Monthly Archives: January 2022

La fracture sociale se fait de plus en plus sentir dans la grande consommation

Certains théorisent la fracture sociale. D'autres constatent déjà une fracture dans le bloc des consommateurs français. En décembre, ce sont les enseignes les moins chères , Lidl, Aldi et Leclerc qui ont gagné le plus de clients, malgré l'insouciance des fêtes. Les deux réseaux d'origine allemande totaliseront bientôt 10 % du marché de la grande distribution alimentaire, soit autant que le pionnier Auchan. Avec le breton Leclerc qui domine le secteur, c'est un tiers des ventes de produits du quotidien qui sont désormais réalisés par des adeptes des prix les plus bas. Et c'est sans compter des concepts nouveaux, comme celui du hollandais Action, qui remportent un franc succès, à l'instar de l'irlandais Primark dans l'univers de la mode. Les tendances entrevues avant la crise sanitaire se confirment. Le Covid a joué les accélérateurs de particules commerciales. Le flot des consommateurs se divise en deux. D'un côté, ceux qui n'ont pas vraiment de problème de pouvoir d'achat et qui continuent à avancer vers une consommation plus responsable. Ce sont les acheteurs de bio, ceux qui « premiumisent » leur panier, comme disent les panélistes, en achetant un peu moins et un peu plus cher. Soft discounters De l'autre côté, se rassemblent les Français qui sont à dix euros près lorsqu'ils poussent leur chariot. Des années 1970 aux années 2000, ils côtoyaient les plus aisés dans les rayons des grands hypermarchés qui offraient toute la gamme des tarifs : des premiers prix aux marques nationales en passant par les marques de distributeurs. Les Carrefour, Leclerc, Auchan et autres avaient réussi à les détourner des hard-discounters allemands Aldi et Lidl qui déboulaient dans nos campagnes et dans nos villes. Les plus modestes n'étaient pas attirés par des magasins austères qui les renvoyaient à leur condition.

By |2022-01-14T10:12:58+00:00January 14th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Back Market devient la start-up la mieux valorisée de la French Tech

Les arbres ne poussent pas jusqu'au ciel… sauf pour les start-up apparemment. Six mois à peine après avoir bouclé un tour de financement la faisant entrer dans le cercle des licornes françaises, Back Market conclut une nouvelle levée de fonds. Cette fois, l'opération cumule à 450 millions d'euros et permet à la place de marché de vente de produits électroniques reconditionnés de devenir la pépite française la mieux valorisée avec 5,1 milliards d'euros. A la manette, Sprints Capital, un fonds britannique qui a déjà soutenu des jeunes pousses de l'économie circulaire comme Vinted et s'est taillé une solide réputation sur le modèle marketplace. « Très franchement, nous n'avions pas prévu de lever aussi vite, lâche Thibaud Hug de Larauze, PDG et cofondateur de Back Market. L'opération précédente s'était bouclée très rapidement et certains fonds voulaient encore entrer à notre capital. Nous sommes restés en contact et Sprints nous a fait une proposition qu'il fallait étudier. Dans leur équipe, il y a des personnes expertes sur nos sujets et cela apporte une vraie valeur pour nous aider à croître. » Parmi eux, il y a notamment le français Pierre Siri, un ex-Leboncoin. Faire grandir le marché du reconditionné Cette levée propulse donc Back Market en tête du troupeau des licornes tricolores , mais cela ne change rien à son principal défi : faire grossir la part de marché de la vente de produits électroniques reconditionnés. A ce stade, elle s'élève en deçà des 10 % à l'échelle mondiale, et l'entrepreneur affiche une ambition très forte : « Sur le marché de la voiture, ce sont 70 % des véhicules qui sont vendus d'occasion. Et les pièces détachées sont facilement disponibles pour les réparer, tout ça est très bien organisé contrairement aux produits électroniques. » Qui sont les premiers business angels à avoir cru en Back Market ? Back Market, le supermarché du reconditionné qui voit les choses en grand Réparer son smartphone relève effectivement encore du chemin de croix. Et pour accélérer l'adoption de cette pratique, la société parisienne investit dans la filière des pièces détachées, raconte Thibaud Hug de Larauze : « Pour faire grandir ce marché, il faut s'assurer de la qualité des produits que l'on propose. Nous avons monté une plateforme d'approvisionnement de pièces détachées pour nos reconditionneurs partenaires car les constructeurs ne les vendent pas. C'est un immense travail de sourcing et il reste encore beaucoup à faire. » Autre service fraîchement lancé, celui de reprise des produits.

