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Intelligence artificielle : Amazon tente de prendre Microsoft à revers

Toujours roi du marché de l'informatique en ligne, Amazon ne se laissera pas détrôner par son grand rival Microsoft dopé à l'intelligence artificielle (IA). La preuve : le groupe vient d'investir 4 milliards de dollars dans Anthropic, une start-up spécialiste des grands modèles d'IA générative. Difficile de ne pas y voir une réponse au partenariat à 10 milliards de dollars qui lie Microsoft et OpenAI, le père de ChatGPT, et grâce auquel ce duo a pris de l'avance dans le domaine. Mais les jeux sont loin d'être faits. « Ce n'est que le début de la transformation numérique et de l'intelligence artificielle », relativise lors d'un entretien avec « Les Echos » Mai-Lan Tomsen Bukovec, la vice-présidente d'AWS, arrivée il y a quatorze ans dans l'entreprise, soit seulement quatre ans après sa création. « Aucun autre fournisseur de cloud n'a autant d'expérience que nous auprès de 2 millions de clients », poursuit la dirigeante américano-vietnamienne, venue à Paris cette semaine décliner la stratégie d'AWS devant 10.000 professionnels français. L'IA, l'aiguillon du cloud L'enjeu est de la première importance pour la filiale du géant de l'e-commerce. Première entreprise à avoir connu un succès mondial en louant à d'autres des serveurs informatiques regroupés dans ses centres de données, AWS est maintenant plus durement touché que ses rivaux par un ralentissement inévitable sur ce marché devenu mature. Dans ce contexte, l'IA offrait un relais de croissance bienvenu, les grands modèles étant largement commercialisés via les plateformes de « cloud computing » comme la sienne. Mais AWS en a moins profité que ses concurrents. LIRE AUSSI : IA : l'antitrust français ne veut pas d'un marché dominé par quatre acteurs Sous la barre des 20 %, la croissance du marché est certes loin du rythme de 30 ou 40 % auquel s'était habitué le secteur pendant des années. Mais après une année 2022 au ralenti, « il est clair que la technologie et les services d'IA générative ont eu un effet majeur, contribuant à stimuler davantage les dépenses en matière de cloud », notait dans son dernier rapport le cabinet Synergy Research. Or selon ce dernier, Microsoft a gagné presque 2 points de part de marché en 2023, à 24 %, tandis qu'Amazon a vu la sienne baisser de 33 à 31 %. L'an dernier, le chiffre d'affaires d'AWS n'a progressé « que » de 13 % contre 29 % l'année précédente, à 90 milliards de dollars tout de même, pour 24 milliards de dollars de profit opérationnel. Une situation qui va contraindre AWS à supprimer « plusieurs centaines de postes », notamment dans les ventes et le marketing. Des modèles au choix Pour conjurer la menace, Amazon entend prendre à revers son concurrent. Alors que Microsoft commence tout juste à diversifier ses partenariats au-delà d'OpenAI, AWS assume vouloir donner le choix. Sur sa plateforme, les clients peuvent utiliser les modèles d'Anthropic, bien sûr, mais aussi ceux de Meta, Stable Diffusion et, depuis mercredi, du français Mistral AI. Son service Bedrock, spécialisé dans la fourniture, l'évaluation, l'audit et le contrôle des modèles d'IA, est désormais disponible sur les serveurs d'Amazon installés en France.

By |2024-04-11T08:01:20+00:00April 11th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Le bonheur, il est où ?

