics en Allemagne, car l’engouement a entraîné des trains encombrés et des retards. Ces difficultés préexistaient à la quasi-gratuité de cet été, mais l’opération a accéléré la prise de conscience des différences entre les villes et les campagnes en la matière et du volume d’investissements à réaliser pour que le système fonctionne. Le ticket à 9 euros a à la fois rencontré une large adhésion des usagers, dont 88 % se sont déclarés satisfaits de l’expérience estivale, et déclenché une vaste discussion sur l’état des transports en commun, leur développement, ainsi que leur rôle moteur sur le plan social et écologique. Pour le reste, le vrai bilan est à venir. Des premiers éléments chiffrés ont été récoltés par Deutsche Bahn et la Fédération des régies de transport (VDV) qui ont, entre autres, interviewé 78 000 usagers. Selon Oliver Wolff, secrétaire général du VDV, l’opération a permis une hausse du trafic de 25 %, le tout en attirant de nouveaux clients : « Un voyageur sur cinq n’utilisait pratiquement pas auparavant les transports en commun. Et un tiers de nos clients réguliers ont effectué des trajets en dehors de la zone de validité de leur abonnement habituel. » Moins de CO2, mais à quel prix ? Autre question majeure autour de l’opération : son effet sur le recul de la voiture. L’actuelle coalition au pouvoir souhaite faire monter la part des transports publics dans le transport des voyageurs à 38 % en 2030. En 2021, était de 6,1 % pour le train et de 4,5 % pour le bus. Pour 69 % des personnes interrogées par la VDV, la première motivation d’achat a été le prix, et, pour 43 % d’entre elles, la volonté de ne pas se déplacer en voiture. Lors de cette opération, qui a coûté 2,5 milliards d’euros à l’Etat fédéral, le VDV évalue à 10 % les trajets effectués en remplacement d’un trajet en voiture. Enfin, la quantité de gaz à effet de serre économisée aurait été de 1,8 million de tonnes de CO2. C’est à peu près le même effet que si la vitesse avait été limitée pendant un an à 130 km/h sur les autoroutes allemandes. Ces chiffres ronflants, provenant d’entreprises pas forcément désintéressées, sont cependant à prendre avec des pincettes. « Interroger et observer le comportement de mobilité n’est pas trivial. Chaque méthodologie a ses faiblesses », tempère Mark Andor, directeur de recherche à l’Institut Leibnitz RWI de recherches économiques(Essen). Analysant lui aussi les données récoltées, il estime par exemple que les économies de CO2 réalisées sont bien moindres, entre 200 000 et 700 000 tonnes. Le chiffre réel est important, car il permet de juger de la pertinence de la mesure sur le plan écologique. Si l’on admet le chiffre de 1,8 million, la tonne de CO2 évitée grâce à cette mesure aurait coûté presque 1 400 euros d’argent public. A titre de comparaison, la tonne de CO2 vaut actuellement 70 euros sur le marché européen du carbone.

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