By |2022-01-11T17:21:58+00:00January 11th, 2022|Scoop.it|0 Comments

CES 2022 : ce que P&G et L’Oréal ont présenté !

Au fil des années, le CES a élargi son périmètre : d’abord centré sur l’électronique grand public (téléviseur, smartphones, robots et autres appareils connectés), il a progressivement commencé à intéresser les constructeurs automobiles et les acteurs de la mobilité au sens large, ainsi que les startups. Dans leur foulée, les grands groupes – parfois très éloignés de ces sujets – ont cherché à se connecter à cet écosystème dans le cadre de leur transformation digitale. Objectifs ? Se rapprocher des startups et des acteurs de la tech, acculturer les équipes, recruter, mais aussi profiter de la caisse de résonance que représente le salon en termes de communication. Quitte pour cela à multiplier les annonces qui peuvent prêter à sourire. Partenariat avec la Nasa et « metaverse » pour P&G Bien qu’absent physiquement du salon, Procter (Gillette, Oral-B, Ariel…) a multiplié les initiatives et les annonces en ligne. Les participants au CES pouvaient par exemple visiter le « Life Lab » et la « Beautysphere », deux expériences immersives en 3D à la découverte des innovations du groupe. Ces deux dispositifs ont été présentés comme les premières incursions du groupe dans le domaine du « métavers ». « Beautysphere est un métavers immersif, un espace où les visiteurs peuvent explorer, apprendre,  interagir et même s’amuser. Il va au-delà des interfaces des sites internet classiques pour offrir une expérience de marque totalement immersive, » s’enthousiasmait ainsi Alexandra Keith, la CEO de P&G Beauty. Parmi les innovations présentées par le géant américain, des rasoirs (chauffants ou exfoliants), des brosses à dents (connectées, en plastique recyclé ou à têtes interchangeables) ou la gamme E30, composée de produits solides pour l’hygiène et l’entretien, plus respectueux de l’environnement. Plus étonnant, un partenariat entre la Nasa et la marque de lessive Tide a été annoncé, afin de « développer des solutions et des technologies de lavage pour une utilisation dans l’espace. » Le communiqué de presse de la marque de lessive poursuit : « par le biais de tests et d’études, la NASA aidera Tide à découvrir des moyens de nettoyer puissamment le linge dans des environnements où les ressources sont limitées, notamment à bord de la Station spatiale internationale (ISS) et dans l’espace lointain, afin de mettre au point des produits permettant de relever les défis liés aux ressources et à l’environnement ici sur Terre. » Chez L’Oréal, des solutions de coloration innovantes Du côté de L’Oréal, les innovations sont moins nombreuses, mais deux produits du groupe ont été récompensés lors des « Innovation Awards » du salon : Colorsonic et Coloright. Le premier est « un appareil portable et léger qui utilise un processus innovant et sûr pour mixer la coloration et l’appliquer uniformément, offrant ainsi aux consommateurs des résultats de coloration homogènes à domicile », quand le second s’adresse aux salons de coiffure, avec « un système de coloration connecté à l’intelligence artificielle qui s’appuie sur l’essayage virtuel pour projeter les nuances souhaitées et un algorithme permettant d’obtenir une couleur de cheveux personnalisée à la demande ». Ces innovations, réunies sous le terme de « Beauty Tech », visent notamment à « repousser les limites de la technologie augmentée par la science pour des percées dans des expériences de beauté plus personnalisées, inclusives et durables », comme l’explique Barbara Lavernos, Directrice Générale Adjointe en charge de la Recherche, de l’Innovation et de la Technologie du groupe L’Oréal. Celle-ci se montre aussi fière de voir que « [l’]expérience solide et [le] leadership centenaires [de l’Oréal] en matière de coloration capillaire ont permis aux chercheurs, data scientists et ingénieurs Tech [du groupe] de revisiter et réinventer complètement l’expérience de la coloration capillaire. » Au-delà du buzz, l’incarnation d’un changement d’approche ? Si ces innovations peuvent sembler parfois anecdotiques, elles illustrent le changement d’approche de ces grands groupes industriels, dont l’innovation est restée pendant longtemps centrée sur l’innovation incrémentale des produits, mise en scène par les départements marketing, à partir de la R&D menée par les laboratoires en interne. « Trouver de nouveaux partenaires pour nous aider à proposer de meilleures expériences » figure ainsi parmi les objectifs de P&G au CES listés par Marc Pritchard, le Chief Brand Officer du groupe. En investissant le CES, celui-ci entend montrer sa détermination à adopter une vision plus ouverte de l’innovation, qui englobe toute l’expérience vécue par le client, et pas uniquement les produits. L’approche est similaire chez L’Oréal, dont les deux innovations mises en avant en matière de coloration reposent sur la personnalisation et une approche davantage « servicielle » de la beauté.