Par Paul Molga Publié le 9 avr. 2024 à 07:24Mis à jour le 9 avr. 2024 à 07:25 Votre abonnement vous permet d’accéder à cet article Où placer au mieux le curseur du bonheur dans notre société ? Dans le pouvoir d'achat ou dans la sérénité ? Les philosophes japonais ont tranché depuis longtemps en érigeant l'ikigaï en principe de vie. « Avoir le sentiment d'être à sa place dans le monde compte plus pour le développement personnel que la course aux possessions », résument-ils. L'ikigaï (de « iki », vie, et « gaï », valeur) est un sentiment intime qui nourrit la joie de vivre. « C'est notre raison d'être, de mission et de motivation qui donne envie de se lever le matin avec enthousiasme », résume la psychothérapeute Audrey Akoun. L'ikigaï se place à l'intersection de plusieurs objectifs de satisfaction personnelle que ne remplit pas le pouvoir d'achat : ce que j'aime faire, ce pour quoi je suis doué, ce dont le monde a besoin, ce pour quoi je suis rétribué. Sans l'équilibre de ces questions, le doute s'immisce : on peut être satisfait de son métier mais se sentir inutile, avoir une vie confortable mais un sentiment de vide, ou vivre sa vocation dans l'incertitude du lendemain. Classes moyennes insatisfaites C'est ce sentiment d'inaccomplissement que constate une récente étude de la Fondation Jean-Jaurès sur « Les classes moyennes en tension ». « De nombreux Français sont résignés face à l'inégalité et au déclassement », y analyse Jérôme Fourquet, directeur du département opinion et stratégies d'entreprise à l'Ifop. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Bonheur : vivre heureux, une affaire sociale Entre 9 % et 34 % des Français dans cette catégorie, selon qu'ils s'autoproclament appartenir à la classe moyenne supérieure ou inférieure, se disent insatisfaits de la position sociale qu'ils occupent. Et ce sentiment augmente dans les classes moyennes « véritables », passé de 22 % de mécontents en 2010 à 28 % aujourd'hui. Vies rétrécies La plupart des économistes attribuent cette dégradation à celle du pouvoir d'achat. Ils mettent en avant ce que les auteurs de l'étude Jean-Jaurès ont baptisé « shrink-consommation » : « Pour une partie de la population, la liste des restrictions s'allonge au fil des mois et dessine des vies qui se rétrécissent », analysent-ils. Ils continuent de consommer de tout, mais en portion réduite : des vacances plus courtes, moins de sorties, un Caddie plus léger… alimentant le sentiment « d'une vie au rabais ». LIRE AUSSI : Le gouvernement veut s'attaquer à la « shrinkflation », l'inflation masquée en supermarché Agir sur le pouvoir d'achat des ménages pourra-t-il délivrer la France de cette frustration comme l'espère le président Emmanuel Macron ? Non, constate chaque année depuis douze ans le World Happiness Report créé par l'ONU pour mesurer l'aptitude au bonheur de 150 nations. Pour établir ce classement, l'institut Gallup mandaté par l'organisation sonde la manière dont les peuples de la planète notent leur propre niveau de bonheur en fonction d' indicateurs objectifs jalonnant leur quotidien. La richesse est un des critères, mais il s'accompagne d'autres paramètres : l'espérance de vie en bonne santé, la solidarité, le respect des libertés individuelles, la générosité ambiante et la confiance envers les institutions. Finlande heureuse Cette année, les Finlandais se sont classés en haut du podium pour la septième fois d'affilée, entraînant dans leur pas tous les pays scandinaves avec des scores de plus de 7,5 sur 10 sur l'ensemble de ces critères. Les psychologues se sont penchés sur cette capacité hors norme qu'ont les populations de ces nations à affronter les mois de nuit polaire et de froid sans perdre le sourire. Le chercheur Frank Martela, originaire du pays, évoque trois raisons. D'abord un moindre souci de l'apparence. « Les Finlandais ne se comparent pas aux autres. Ils fixent leurs propres normes en se concentrant sur ce qui leur apporte de la joie », explique-t-il. La nature est leur première source de bonheur : 87 % estiment qu'elle leur pourvoit de l'énergie, une détente salutaire et une tranquillité d'esprit.

