Monthly Archives: April 2023

Hugging Face : quand trois Français lancent leur alternative à ChatGPT

ChatGPT a beau affoler la planète tech, l'IA générative lancée il y a quelques mois par OpenAI a le grand défaut d'être une boîte noire. Sur quelles données et comment a-t-elle été entraînée ? La start-up de Sam Altman, désormais soutenue par Microsoft, garde jalousement ses secrets de fabrication. Une philosophie à l'inverse de celle affichée par Hugging Face. Cette société américaine annonce ce mercredi sa propre alternative à ChatGPT, baptisée « HuggingChat ». « Certains ont dit que les API fermées étaient en train de gagner… mais nous n'abandonnerons jamais la lutte pour une IA Open source », s'est félicité Julien Chaumond, le CTO de l'entreprise, dans une publication sur LinkedIn. Présentant une interface Web similaire à celle de ChatGPT, HuggingChat peut déjà être testé en ligne et intégré à une application via une API. Génération de code, écriture d'e-mails… Le chatbot propose les mêmes fonctions que ChatGPT, bien qu'il s'agisse encore d'une « version 0 », « avec de nombreuses limitations », a souligné sur Twitter le CEO, Clément Delangue. La société n'a pas développé son chatbot de zéro. Il s'agit d'une version optimisée d'Open Assistant, un projet publié en open source en fin d'année dernière, qui était lui-même basé sur LLaMa, le modèle de langage de Facebook. Une plateforme freemium Ce chatbot sera désormais accessible à tous sur la plateforme de Hugging Face. Car à l'instar de GitHub, Hugging Face est semblable à une librairie pour développeurs : ces derniers peuvent accéder à des modèles pré-entraînés de « machine learning », les personnaliser en les entraînant, et également y publier leurs propres modèles. « Le but est que le plus de monde possible puisse mettre les mains dans le cambouis », simplifie Julien Chaumond. Avec les deux autres cofondateurs, Clément Delangue et Thomas Wolf, eux aussi des Français exilés aux Etats-Unis, l'entrepreneur a fondé Hugging Face en 2016. Valorisée 2 milliards de dollars, la société revendique 10.000 entreprises présentes sur la plateforme, pour plus de 100.000 modèles et 10.000 datasets échangés. Là où le très populaire GitHub - racheté par Microsoft en 2018 - est utilisé par environ 100 millions de développeurs. « Toute entreprise qui comprend une équipe de 'machine learning' ou de 'data science' est intéressée par nos services », avance Julien Chaumond. A l'instar de GitHub, Hugging Face a adopté un modèle freemium, avec des fonctionnalités plus avancées pour les clients premium, tels que Renault. « Nous avons des clients qui paient 9 euros par mois, et des entreprises qui ont pris des abonnements à plusieurs millions », précise le cofondateur. Un modèle difficile à rentabiliser Soutenu historiquement par le fonds américain Lux Capital, Betaworks (et quelques business angels dont Thibaud Elzière et le basketteur Kevin Durant), et plus récemment par Sequoia Capital et Coatue Management, Hugging Face peine à rentabiliser son activité. Selon nos informations, son chiffre d'affaires ne dépasse pas la trentaine de millions de dollars (contre 1 milliard de dollars pour GitHub, à titre de comparaison).

