Monthly Archives: May 2022

La soif d’horizontalité et d’équité, moteur du succès du modèle coopératif ?

Les coopératives ont le vent en poupe. Dans un récent sondage, 79% des salariés interrogés déclarent vouloir un jour y travailler, deux fois plus qu’en 2020. Une notoriété qui s’explique par leur capacité à proposer une gouvernance partagée et une juste répartition des bénéfices. De quoi inspirer les entreprises plus traditionnelles ? L’essor des coopératives résonne avec le succès des conventions citoyennes et professionnelles pour le climat. Dans les deux cas, la même soif d’horizontalité et de démocratie dans un monde trop souvent contraint par la verticalité du pouvoir. Pourtant les Scop (des groupements de salariés) et les Scic (des groupements de salariés, de collectivités, de bénéficiaires, etc.) reviennent de loin. La première est née en 1978, la seconde en 2001, une époque où de telles structures étaient considérées comme des ovnis juridiques peu performants et inadaptés au monde marchand. Aujourd’hui, les SA, SAS et SARL, fondées sur le capital et la hiérarchie, perdent peu à peu de leur omnipotence. Preuve en est avec le sondage d’Opinion Way pour la CG Scop de février dernier qui nous apprend que 80% des salariés envisagent la performance d’une entreprise en fonction de la prise en compte d’aspects humains et environnementaux. L’enjeu semble donc de faire de l’entreprise un bien commun où la performance économique n’est plus qu’un indicateur parmi d’autres. 70 000 SALARIÉS EN COOPÉRATIVE Cette appétence pour un environnement de travail plus humain se retrouve dans les chiffres fleurissants des coopératives. En 2020, on dénombrait dans l’hexagone 2500 Scop et plus de 1000 Scic, avec au total 70 000 emplois et un chiffre d’affaires qui s’élevait à près de 6 milliards d’euros. Une croissance constante qui a permis à certaines coopératives de grossir de façon assez considérable, notamment dans le secteur des industries et des services télécoms. Acome par exemple, premier groupe industriel coopératif de France, spécialisé dans le câblage haute gamme depuis 1932. L’entreprise compte 1900 salariés et réalise la moitié de son chiffre d’affaires à l’international, pour un total de 534 millions d’euros. Ou bien Groupe Up, une entreprise créée en 1964 et spécialisée dans le titre de paiement pour salariés. La coopérative compte 1500 salariés en France et près de 4000 à l’étranger, pour un chiffre d’affaires total de 587 millions d’euros. Autre exemple, le groupe de télécommunications et de fibre optique Scopelec avec ses 3900 salariés et un chiffre d’affaires de 475 millions d’euros en 2021 – cependant fragilisé par un litige avec Orange, son principal client. On peut aussi citer Enercoop dans l’énergie renouvelable et Habitats Solidaires. Des coopératives françaises issues de tous les milieux qui ont su grossir, voire s’internationaliser, à l’image des entreprises plus classiques. DES « ENTREPRISES À MISSION » AVANT-GARDISTES La loi Pacte a introduit en 2019 la notion d’entreprise à mission, des sociétés dont l’objet social intègre des considérations sociales et environnementales. Une législation qui intervient quarante ans après la création du statut moderne de la Scop, en 1978. Un écart temporel considérable qui souligne la modernité du modèle coopératif sur le plan démocratique et éthique. Aujourd’hui, alors que la dérive climatique s’accélère et que le capitalisme financiarisé se poursuit, l’entreprise coopérative peut jouer un rôle pivot dans la transition des entreprises. Si les groupes du CAC 40 passaient sous le sceau de la coopérative, la financiarisation de l’économie par le reversement des bénéfices aux actionnaires deviendrait impossible. La logique court-termiste devrait céder la place à une dynamique de long terme imposée par le système de « part entreprise », lequel engage l’entreprise à thésauriser une partie de ses bénéfices pour des investissements futurs. Cela dit, le modèle coopératif n’est pas parfait. Il est tout à fait possible d’avoir une activité économique climaticide si la majorité des membres d’une coopérative y concèdent. Autre question, celle de la variabilité du modèle coopératif selon le pays et la taille de la structure. En Nouvelle-Zélande, l’immense coopérative laitière Fonterra a été chahutée par des polémiques de lait contaminé dans sa filiale chinoise. La preuve qu’aucun modèle n’est étanche au scandale lorsque l’ambition d’industrialisation dépasse les frontières de la soutenabilité.