By |2024-04-11T07:37:50+00:00April 11th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Héritage des grandes fortunes : et si on prenait l’argent là où il est ?  –

Un chiffre publié par le magazine Forbes a marqué les esprits. Alors que la planète n’a jamais compté autant de milliardaires (2 871) et que leur richesse cumulée atteint la somme vertigineuse de 14 200 milliards de dollars (13 100 milliards d’euros), l’intégralité des 14 milliardaires de moins de 30 ans a hérité de leur richesse. Une première depuis 2009. C’est notamment le cas d’un Français de 22 ans, Rémi Dassault qui, par sa simple naissance, détient 2,5% de Dassault Système et une participation de 4,1% dans Dassault Aviation, ce qui lui assure une fortune estimée par Forbes à 2,5 milliards de dollars (2,3 milliards d’euros). Selon de nombreux observateurs, le «plus grand transfert de richesses» de l’histoire a commencé. D’après la banque suisse UBS, plus de 1 000 milliardaires de plus de 70 ans, des «baby boomers», devraient transférer quelque 5 200 milliards de dollars à leurs héritiers «millenials» dans les deux décennies qui viennent, ce qui va faire de cette génération la plus riche de l’histoire. Ces chiffres qui donnent le tournis témoignent d’une accumulation sans précédent de richesses mais ils posent aussi la question du poids massif de l’héritage. Très loin d’une spoliation Mais revenons à l’échelle française, où la transmission financière et patrimoniale d’une génération à l’autre, loin des milliards du classement For

By |2024-04-10T22:32:55+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Amazon Fresh: l’échec de leur IA – MacBidouille.com

Amazon Fresh avait ouvert en 2018, toute une série de boutiques complétées avec le temps par des boutiques indépendantes et dont la spécificité n'était pas la fraîcheur des produits mais l'usage de caméras et d'IA pour simplifier le processus d'achat. Le fonctionnement est en théorie simple, vous faites vos courses et vous ressortez, sans passer par une caisse, qu'elle soit opérée par un employé ou par vous-même. L'IA était censée utiliser les vidéos issu de la multitude de caméras, généralement une grosse centaine, pour analyser vos actions afin de déterminer vos achats vraiment effectués. Le but pour Amazon n'était pas de limiter le vol à l'étalage, mais comme de plus en plus souvent quand on entend parler d'IA, de se débarrasser de la main-d'œuvre et des coûts associés, tout en rendant l'expérience plus rapide et agréable pour le client. Las, quand Amazon escomptait ne devoir vérifier, valider ou corriger que 2% à 3% des factures via un petit nombre d'employés, leur centre en Inde devait le faire pour près de 70% de celles-ci même après 6 ans d'apprentissage par leur IA. L'IA amenant des erreurs de facturation, des plaintes de clients, des vérifications, des délais de facturation de plusieurs heures, tout cela étant passablement irritant. Amazon vient d'annoncer la fin de cette expérience. Au revoir Amazon Fresh! Bonjour che

By |2024-04-10T22:01:00+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

La BRI et la Banque de France vont tester la blockchain pour les paiements transfrontaliers