By |2023-04-29T21:24:25+00:00April 29th, 2023|Scoop.it|0 Comments

La conversion de l’automobile mondiale à l’électrique s’accélère

Loin de s'essouffler, la conversion du marché automobile mondial aux voitures électriques s'amplifie. C'est ce que prévoit l'Agence internationale de l'énergie (AIE) qui, dans son dernier rapport , détaille la « croissance explosive » du nombre de voitures à batterie. L'agence regroupe sous l'appellation « voiture électrique » les modèles qui carburent uniquement au lithium-ion, mais aussi les hybrides rechargeables, qui combinent un moteur thermique et une petite batterie pour les déplacements n'excédant pas quelques dizaines de kilomètres. Ces deux types de véhicules ont totalisé plus de 10 millions de ventes l'an dernier, souligne l'AIE, soit un bond de 55 % sur un an. Un parc mondial de 40 millions de voitures fin 2023 Ces 10 millions de voitures dotées de prises représentent 14 % des immatriculations de voitures neuves dans le monde, et près de 1 million de plus que l'ensemble du marché européen, toutes motorisations confondues. 70 % des ventes concernent des véhicules 100 % électriques, le solde étant des hybrides rechargeables (PHEV dans le jargon du secteur). L'agence prévoit que les ventes vont encore bondir de 35 % en 2023, pour arriver à 14 millions de voitures électriques sur l'ensemble de l'année, soit 18 % des ventes mondiales. Cela portera fin décembre à quelque 40 millions le nombre de voitures électriques en circulation sur le globe. LIRE AUSSI : Automobile : la Chine exporte désormais plus de voitures que l'Allemagne DECRYPTAGE - L'Asie domine très largement les projets d'usines de batteries aux Etats-Unis Cet essor de la « watture » est tiré par la Chine, premier marché mondial, et de loin (près du quart des immatriculations de la planète). Alors que les constructeurs locaux étaient très en retard sur la technologie du moteur technique, les autorités de Pékin ont décidé au début des années 2010 de miser sur l'électrique. Un choix stratégique qui porte ses fruits aujourd'hui. 4,4 millions de voitures 100 % électriques ont été vendues en Chine l'an dernier (+ 60 % en un an). Le nombre de PHEV écoulés, lui, a triplé pour atteindre 1,5 million. Au total, les immatriculations de véhicules électrifiées ont représenté 29 % du marché local en 2022. Plus de la moitié du parc mondial de voitures électriques circule en République populaire.

By |2023-04-29T21:04:44+00:00April 29th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Un ancien de FTX fait son retour dans l’arène des cryptos

Wall Street comme l'univers des cryptos offrent souvent une seconde chance. Brett Harrison, l'ancien président de FTX US qui avait quitté opportunément le groupe peu avant la faillite - et échappé aux poursuites - est le premier ancien associé de Sam Bankman-Fried à faire son retour dans le secteur. L'environnement est redevenu plus favorable et les cours se sont repris. Cette année, le bitcoin a gagné 75 % à 26.150 euros et l'ethereum 59 % à 1.710 euros. Dirigeant de FTX US, la plateforme américaine de FTX, pendant dix-sept mois, il avait senti le vent tourner et quitté le « Titanic des cryptos » en septembre 2022, deux mois avant le naufrage. Il avait rencontré Sam Bankman-Fried quand ils étaient traders chez Jane Street . Au début, son travail chez FTX était le « job de rêve » qu'il espérait mais les relations entre les deux associés s'étaient détériorées. Il a dépeint Sam Bankman-Fried comme un tyran obsessionnel et imprévisible. Sam Bankman-Fried et les 30 traders Devant la justice américaine, Brett Harrison a plaidé l'ignorance. « Si l'un d'entre nous chez FTX US avait été au courant des malversations de Sam Bankman-Fried et de son cercle proche (au sein de FTX. com, la plateforme offshore), nous l'aurions dénoncé immédiatement ». Le déficit entre les dettes et les actifs de FTX US est bien moindre (130 millions de dollars) que pour FTX. com (plus de 8 milliards de dollars). L'ancien trader souhaite tourner définitivement la page avec sa nouvelle société Architect Financial Technologies. Sur ses 9 principaux collaborateurs, 6 sont des anciens de FTX US. LIRE AUSSI : FTX : Sam Trabucco, son Yacht, ses parties de Poker et son 6e sens de trader FTX : la caisse noire de Sam Bankman-Fried La « start-up » qui a levé 5 millions de dollars n'est pas juste une nouvelle bourse d'échange de cryptos. Elle va proposer des services et une technologie aux traders, investisseurs et hedge funds qui souhaitent traiter des cryptos mais aussi des actifs traditionnels comme des actions, des options et des obligations. « J'ai appris dans ma carrière l'importance de la sécurité et de la confiance quand on lance une plateforme de cryptos », a-t-il cru bon de préciser à l'agence Bloomberg. Ses futurs clients pourront négocier de multiples actifs dans un environnement parfaitement régulé, assure-t-il. Il veut offrir une vitesse d'exécution des ordres très rapide pour attirer les firmes de trading haute fréquence. Les traders voient les cryptos comme l'une des principales sources de rendement sur les marchés mondiaux en 2023. Pour Brett Harrison, la frontière entre les marchés, traditionnels et les cryptos va s'estomper. Les investisseurs voudront un point d'accès unique pour traiter le plus large éventail de produits. Il n'a pas repris le slogan de Sam Bankman-Fried quand il lança FTX : « Conçu par des traders pour des traders. » FTX, de son côté, pourrait relancer son activité. Une décision devrait être prise avant l'été. Ses nouveaux dirigeants estiment qu'une plateforme opérationnelle et encadrée serait un bon moyen de gagner de l'argent pour rembourser les nombreux créditeurs et clients lésés par la fraude. Cette idée avait été évoquée dès janvier par John Ray III, le dirigeant de FTX. Il estime que la plateforme était rentable en elle-même. Elle aurait pu fonctionner si elle n'avait pas été pillée par Alameda Research . La firme de Sam Bankman-Fried qui comptait une trentaine de traders, avait puisé dans les comptes de FTX pour éponger ses pertes, conduisant à l'effondrement du groupe. L'entité du groupe qui est la plus proche de la réouverture est une filiale de taille modeste, FTX Japon. C'est la seule à avoir déjà rendu leur argent à ses clients dès février.

