Selon StatCounter GlobalStats, Qwant représente 0,66 % du marché de la recherche en France — contre 94,25 % pour Google. Une part de marché minuscule, fruit d’efforts considérables, mais insuffisants. Pour passer à l’échelle supérieure, Qwant doit être capable de traiter des centaines de milliards de pages, et d’analyser les ressources multimédias à grand renfort d’intelligence artificielle.

Autrement dit : le moteur de recherche français souffre d’un déficit technologique majeur. Avec Azure, Microsoft vient le combler. Qwant utilisera la puissance de calcul et les outils du cloud de Microsoft. Hier encore, sur leur petit stand à VivaTech, les représentants de l’entreprise française nous vantaient l’« indépendance » du moteur de recherche et insistaient sur « l’importance de la souveraineté ».

« Je pense que Qwant apportera des précisions pour lever toute ambigüité qui laisserait à penser que cela signifierait un abandon de souveraineté et de son modèle », dit Éric Bothorel, député et président du groupe d’études « économie numérique de la donnée, de la connaissance et de l’intelligence artificielle ». « Microsoft n’est pas Google », répond Éric Léandri

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