By |2022-05-17T14:35:15+00:00May 17th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Le groupe SEB mise encore plus sur les start-up avec le fonds d’Alexandre Mars

Le groupe SEB et les start-up font de longue date bon ménage. L'entreprise d'électroménager avait déjà pris une participation indirecte en juillet dernier dans Back Market , le spécialiste des produits reconditionnés. Le champion français du petit électro-ménager avait aussi investi en janvier 2021 dans Chefclub et ses vidéos de recettes ou, en janvier 2020, dans Angell , les vélos électriques lancés par Marc Simoncini, le fondateur de Meetic. Au total, son véhicule SEB Alliance a déjà investi plus de 150 millions d'euros dans des entreprises et des fonds. Cette fois-ci, c'est avec Alexandre Mars que le groupe d'Ecully noue un partenariat stratégique. Il investit plus de 10 millions d'euros dans Blisce, le fonds lancé par l'entrepreneur français très connecté à tout l'écosystème américain. Cultivant sa différence dans le monde du capital-risque, certifié B-Corp, il s'intéresse aux entreprises à impact. Rester en éveil « Depuis une dizaine d'années, nous recherchons des pépites technologiques nous permettant de développer notre innovation. Un grand groupe doit rester en éveil pour saisir toutes les tendances. Avec Alexandre Mars, nous partageons la même vision. Nous aurons aussi la possibilité de co-investir ensemble dans des entreprises », relève Thierry de La Tour d'Artaise, PDG du groupe SEB. « SEB connaît parfaitement les consommateurs et a une vision très internationale. Cela intéresse les entreprises dans lesquelles nous investissons. De leur côté, ils vont avoir accès à des innovations concernant aussi bien la foodtech que les NFT », remarque, pour sa part, Alexandre Mars. Blisce accompagne actuellement des start-up européennes comme Too Good to Go , l'application de lutte contre le gaspillage alimentaire, ou le média en ligne Brut. Mais il a aussi dans son portefeuille des jeunes acteurs américains comme Harry's, vendant des produits de rasage uniquement sur Internet. Et parmi les entreprises dont le fonds s'est aujourd'hui désengagé figurent des noms emblématiques comme Spotify dans le streaming ou BlaBlaCar dans la mobilité.

By |2022-05-13T19:01:00+00:00May 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Avec la Pixel Watch, Google élargit sa gamme de produits concurrents d’Apple

Cette année, plusieurs nouveautés présentées à Google I/O venaient d'ailleurs concurrencer la marque à la pomme. A commencer par l'objet le plus attendu avant l'événement : la montre connectée Pixel Watch. Alors que l'Apple Watch domine largement ce marché depuis son lancement, en 2015, Google n'avait jamais osé l'affronter directement, se contentant de fournir son système d'exploitation Wear OS à des constructeurs tiers comme Samsung, Fossil, Casio ou TAG Heuer. La Pixel Watch devrait être disponible à l'automne.Google Dotée d'un écran tactile tout rond, la Pixel Watch intégrera des fonctions liées au sport et à la santé développées par Fitbit, un pionnier des bracelets connectés pour le fitness que Google avait racheté il y a deux ans pour 2,1 milliards de dollars. Comme les autres montres sous Wear OS, elle permettra le paiement sans contact et donnera accès à plusieurs services du groupe, dont Google Maps.

By |2022-05-13T18:58:59+00:00May 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Les cas d’usage de la réalité augmentée durant un voyage –