By |2022-01-11T16:57:15+00:00January 11th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Les fonds de cryptomonnaies prennent leur envol

Pour autant, les fonds dits de « cryptos » pèsent encore très peu à l'échelle des 100.000 milliards de dollars d'encours de la gestion d'actifs mondiale (à fin 2020). Et la majorité des grandes maisons hésitent encore, ou refusent, de s'aventurer dans des actifs qu'elles jugent trop spéculatifs ou peu sûrs. Elles ont laissé les boutiques indépendantes et les fintechs essuyer les plâtres. ETF : bientôt 10.000 milliards de dollars de fonds indiciels Les cryptos et bitcoin à la peine malgré l'inflation Le plus grand véhicule d'investissement dans le bitcoin est un fonds classique de 30 milliards de dollars d'actifs. Son promoteur, l'américain Grayscale , souhaite le convertir en format ETF pour le rendre plus compétitif, alors que la plupart de ses concurrents optent désormais pour ce type de support low-cost, en forte croissance . 75 nouveaux ETF et ETP liés aux cryptos ont été lancés au cours de la seule année 2021, selon TrackInsight. Fin 2020, seuls 18 véhicules d'investissement existaient, tous cotés en Europe, où la Bourse suédoise a été pionnière, suivie de la Suisse et de l'Allemagne. Ces places ont ouvert leurs portes à CoinShares (coté sur le Nasdaq suédois), à la fintech suisse 21Shares ou au gérant indépendant américain VanEck. Plusieurs ont pris pied sur Euronext Paris l'an dernier. Risque d'amalgame L'Asie (avec 2 ETF australiens) et surtout l'Amérique du Nord se sont également ouvertes en 2021. TrackInsight a recensé 40 produits cotés outre-Atlantique, principalement au Canada, et la région a attiré 80 % des flux mondiaux annuels. Avec un bémol: « aux Etats-Unis, les seuls supports disponibles sont investis indirectement en cryptomonnaie, via des actions d'entreprises fortement impliquées dans cet univers [ mineurs , plateformes d'échange…, NDLR] », relève Thomas Paratore. Face aux réticences de la SEC, le géant américain Fidelity a récemment décidé de coter son premier ETF bitcoin au Canada et son compatriote Invesco a choisi la Bourse de Francfort. Derrière leurs appellations renvoyant au « bitcoin », à « ethereum » ou aux « cryptocurrencies », de nombreuses stratégies offrent seulement une exposition indirecte aux cryptomonnaies, et leur valeur est plus ou moins corrélée à celle des devises numériques. Quant aux fonds dédiés aux cryptos elles-mêmes, ils peuvent y investir directement en achetant du bitcoin ou une autre devise (réplication physique), ou indirectement en copiant la valeur de ces monnaies via des produits dérivés (réplication synthétique). Trois agréments en France En France, seules trois sociétés de gestion (dont Napoleon AM et Tobam) prévoient l'utilisation de cryptomonnaies dans leur programme d'activité, validé par l'Autorité des marchés financiers (AMF). Plusieurs autres demandes sont en cours, selon nos informations. C'est encore très peu sachant que la Place de Paris compte plus de 650 sociétés de gestion et que la loi Pacte a rendu les cryptos éligibles à certains fonds de placement dès 2019. Cette année-là, Napoleon AM (racheté en décembre par CoinShares) a lancé le premier fonds dérivé du bitcoin agréé par l'AMF. Tout récemment, Melanion Capital a créé un fonds d'actions de l'univers crypto et Tobam en a lancé un composé à 90 % d'actions (MicroStrategy, Galaxy Digital…) et à 10 % maximum d'un fonds maison investi directement dans le bitcoin, créé en 2017 et non-régulé. « Nous discutons avec beaucoup d'assureurs pour faire référencer notre fonds dans leurs contrats d'assurance-vie. Certains sont très conservateurs mais nous avons bon espoir », explique Yves Choueifaty. Pour le moment, Tobam a collecté quelques millions d'euros auprès de particuliers fortunés avec son dernier placement.