Permettre un paiement entre deux pays, même très éloignés, immédiatement et quels que soient le jour ou le fuseau horaire. Tel est le défi que se sont lancé sept grandes banques centrales dont la Banque de France - très en avance sur l'expérimentation de monnaies numériques entre établissements financiers, et qui représente l'Eurosystème -, la Réserve fédérale de New York, la Banque de Corée, ou la Banque d'Angleterre, sous l'égide la Banque des règlements internationaux (BRI). Ce projet est baptisé « Agora », du nom de « la place de marché en Grèce antique, le lieu où les citoyens se réunissaient pour prendre des décisions », explique Cecilia Skingsley, responsable du centre d'innovation de la BRI. C'est cette division de la BRI, la « banque centrale des banques centrales », qui est à la manoeuvre. L'idée est d'utiliser la blockchain pour accélérer et faciliter les paiements transfrontaliers. A l'heure actuelle, lorsqu'un consommateur ou une entreprise réalise un paiement international, sa banque commerciale envoie un message à la banque commerciale du bénéficiaire. Puis l'opération fait l'objet d'un règlement entre les banques centrales des deux pays, qui, pour l'une, débite le compte de la banque du payeur et, pour l'autre, crédite le compte de la banque du bénéficiaire. Ces échanges se font au travers de la BRI. Monnaie numérique de banque centrale Mais dans les faits, l'exercice n'est pas si simple. « Aujourd'hui, les transactions peuvent passer par des banques intermédiaires et être soumises à des fuseaux horaires, des heures d'ouverture, des contraintes juridiques et réglementaires très différentes, créant des retards et des obstacles », souligne Hyun Song Shin, conseiller économique et directeur de recherche à la BRI. L'idée du projet Agora est de conserver ce système à deux étages, mais d'utiliser la blockchain pour effectuer en une seule opération sécurisée à la fois l'envoi du message entre les banques commerciales et le règlement entre les banques centrales. Il faut donc mettre en place un registre électronique unifié (l'« unified ledger ») et un système informatique qui permette d'utiliser une monnaie numérique de banque centrale (MNBC) (par exemple le futureuro numérique) offrant le niveau le plus élevé de sécurité pour les transactions, et de numériser les dépôts des banques commerciales (la « tokenisation »). Transactions quasi directes Cette facilitation rendrait possible des paiements quasiment directs entre deux banques commerciales dans des pays différents. Surtout pour les opérations mettant en oeuvre d'autres devises que l'euro, le dollar ou la livre et qui ont été parfois délaissées par les banques plus petites. L'autre avantage de la blockchain est qu'elle permet l'utilisation de « smart contracts », des contrats électroniques qui s'exécutent automatiquement lorsque certaines conditions sont remplies. Selon la BRI, y recourir allégerait le travail souvent fastidieux et répétitif de vérification de l'identité des clients et l'examen des règles de lutte anti-blanchiment. La BRI publiera dans les prochaines semaines les critères d'éligibilité pour les acteurs financiers privés qui voudraient participer à l'expérience. Le but est de disposer d'un échantillon suffisamment large et représentatif pour ce test en grandeur nature.

By |2024-04-10T20:48:48+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Des anciens de Revolut et Ledger lancent Deblock, un compte courant euro et crypto

Lorsqu'on achète de la cryptomonnaie, vient un moment où l'on a envie de rapatrier ses fonds en euros sur son compte bancaire - en tout cas, si l'on n'a pas tout perdu. Seulement, certaines banques goûtent très peu à l'idée de voir arriver des fonds depuis des plateformes d'échange de cryptos, doutant de leur provenance. C'est dans ce but que d'anciens de la néobanque Revolut et du spécialiste français de la sécurisation de cryptos Ledger ont décidé de lancer Deblock. A la barre de la start-up, on retrouve Jean Meyer, ex-directeur général crypto chez Revolut, Adriana Restrepo, ancienne directrice générale des opérations de la fintech britannique, Aaron Beck, qui y dirigeait les paiements et Mario Eguiluz, ex-directeur de l'ingénierie chez Ledger. Après un an et demi de développement, la jeune pousse sort du bois à l'occasion de la Paris Blockchain Week (du 9 au 11 avril) et, un an après de premières rumeurs de presse, confirme une levée de fonds de 12 millions d'euros. Achat de bitcoin et autoconservation L'opération coïncide avec le lancement commercial de Deblock en France, qui n'a pas attendu que le marché crypto reparte à la hausse pour se lancer, assure Claire Balva , vice-présidente chargée de la stratégie : « Les discussions avec les investisseurs ont commencé en plein crash de FTX en novembre 2022 ! » Le tour de table réunit ainsi aujourd'hui Hoxton Ventures, Headline, 20VC, Motier Ventures et plusieurs « business angels » dont Thomas France (cofondateur de Ledger), Jonathan Levin (cofondateur de Chainalysis) et The Chainsmokers (DJs américains). LIRE AUSSI : ENQUETE - Revolut : la crise de maturité d'une « success story » britannique DECRYPTAGE - ETF bitcoin : les banques et les courtiers français restent très frileux sur les produits liés aux cryptos Deblock a aussi attendu d'obtenir le blanc-seing des régulateurs. En novembre 2023, la jeune pousse a été approuvée comme établissement de monnaie électronique (EME) par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de la Banque de France, après avoir été enregistrée comme prestataire de services sur actifs numériques (PSAN) auprès de l'Autorité des marchés financiers (AMF) - une première pour ce type de société. Avec cela, Deblock peut proposer un compte courant (avec carte Visa et IBAN) et de l'achat de cryptos (bitcoin, ether, USDT, USDC, Eurocoin et bientôt d'autres via des partenaires). Mais elle se refuse à conserver les cryptoactifs, qui sont gardés par les clients, en vertu du mantra de l'autoconservation cher à l'esprit Web3.