Les cas d’usage de la réalité augmentée durant un voyage Depuis près de 10 ans, Epson réfléchit à la manière dont ses lunettes de réalité augmentée Moverio peuvent améliorer l’expérience d’un visiteur dans un lieu touristique, dans une ville ou même lors d’un déplacement professionnel. Avant parler des cas d’usage, il faut s’intéresser aux lunettes elles-mêmes. Lancées en 2012 par Epson, spécialiste des technologies de projection, les Moverio en sont à leur 4e génération. Elles permettent de visualiser l’équivalent d’un écran HD de 120 pouces à une distance de 5 mètres dans son champ de vision. Des éléments 3D peuvent également être affichés sur cette monture qui se veut confortable (pas plus de 95g). Comme l’explique Marc-Antoine Godfroy, EMEA New Market Development Specialist – Moverio Smart Glasses chez Epson Europe, la société fournit le hardware et s’entoure de partenaires afin de mettre au point la partie logicielle. Les lunettes connectées Moverio La réalité augmentée dans les musées En France, Epson travaille avec le site de Fort l’Ecluse sur un parcours d’accrobranches. Positionnées sur le casque de protection, les lunettes permettent de visualiser des marqueurs sur les paysages alentours. Au sein du fort est racontée la vie des soldats qui ont occupé les lieux. « La réalité augmentée vient enrichir ce lieu de patrimoine qui est aujourd’hui vide. Dans ce genre de monuments, il n’est pas possible d’accrocher des panneaux d’informations par exemple », explique Marc-Antoine Godfroy. Le musée Santa Giulia de la ville de Brescia en Italie propose quant à lui les lunettes pour reconstituer en 3D des monuments aujourd’hui disparus à partir des ruines présentes sur ce site classé à l’UNESCO. « Avec un simple mouvement de l’œil, il est possible de passer du réel à la reconstitution », détaille le représentant d’Epson. La réalité augmentée dans la ville A Tolède en Espagne, ce sont les tours en petit train qui sont augmentés. Equipés des Moverio, les visiteurs peuvent écouter des commentaires audio et voir des éléments en 3D qui permettent de mieux comprendre l’histoire médiévale. Dans les rues de Barcelone, Séville et sur les sites d’Ephèse et de l’Acropole d’Athènes, les visiteurs des tours guidés peuvent voir comment étaient les monuments il y a plusieurs siècles grâce à une couche supplémentaire d’informations. La réalité augmentée dans les théâtres Le théâtre national de Londres travaille avec Epson autour de la réalité augmentée afin de permettre aux personnes malentendantes de visualiser les répliques des acteurs en temps réel. Le festival d’Avignon teste également cette fonctionnalité et propose aux étrangers d’accéder à des sous-titres dans leur langue. « Ce genre d’expériences permet de créer une nouvelle relation avec le spectateur qui lui donne envie de revenir », déclare Marc-Antoine Godfroy. La réalité augmentée lors des déplacements professionnels L’une des grandes nouveautés de la 4e génération des Moverio est sa connectique. Grâce au port USB-C, les lunettes peuvent être connectées à un autre appareil. Concrètement, cela veut dire qu’il est possible d’afficher le contenu de son ordinateur directement sur l’écran des lunettes. « Avec l’équivalent d’un écran de 120 pouces, c’est très confortable pour travailler », ajoute le spécialiste de la réalité augmentée. Cela peut être utile dans l’avion ou dans le train quand vous travaillez sur une présentation confidentielle ou qui nécessite un affichage élargi par exemple. Selon Marc-Antoine Godfroy, cela peut également être intéressant pour les personnes qui travaillent habituellement avec deux écrans au bureau, mais qui, depuis la crise sanitaire, n’ont pas pu apporter leur deuxième écran chez eux. Dans l’avion, c’est l’IFE (l’écran dans le siège) qui pourrait être affiché dans les lunettes. Cela pourrait permettre de regarder un film dans n’importe quelle position.

By |2022-05-13T15:50:06+00:00May 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Google dévoile des lunettes connectées capables de traduire une conversation

Dix ans après le lancement du programme Google Glass, qui s’est soldé par un échec pour le grand public, la firme de Mountain View dévoile un nouveau prototype de lunettes connectées qui permettent de traduire une conversation en temps réel. Dans le cadre de sa conférence I/O dédiée aux développeurs, Google a dévoilé un prototype de lunettes connectées qui peuvent s’avérer pratique lors d’un voyage : à l’aide de la réalité augmentée, elles affichent en temps réel la traduction d’une conversation par le biais de sous-titres. Pour le moment, aucun prix ni aucune date de lancement n’ont été annoncé. La vidéo dévoilant le prototype semblait seulement illustrer les possibilités de la réalité augmentée d’une manière générale. « Ces capacités de réalité augmentée sont déjà utiles sur les téléphones et la magie prendra vraiment vie lorsque vous pourrez les utiliser dans le monde réel sans que la technologie ne vienne vous gêner », a déclaré le patron d’Alphabet, Sundar Pichai. Ce prototype voit le jour 10 ans après le lancement des Google Glass, qui n’ont pas trouvé d’applications concrètes pour le grand public. De nombreux acteurs du tourisme les avaient pourtant expérimentées. Elles sont utilisées désormais dans le cadre professionnel.