By |2022-01-11T16:55:25+00:00January 11th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Pourquoi les marques s’emparent déjà du métavers et des NFT

Recherche experts en blockchain Les initiatives ne vont pas moins continuer à déferler. Car si les marques avaient déjà commencé à explorer le sujet dans les années 2000 avec Second Life, la donne est aujourd'hui bien différente. Le terrain de jeu a pris une toute nouvelle ampleur, de la multitude des plateformes à la disposition des consommateurs potentiels aux casques de réalité virtuelle où, après Oculus de Meta, Apple est attendu avec son propre appareil pour la fin de l'année ou pour 2023. De quoi élargir le recrutement des adeptes. Dyson ouvre une boutique en réalité virtuelle Apple vs Facebook : un duel de titans à 4.000 milliards de dollars dans le métavers Les entreprises vont devoir affiner leurs priorités. « Elles voient arriver un tsunami et ont peur de rater l'opportunité. Mais une grosse phase d'acculturation est nécessaire. Le métavers et son environnement virtuel d'expérience mettront du temps à s'installer alors que les NFT, les bons usages de la blockchain, c'est déjà aujourd'hui », avertit Jodouin Mitrani, consultant média & technologie chez onepoint . Il estime qu'après une phase très médiatisée poussant à miser sur l'image, les enjeux technologiques vont revenir au premier plan. Avec, à la clé, la recherche de nouveaux talents. Les experts de la blockchain vont être très recherchés dans les prochains mois partout dans le monde.

By |2022-01-11T16:54:04+00:00January 11th, 2022|Scoop.it|0 Comments

L’enseigne de prêt à porter Gémo accélère sa transformation omni-canal en basculant dans le Cloud Google

L’enseigne de prêt à porter et de chaussures Gémo, filiale du groupe Eram, refond ses solutions informatiques en profondeur afin de développer son approche omni-canal. Le commerçant veut conjuguer parfaitement ses lieux de ventes physiques et son commerce en ligne. Une gestion réalisée sur SAP et une migration vers le Cloud Google L’enseigne se transforme en s’appuyant sur la plateforme de gestion d’entreprise intégrée SAP S/4 HANA. Gémo met en place SAP dans le Cloud de Google. L’objectif fixé est 2025. Gémo avait déjà engagé sa démarche Big Data avec Google. La stratégie de migration de SAP vers le Cloud Google de Gémo est qualifiée de « réfléchie, progressive et déterminée ». L’heure est à la rénovation informatique chez Gémo qui s’équipe d’un nouvel outil de planification PLM L’heure est à la rénovation informatique, puisque dans le même temps, Gémo choisit la solution de gestion du cycle de vie des produits, PLM (Product Lifecycle Management) de Centric Software. Ce logiciel sert à la planification, à la conception, au développement, à l’achat et à la vente de produits. Gémo se fournit principalement en Asie du Sud-Est, en Inde et en Chine, avec un nombre plus restreint de fournisseurs en France et à proximité du bassin méditerranéen. La plateforme PLM doit aider à simplifier et accélérer la conception des produits, augmenter le contrôle et le suivi de la qualité et des audits d’usine, et équiper les fournisseurs. « En partageant la même plateforme, l’objectif est de parler le même langage avec nos partenaires et nos centrales d’achat » explique Joanne Moisan, Business Project Manager chez Gémo.

