Nickel passe la vitesse supérieure. Cinq ans après sa création,  la néobanque, rachetée par BNP Paribas en 2017 (95 % du capital), se lance à la conquête des marchés étrangers. Dès l’an prochain, elle proposera ses services en Espagne, avec un premier test à Valence au printemps. 

Distribué chez un peu plus de 5.500 buralistes en France, Nickel a conclu, de l’autre côté des Pyrénées, un partenariat avec le réseau Fenamix, qui regroupe 6.500 points de vente indépendants qui distribuent notamment la loterie et les paris sportifs de l’Etat. L’objectif est de recruter un million de clients d’ici 2024.

En mettant le cap sur l’Espagne, la filiale « low-cost » de BNP Paribas (dont la confédération des buralistes possède aussi 5 %) imite le mouvement opéré par sa concurrente Orange Bank, qui vient d’officialiser son lancement dans le pays, avec une offre 100 % mobile, qui permettra aussi d’avoir accès à des comptes épargne.

Sept pays visés en Europe
Nickel ne compte pas s’arrêter là. Le groupe prévoit de se lancer dans sept pays européens dans les cinq prochaines années, et vise en priorité le sud du continent (Portugal, Italie, Grèce en plus de l’Espagne). Il pourrait aussi tenter l’aventure en Autriche et en Belgique. 

« Il y a une demande dans tous ces pays pour une offre bancaire simple, utile et qui s’adresse à tous, considère Thomas Courtois, le président de la néobanque, nommé en avril dernier, qui présentait son nouveau plan stratégique mardi. En termes de distribution, on appliquera la même recette que la France, avec un maillage très fort sur tout le territoire ».

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