By |2022-05-13T15:47:47+00:00May 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Netflix : quand son précieux algorithme se retourne contre la plateforme – L’Express L’Expansion

Netflix était persuadé d'avoir trouvé la martingale. Celle-ci devait lui assurer une écrasante domination sur le marché de la vidéo à la demande et vitrifier la concurrence. Trois éléments devaient assurer cette suprématie. En premier lieu, la technologie nécessaire à la distribution des films et séries avec des systèmes de compression parmi les meilleurs au monde, un prépositionnement des 3 000 contenus les plus regardés chez des milliers de fournisseurs d'accès dans le monde. Le deuxième est un management implacable avec une culture d'entreprise qui a été gravée en 2009 dans les tables d'un PowerPoint de 128 pages disséqué dans toutes les business schools.  La troisième composante est la plus critique, dans tous les sens du terme. Elle a trait à la façon dont Netflix a voulu modéliser les attentes présumées de ses clients au moyen d'un algorithme de recommandation. Celui-ci est simple dans son principe - on regarde ce qui marche et on en tire des conclusions -, mais d'une extraordinaire complexité dans son fonctionnement. Netflix a créé des dizaines de milliers de catégories de films ou séries, minutieusement analysés, décrivant dans leurs moindres détails l'intrigue, les personnages, ou le contexte. La plateforme a traduit cette multitude de données en équations, allant jusqu'à organiser un concours de geeks doté de 1 million de dollars de récompense pour qui améliorerait son algorithme déjà bien optimisé.  LIRE AUSSI >> Netflix perd des abonnés pour

By |2022-05-13T15:43:40+00:00May 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Au Lido, Accor signe la fin des revues à plumes

Une page se tourne pour un emblème des nuits parisiennes qui attirait des touristes du monde entier : le cabaret Le Lido, l’un des symboles de la tradition de la revue, va céder la place à une « salle de spectacles musicaux », a décidé son repreneur, le géant hôtelier Accor, signant ainsi la fin prochaine des revues à plumes. La direction du Lido a présenté jeudi aux représentants du personnel « un projet de réorganisation » qui, dans les faits, va se traduire par la disparition de la troupe permanente. Elle promet à la place « la création d’une programmation de théâtre musical renouvelée, ainsi qu’une refonte du modèle de dîner-spectacle et revue ». Créé en 1946 par la famille Clérico et célèbre pour sa troupe-maison, les « Bluebell girls », des danseuses vêtues de plumes aux jambes interminables et au port altier, le Lido a beaucoup souffert comme tout le secteur, des fermetures liées à la crise sanitaire : le chiffre d’affaires des cabarets et music-halls s’est effondré de 80% en 2020. « Il n’y aura pas de tempête » Le nouveau projet au Lido vise à « redonner à cette salle parisienne sa pleine place dans le concert des scènes créatives françaises, nationales et internationales (…) grâce à une nouvelle ligne artistique ambitieuse », a annoncé dans un communiqué la direction. Un plan de sauvegarde de l’emploi est prévu incluant « la suppression de 157 postes permanents » sur 184, « principalement au sein des services salle et artistique », assorti de « mesures de reclassement et de reconversion » des collaborateurs, a-t-elle détaillé.

By |2022-05-13T15:37:13+00:00May 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Terra’s Crypto Meltdown Was Inevitable | WIRED