By |2022-01-11T16:51:10+00:00January 11th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Commerce, investissements : la France braque le projecteur européen sur l’Afrique

Cela passe d'abord par un soutien à la zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), qui regroupe 55 pays, lancée officiellement le 1er janvier 2021. Entre 2014 et 2020, l'Union européenne et les Etats membres européens y ont consacré 74 millions d'euros. Mais beaucoup reste à faire pour un fonctionnement optimal de cette zone où le texte fondateur n'a été ratifié que par 34 pays à ce stade. « Il nous faut accompagner l'Afrique dans la mise en oeuvre de la Zlecaf », indique-t-on au ministère de l'Europe et des Affaires étrangères. Autre axe d'intervention, il importe d'associer étroitement les pays africains à la réorganisation des chaînes de valeurs qu'occasionne la pandémie du Covid-19. Bon nombre de pays d'Afrique du Nord ont accueilli des investissements d'industriels européens, que ce soit dans le domaine de l'aéronautique ou de l'automobile. « Il faut étendre aux pays d'Afrique subsaharienne ces investissements », indique encore le ministère. Lors de la conférence de ce lundi, il s'agit d'identifier d'autres secteurs dans lesquels les pays africains pourraient abriter de nouveaux investissements européens. Dans le domaine de la santé, des projets de production de vaccins ont été lancés en Afrique du Sud, au Sénégal et au Rwanda. Covid : l'Afrique du Sud se rêve en producteur continental de vaccins Climat : l'Afrique a son destin en main De même de nouvelles initiatives pourraient voir le jour dans le domaine de l'agroalimentaire où des produits pourraient être transformés sur place en Afrique sub-saharienne avant d'être réimporté par l'Union européenne. Revoir le système de préférence commercial Durant sa présidence de l'Union, Paris compte aussi faire avancer le projet de réforme du système des préférences tarifaires généralisées qui permet au pays en développement d'exporter à taux réduit ou nul des marchandises vers l'Union sans quotas. Ce mécanisme, dont la dernière mouture remonte à 2012, doit arriver à échéance à la fin de l'an prochain. « Il importe de la moderniser pour le rendre plus efficace et plus compatible avec le verdissement de la politique commerciale européenne », indique le ministère. La Commission européenne a mis sur la table une proposition en septembre dernier . Paris espère un accord au Conseil durant sa présidence européenne. La zone africaine de libre-échange : une occasion en or pour l'après Covid OPINION - Pour une relation ambitieuse entre l'Afrique et la France ! Cette conférence de haut niveau intervient au moment où Berlin et Rabat ont annoncé un réchauffement de leur relation. Le président allemand, Frank-Walter Steinmeier, a invité, la semaine dernière, le roi du Maroc Mohammed VI en Allemagne afin de « sceller un nouveau partenariat entre les deux pays ». Ce qui n'empêche pas le Royaume chérifien d'avoir signé, mercredi dernier, une convention scellant un autre partenariat avec la Chine dans l'ambitieux projet stratégique chinois des Nouvelles routes de la soie. Cette convention a pour objectif de favoriser l'accès aux financements chinois pour réaliser de grands projets dans le Royaume, de faciliter les échanges commerciaux avec la création de joint-ventures dans les secteurs industriel et énergétique, la recherche et la coopération technologique. Les industriels européens sont donc invités à redécouvrir le continent africain où la Chine continue d'avancer ses pions. Cette invitation passe par des initiatives au niveau de l'Union en tant que telle ou au niveau bilatéral.