By |2024-04-10T20:48:07+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Saint-Gilles : la boutique Chez Loulou totalement détruite dans un incendie

Tôt ce mercredi 10 avril, un incendie s'est déclaré au niveau de la célèbre boutique Chez Loulou, à Saint-Gilles. Le commerce a été entièrement ravagé par les flammes. HA / Delphine Poudroux • Publié le 10 avril 2024 à 07h50, mis à jour le 10 avril 2024 à 19h13 C'est une institution saint-gilloise qui est partie en fumée, tôt dans la matinée de ce mercredi 10 avril. Un incendie s'est déclaré au niveau de la boutique "Chez Loulou". Et malgré l'intervention des pompiers, une quarantaine d'hommes mobilisés pour empêcher la propagation des flammes, le commerce a entièrement brûlé. Regardez le reportage de Réunion La 1ère : reculer -0 lecture (k) avancer +0 Publicité fermer la publicité reprendre la vidéo plein écran (f) Incendie chez Loulou : émotions et tristesse, les passants sont sous le choc • ©Réunion la 1ère La rue du Général de Gaulle fermée La municipalité de Saint-Paul recommande aux automobilistes d'éviter le secteur touché par l'incendie jusqu'à nouvel ordre. La rue du Général de Gaulle, l'artère principale du centre de Saint-Gilles, est d'ailleurs fermée à la circulation. L'incendie a aussi entraîné des dommages sur un câble électrique. Les équipes d'EDF Réunion attendaient la fin de l'intervention des secours pour intervenir à leur tour. La rue du Général de Gaulle fermée à Saint-Gilles • ©Delphine Poudroux Les salariés sains et saufs Selon les premiers témoignages, l'incendie se serait déclaré à l'ouverture de la boutique, vers 7h. Trois salariés se trouvaient à l'intérieur, mais aussi un client, lui-même pompier à la retraite, qui a donné l'alerte. Fort heureusement, ils sont parvenus à sortir de l'établissement. Le feu serait parti des cuisines de l'établissement, plus précisément d'une réserve d'huile, selon les indications du lieutenant colonel Henri-Claude Pothin, chef du groupement terriorial Sud-Ouest au SDIS.

By |2024-04-10T20:17:33+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Hôtellerie : Avec sa sonnette connectée, Concierge veut dégager du temps aux employés

Depuis 2013, la startup Concierge conçoit des objets connectés pour la maison et les hôtels. Son dernier produit est une sonnette de comptoir connectée qui avertit les employés d’un établissement sur son téléphone ou sa montre connectée qu’un client patiente à la réception. Cela permet d’effectuer d’autres tâches, parfois à l’autre bout de l’hôtel, et de revenir en cas de besoin. Un outil qui peut être pratique dans un contexte de pénurie de main d’œuvre dans le secteur. Une version supérieure est équipée d’Alexa, l’assistant vocal d’Amazon, afin de parler directement au client qui patiente. Cela peut être un message délivré par l’intelligence artificielle ou un message pré-enregistré par l’hôtelier. Concierge a notamment équipé l’hôtel Barrière de Lille. Celui-ci a également été équipé de chargeurs à induction qui présentent un QR code pour accéder à l’application de l’hôtel. Comme son nom l’indique, l’entreprise propose plusieurs fonctionnalités de conciergerie. « Notre outil s’adresse particulièrement aux petits hôtels qui n’ont pas forcément les moyens de recruter, surtout depuis le Covid. L’idée est d’apporter du service tout en optimisant les ressources et le temps de travail », explique Lionel Debruyne, Fondateur de Concierge.