Ryan Clements, an assistant professor in business law and regulation at the University of Calgary, made the issues with this approach clear last year, in a paper devoted to algorithmic stablecoins titled “Built to Fail.” One of the main problems with these stablecoins, Clements explained in the paper, is that they can only work so long as there is demand for them; otherwise all those incentives mean nothing. “UST was never stable to begin with and was never fully collateralized,” Clements says. “It required a perpetual reliance on an assumption that there would be enough (ongoing) interest in the various use cases of UST in the Terra ecosystem.” Many crypto investors started finding their way to the door. Bobby Ong, cofounder of cryptocurrency analytics platform CoinGecko, says that one possible explanation for what happened to UST is “a George Soros-style” attack, after the Hungarian philanthropist and financier’s famous bet against the British pound in 1992. According to this theory, UST’s ruinous fall—which started on Monday and spiraled into a catastrophe on Wednesday—was precipitated by a large entity dumping billions of UST on the market, shattering its peg. Another, simpler explanation is that UST was just not sustainable, and this was always going to happen as soon as the market's sentiment changed. It is telling that some crypto personalities are laying the blame for the supposed attack at the door of investment management company BlackRock and hedge fund Citadel. Just over a year ago, Citadel had already been cast as the villain in another financial craze, the so-called GameStop saga—when millions of retail investors started buying the stock of the ailing game store chain in droves, despite its dubious fundamentals, in an odd act of defiance against traditional finance. Several observers back then had saluted the rise of meme finance, where the value of assets was no longer based on a business’s prospects and instead determined by collective delusions, performative contrarianism, and sheer nihilism (“Is [GameStop’s stock] worth 200+ dollars? That's for you to decide based on your own value system,” one investor commented on Reddit, where the rebellion first emerged.) Most Popular SECURITY Thousands of Top Websites See What You Type—Before You Hit Submit LILY HAY NEWMAN BACKCHANNEL Bill Gates Is So Over This Pandemic STEVEN LEVY CULTURE How to 'No-Clip' Reality and Arrive in the Backrooms REECE ROGERS GEAR All the Hardware Google Announced at I/O 2022 JULIAN CHOKKATTU Terra’s rise and fall is, in a way, the endgame of that long stretch of weird finance. It might not recover, and follow the bursting of the NFT bubble and the fall of a great deal of meme stocks and dog coins. But it would be disingenuous to read all this through the lens of absurdism and pipe dreams. Terra’s explosion in popularity over the past six months was also driven by mind-boggling incentive schemes. “The large demand for UST was driven because of a savings protocol called Anchor on Terra’s blockchain, which promised 20 percent in annual percentage yield,” Ong says. People would buy UST and stash it in Anchor, a piece of software where one could park one’s coins, hoping to see it grow like a magic money tree over time. What’s more worrying, Ong says, is that Terra set an example for many other crypto projects, which also started promising absurd returns and now are at serious risk of crashing. The Ponzinomics were just too obvious: When you pay money for nothing, and stash your nothing in a protocol with the expectation that it will give you a 20 percent yield—all you end up with is 20 percent of nothing.

By |2022-05-13T11:20:47+00:00May 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Stablecoin : comment le prometteur Terra s’est effondré sur lui-même en 24 heures