By |2022-01-10T10:55:47+00:00January 10th, 2022|Scoop.it|0 Comments

24e licorne française, Ankorstore a l’impératif de grandir très vite

Fondée en juillet 2019 , la place de marché qui met en relation les détaillants indépendants et les marques (beauté, mode, épicerie, maison) vient de boucler une levée de fonds de 250 millions d'euros sur une valorisation de 1,75 milliard. Ankorstore est allé encore plus vite que Sorare, à qui il avait fallu 33 mois pour devenir une licorne . Tiger Global et Bond ont mené le tour de table, avec la participation d'Eurazeo, TCV et Coatue. Les premiers investisseurs, Index Ventures, Bain Capital Ventures, GFC, Alven et Aglae, ont aussi remis au pot. Cet engouement des grands noms du capital-risque s'explique par les spécificités du modèle économique d'Ankorstore et les hautes ambitions de ses fondateurs. Taille critique « Nous voulons transformer cette industrie en profondeur et cela demande des moyens importants », insiste Nicolas d'Audiffret, le patron de la licorne, en rappelant que le marché du BtoB spécialisé dans la vente en gros représente plusieurs centaines de milliards d'euros en Europe, mais demeure très archaïque. « Cela fait partie des business où, comme disent les Anglo-Saxons, 'you go big or you go home' », renchérit Martin Mignot, partner chez Index Ventures. Ankorstore a notamment dû investir lourdement pour développer une plateforme technologique de haut niveau, tout en ayant une stratégie agressive en matière de ventes et de marketing. French Tech : les 6 chiffres fous de l'année 2021 La société a recruté à tour de bras (elle compte déjà plus de 400 salariés) et ouvert des bureaux à Paris, Lille, Londres, Berlin, Amsterdam et Stockholm. La licorne prévoit d'en ouvrir également en Italie et en Espagne dans les prochains mois. L'objectif est d'agréger le plus de marques et de détaillants sur sa marketplace afin de devenir incontournable. Cette stratégie commence à porter ses fruits : la société assure travailler avec plus de 200.000 détaillants indépendants et 15.000 marques. Ankorstore se doit aussi d'aller vite, car il n'existe pas d'autre concurrent européen bien financé, mais aussi parce que Faire, une start-up américaine valorisée 12,4 milliards de dollars, a débarqué sur le Vieux Continent. Fatalement, cette course de vitesse coûte cher. « Il faut dormir tranquille avec le fait de brûler beaucoup de cash et de lever régulièrement », confiait Nicolas Cohen, le cofondateur d'Ankorstore, en décembre.

By |2022-01-10T10:53:16+00:00January 10th, 2022|Scoop.it|0 Comments

10 milliards d’euros levés en 2021, l’année tant attendue de la French Tech

Montant 10,03G€ Nombre d’opérations 782 CHAQUE MOIS, L’ACTU FINANCIÈRE DES STARTUPS DANS VOTRE BOÎTE MAIL 2021 a été pour le moins prolifique pour les startups en matière d’investissement. D’après les calculs que nous avons réalisés sur la base de notre recensement des levées de fonds annoncées par l’écosystème français ces 12 derniers mois, les entreprises innovantes de 10 ans ou moins ont amassé la somme colossale de 10,03 milliards d’euros. Il s’agit d’une hausse de 150% par rapport à 2020 (4,3 milliards d’euros), qui avait été affectée par la crise sanitaire. Le niveau des investissements n’a jamais été aussi haut dans le pays, ce qui tend à s’expliquer par un double phénomène : un rattrapage par rapport à la relative frilosité des investisseurs l’an passé, ainsi que la réalisation de méga-tours par les licornes tricolores. De l’argent disponible en grande quantité Une partie de l’écosystème est bel et bien arrivée à maturité. Les dix premières opérations en valeur ont ainsi engrangé 3,32 milliards d’euros, soit près du tiers du montant total sur l’année. « 2021 a été l’année que l’on attendait tous, reflétant la maturité croissante de l’écosystème français » , confirme ainsi à Maddyness Boris Golden, partner chez Partech, qui note que « la disponibilité de l’argent, en particulier en late stage, est en adéquation avec la très grande qualité des startups et scaleups françaises » . Et l’appétence des VCs étrangers pour l’innovation française s’est également confirmée. Le conglomérat japonais SoftBank, dont les investissements XXL sont connus de longue date à l’étranger, a fait une entrée fracassante en France au travers de premiers investissements dans Sorare, Contentsquare et Swile. « De tels méga-tours de financement étaient inenvisageables en 2020 » , assure Boris Golden, qui juge toutefois que « le plus représentatif n’est pas le total de l’argent levé, influencé par quelques gros tours, mais le nombre d’opérations menées » : 782, selon notre recensement – contre 586 en 2020, soit une progression de 33,5 %. Selon l’investisseur, une part non négligeable des 10 milliards d’euros levés en 2021 a été « cannibalisée par quelques tours d’ampleur » . Pour autant, relève-t-il, « s’il y a eu beaucoup d’argent en late stage, l’amorçage et l’early stage n’ont pas été en reste, avec des levées inédites également » : ces tours concernent, en effet, 494 opérations annoncées au cours des 12 derniers mois – soit 63,17% du total. Le tout, avec un ticket médian en hausse notable sur un an : 2,65 millions d’euros en 2021, contre 2 millions d’euros en 2020. « Même en amorçage, les tours ont grossi » , confirme Thomas Rival, partner chez Evolem. Comme chaque année, les investisseurs mettent en avant la nécessité de préserver les tours en amorçage à un bon niveau. « Il faut que le nombre de tours d’amorçage augmente, alors qu’il apparaît tout juste stable aujourd’hui. C’est crucial pour garantir l’avenir » , alerte ainsi Thomas Rival. Le VC regrette qu’il y ait « moins de syndications de fonds, les investisseurs préférant préempter les tours qui les intéressent du fait de la quantité d’argent à déployer » . Ce qui a, selon lui, pour effet de « complexifier la gouvernance des entreprises » financées. « Il n’y a jamais eu autant de financement en seed, relativise Julien-David Nitlech, managing partner chez Iris Capital. À tel point qu’on voit émerger le pré-seed, qui n’existait pas il y a quelques années. On a ajouté du financement au financement, ce qui implique que l’argent se déploie plus tôt et de façon plus conséquente. Mais il est vrai que les sociétés qui ont généré du momentum sont celles qui ont concentré le plus d’argent. »