By |2024-04-10T19:50:52+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Selon Meta, l’IA est en train de révolutionner la relation client –

« L’intelligence artificielle était invisible il y a un an, désormais elle est omniprésente », a déclaré en préambule Gilles Maillet, Business Director chez Meta France. Sur Instagram, les sujets autour de l’IA ont augmenté de 173% d’une année sur l’autre. Elle permet désormais de répondre à une multitude de questions, de créer des vidéos, des images et même de la voix. Meta planifie d’investir 30% de ses revenus dans l’IA en 2024, soit de 30 à 37 milliards de dollars. Une somme importante pour pouvoir notamment acquérir des processeurs graphiques (GPU en anglais). L’entreprise prévoit d’acheter 350 000 puces auprès de Nvidia en 2024 (une puce Nvidia H100 coûte en moyenne 30 à 40 000 dollars). Ces investissements permettront d’améliorer le contenu des fils d’actualité en proposant du contenu plus pertinent, au-delà des cercles d’amis. L’IA sera utilisée également pour améliorer la sécurité et mieux détecter les contenus offensants. Il sera plus simple de créer et d’optimiser des campagnes marketing sur les plateformes du groupe. Grâce à l’IA, le taux de conversion a augmenté de 20% en 2023. Enfin, cette technologie aidera à développer la réalité mixte et virtuelle en créant des univers 3D dynamiques interactifs. L’IA révolutionne la relation client Un autre champ que l’intelligence artificielle est en train d’améliorer est la relation client, en donnant un second souffle aux chatbots. Chaque jour, 600 millions de personnes envoient un message à une entreprise sur les plateformes Meta. « Au Brésil, WhatsApp est l’un des premiers canaux pour se connecter à un client », a ajouté Gilles Maillet lors du salon Food Hotel Tech. Selon lui, la messagerie instantanée permet d’échanger au long cours avec un consommateur, ce qui permet d’améliorer l’engagement, la conversion puis la fidélisation. Dans le voyage, ¾ des personnes préfèrent ce canal au SMS ou au téléphone. Air France a lancé son chatbot Louis qui est devenu le principal moyen de communication entre les clients et la compagnie aérienne. 15 millions de messages sont envoyés chaque année. 2/3 de ces conversations ont été enrichies grâce à l’intelligence artificielle. 1/3 des conversations a été totalement géré par l’IA. La prochaine génération d’assistants est en train d’arriver dans les messageries du groupe. En fonction du thème, les utilisateurs pourront discuter avec un assistant embarqué dans les messageries. META AI, le modèle de langage de la marque, sera également embarqué afin de répondre aux questions des internautes.

By |2024-04-10T19:49:46+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments

Cybersécurité : les données de 642 000 clients d’Accor exposées suite à une brèche

Une faille de sécurité dans l’une des bases de données d’Accor a conduit à une fuite de données exposant les informations personnelles de 642 000 clients du groupe hôtelier. Une brèche qui a permis à des pirates informatiques de récupérer les noms et prénoms, adresses mails, titres de poste et l’entreprise, de plus d’un demi-million de personnes. Ces données ont été partagées par un groupe de pirates informatiques rattachés à l’entité IntelBroker sur le forum clandestin BreachForum. Les données de l’échantillon partagé sur le forum semble correspondre aux informations affichées dans les profils des utilisateurs sur les réseaux sociaux. Pour autant, il est impossible à ce stade de confirmer l’authenticité des données qui ont fuité sur le forum, comme le précisent nos confrères de Cybernews. 

By |2024-04-10T19:48:31+00:00April 10th, 2024|Scoop.it|0 Comments