Sur Twitter, on ne compte plus les messages d'investisseurs ruinés par le stablecoin TerraUSD et sa cryptomonnaie « soeur », Terra (aussi connue sous le nom de Luna, son ticker sur les marchés). Le scandale, qui a éclaté en début de semaine, sape encore un peu plus la confiance des investisseurs, en pleine déroute du marché des cryptos. Terra qui était encore, au début 2022, la 9e crypto avec une capitalisation de plus de 30 milliards de dollars, s'est littéralement effondrée. Jeudi, elle sombrait de 99,8 % et s'enfonçait au 173e rang du classement des cryptomonnaies. Sur les discussions du forum Reddit consacrées à Terra, les administrateurs avaient épinglé des numéros de prévention du suicide… Jeudi en fin de journée, les développeurs de Terra ont décidé de suspendre la création de nouveaux jetons « pour se protéger d'une attaque ». Dans la nuit de jeudi à vendredi, le Terra finissait d'être désintégré à 0,00002 dollar et le TerraUSD, plongeait à 0,09 dollar. Que s'est-il passé ? Le décrochage des cryptos, sur fond de télescopage des bulles bitcoin (-30 % sur 30 jours) et du Nasdaq (-15 %), est certes sévère. Mais il n'explique pas, à lui seul, cet effondrement. La panique vient en réalité du découplage entre le TerraUSD et le dollar. Les stablecoins sont censées être des devises numériques stables. TerraUSD devait garantir une parité de 1 pour 1 avec le dollar américain. Or, jeudi matin, elle n'en valait plus que la moitié. Et dès que le TerraUSD s'étant trop éloigné du dollar, les investisseurs ont totalement perdu confiance. Une parité impossible La plupart des grands stablecoins comme l'USDT et l'USDC sont adossés au dollar. Pour chaque crypto émise, en théorie, un montant équivalent est acheté en bon du trésor américain et placé dans un compte de réserve. Le TerraUSD, pour sa part est un stablecoin algorithmique. Le maintien de sa parité avec le dollar repose sur des processus informatiques gérant le lien entre les deux cryptos, TerraUSD et Terra. Une solution qui n'a jusqu'à présent pas fait ses preuves, mais que les fondateurs du stablecoin pensaient avoir réellement améliorée. DECRYPTAGE - L'instabilité des cryptos stables inquiète les Etats Le problème est que, pris dans la tempête du marché des cryptos, le Terra a décroché. Sa valeur a tellement baissé que les mécanismes d'arbitrage ne permettaient plus de soutenir le TerraUSD. Pour protéger la parité, la Luna Foundation Guard a liquidé 1,5 milliard de dollars en bitcoin, mais ça n'a pas suffi à faire suffisamment remonter le TerraUSD. Sur la même semaine, pendant que le TerraUSD perdait 42 %, ses concurrents réellement adossés au dollar ont mieux résisté aux turbulences : l'USDT n'a pas bougé d'un iota sur la période, à 0,99 dollar et l'USDC a pris 0,15 % à 1 dollar. Dès lors, « l'utilité du protocole TerraUSD a perdu son sens », note Vincent Pellizzari, consultant chez CoinsPaid. Il s'est écroulé comme un château de cartes. La rumeur d'un raid Sur les réseaux sociaux, les spéculations vont bon train sur ce krach express. Le fondateur de la blockchain Cardano, Charles Hoskinson, a même un temps avancé l'hypothèse d'un raid de BlackRock et Citadel, avant de supprimer son tweet. Les fonds ont tous deux démenti cette thèse dans des communiqués. D'autres, à l'image de l'analyste Onchain Wizzard, évoquent une opération à 1 milliard sur le TerraUST. Une chose est sûre, selon Vincent Pellizzari, « comme sur les marchés financiers, s'il y a une opportunité d'attaque, elle se produira car les marchés sont libres, surtout dans les cryptos ». Janet Yellen, la secrétaire américaine au Trésor, n'a d'ailleurs pas tardé à sortir du bois pour rappeler que cet épisode « illustre simplement le fait que c'est un produit à la croissance rapide, qu'il présente des risques pour la stabilité financière et que nous avons besoin d'un cadre adéquat ». Pourquoi la Banque d'Angleterre veut encadrer les « stablecoins » En fin d'année dernière, le FMI alertait sur le fait que de nombreux stablecoins ne fournissaient pas assez d'informations sur leurs réserves. « Il y a un besoin d'amélioration pour s'aligner sur les standards des fonds monétaires », soulignait l'organisation internationale. Le risque ? Que certains stablecoins connaissent « une ruée vers les guichets » (un run) comme lors des crises bancaires, les détenteurs de stablecoins cherchant, en masse, à liquider leurs actifs et à récupérer des dollars en échange. Les sociétés qui ont émis ces actifs ne seraient alors pas en mesure d'honorer leurs engagements. Thomas Pontiroli FINANCE & MARCHÉS RÉCIT Stablecoin : comment le prometteur Terra s'est effondré sur lui-même en 24 heures DÉCRYPTAGE Le législateur appelé à se pencher sur les résolutions climatiques en AG  L'offensive d'Elon Musk sur Twitter scrutée par la SEC  Apple perd son titre de première capitalisation mondiale au profit d'Aramco  DÉCRYPTAGE L'aversion au risque fait baisser les taux 

By |2022-05-13T11:07:46+00:00May 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments

Renault précise son projet de « scission »

Le projet de Renault se précise. Trois mois après avoir évoqué son idée de séparer ses activités dans la voiture électrique, d'une part, et dans la voiture thermique, d'autre part, la direction du groupe au Losange a présenté son projet à ses salariés en France, au cours d'un comité économique et social qui s'est tenu ce jeudi. Il ne s'agit en réalité pas d'une scission, mais de la création de deux structures distinctes, via une filialisation de certaines activités. La direction a précisé les activités concernées, en détaillant les sites et le nombre de salariés qui seraient regroupés dans chacune d'entre elles. Comme annoncé en février , la structure destinée à rassembler les activités électriques et logicielles de Renault sera basée en France. Elle comprendra les usines de Cléon (moteurs) et de Renault Electricity (le pôle du Nord de la France constitué autour de l'usine de Douai), une partie du Technocentre de Guyancourt, Renault Software Lab, et le site d'essais Lardy. Dotée des fonctions support correspondantes, cette entité autonome « pourrait rassembler plus de 10.000 salariés à l'horizon 2023 », explique le groupe dans un communiqué.

By |2022-05-13T11:04:32+00:00May 13th, 2022|Scoop.it|0 Comments