By |2022-01-09T16:14:04+00:00January 9th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Best of CES 2022:  WIRED

Best in Sustainability Wash (way) up. COURTESY OF P&G Tide Infinity. Washing clothing on a spacecraft is near impossible. Astronauts on the International Space Station have to re-wear clothes over and over again until new ones arrive in supply shipments, a process which renders their clothing so irredeemable that the apparel is burned up in our atmosphere, never to be worn again. That's a problem Tide is aiming to solve. In collaboration with NASA, the brand just sent a prototype detergent called Tide Infinity up into orbit. The unscented, fully degradable formula is safe for a closed-loop water system like the one used on the ISS. Over the next few months, experiments will test the efficacy of key dirt- and odor-fighting ingredients in space. Future studies will take place to test stain removal, delivery methods, and potential laundry solutions for deep-space missions. Tide says it hopes to apply findings from its experiments to products to make our Earthbound laundry processes more sustainable. Perhaps we’ll be able to wash clothes in water-scarce locales or more efficiently reuse gray water. Or perhaps we’ll all be able to just do our laundry on our way to some distant exoplanet. While these studies are still in the very early stages, I’m excited at the prospect of making even the most mundane tasks better—both on and off the ground. —Louryn Strampe Best in Health Tech Wrapped up. PHOTOGRAPH: MOVANO Movano Ring. Move over, Oura. The Movano Ring is coming for you—potentially with clearance from the US Food and Drug Administration. It’s one of the only companies (along with Withings) that has applied for FDA clearance for its tracker, which would make it a certified medical device. This health-monitoring ring is expected to launch in the second half of 2022. Not only is Movano’s device smaller than the Oura, but the company also expects to make it more affordable and more widely accessible. The Movano can monitor common health problems like hypertension, and considering how nearly half of all adults in the US deal with high blood pressure, having a sleek and medically certified ring that can monitor it will be immensely more useful than standard-fare fitness trackers. —Julian Chokkattu Best in Pet Tech Po-tweet! PHOTOGRAPH: BIRD BUDDY Bird Buddy. The world doesn’t appreciate birds enough. That’s why, after stalking its Kickstarter campaign for the last year, I’m excited for Bird Buddy to finally become available. This camera-laden bird feeder allows you to not only see the cute little birds flying around your home, but it offers a chance to actually learn more about them by identifying bird species, noting foods they like, and sampling their bird songs all within its connected app. From there you can go off into the woods and try to spot them on your own, or just keep a log of your new buddies and learn to feed them what they really want. The company told me it’s hoping the data collected by its users can lead to meaningful change in conservation efforts by tracking bird migrations and populations around the globe. If I’m going to continue staring at a screen, it might as well be helping the birds. (And yes, this counts as pet tech; birds are everyone’s pets.) Bird Buddy feeders ship this spring for $235

By |2022-01-06T23:08:07+00:00January 6th, 2022|Scoop.it|0 Comments