By |2023-04-29T21:04:03+00:00April 29th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Quel avenir pour Navya après sa reprise par un duo d’industriels franco-japonais ? –

Nous vous l’annoncions en janvier dernier, Navya demandait son placement en redressement judiciaire après avoir accumulé plusieurs millions d’euros de pertes en 2020. Cotée en Bourse depuis 2018, le sort de la société et de ses employés était alors entre les mains de la justice française dans l’attente d’un repreneur. Il y a quelques jours, le tribunal de commerce de Lyon a validé l’offre de reprise proposée par le duo franco-japonais Gaussin et Macnica. La nouvelle entité doit reprendre Navya pour 1,4 million d’euros et conserver 143 salariés sur les 200 que compte la société, soit 70% des effectifs. Gaussin est un constructeur de véhicules autonomes électriques ou à hydrogène franc-comptois, spécialisé dans le transport de marchandises en site fermé. De son côté, le japonais Macnica est un acteur spécialisé dans les semi-conducteurs qui utilise déjà les navettes autonomes Navya. Quel est l’avenir désormais pour Navya ? Face aux profils de ses repreneurs, il semblerait que la stratégie de développement soit axée sur des usages davantage logistique que pour du transport de passagers. Sans entrer dans les détails, Jean-Claude Bailly, vice-président exécutif de Gaussin, déclarait à travers un communiqué : « Nous n’avons pas construit un plan décalé par rapport au potentiel du marché. Nous avons essayé d’élaborer le plan le plus réaliste possible». L’objectif : revenir à l’équilibre d’un point de vue financier d’ici 2024. En revanche, la cotation en bourse de Navya ne reprendra pas.

By |2023-04-29T21:03:35+00:00April 29th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Meta commence à redresser la barre après une année éreintante

Après une année 2022 ardue, Mark Zuckerberg commence à voir la lumière au bout du tunnel. Le groupe californien Meta - maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp - a annoncé mercredi soir des résultats supérieurs aux attentes des analystes, ce qui a fait bondir son action de près de 12 % dans les échanges après la fermeture des marchés financiers. Ses revenus au premier trimestre ont progressé de 3 % sur un an. Ils s'établissent à 28,6 milliards de dollars, au lieu des 27,7 milliards auxquels s'attendaient les analystes. Au prochain trimestre, le géant des réseaux sociaux s'attend à atteindre les 32 milliards de dollars de ventes. Son bénéfice net recule, en revanche, de 24 % sur un an. Il s'établit à 5,7 milliards de dollars. Les coûts ont dérapé, en partie à cause d'un plan de licenciement chiffré à 1,14 milliard de dollars au premier trimestre. Mais le nombre d'utilisateurs dans le monde continue à augmenter. Plus de trois milliards de personnes utilisent désormais les applications Facebook, Messenger, WhatsApp ou Instagram au moins une fois par jour. Environnement économique tendu « Dans cet environnement économique - et après le désastre que fut l'année 2022 - une croissance des revenus de 3 % sur un an est une réussite », commente Debra Aho Williamson, analyste chez Insider Intelligence. « Les prévisions robustes de Meta pour le deuxième trimestre sont un autre indicateur montrant que l'entreprise est peut-être en train de surmonter ses difficultés. » LIRE AUSSI : EN CHIFFRES - Le monde menacé par une inflation plus tenace que prévu Pour autant, tout n'est pas gagné pour Meta, loin de là. Le groupe « doit finir de reconstruire sa capacité à vendre des publicités ciblées après la débâcle causée par les choix d'Apple en matière de respect de la vie privée , démontrer aux publicitaires pourquoi il vaut mieux investir dans Reels que dans TikTok et convaincre les créateurs impatients de rester, » énumère l'analyste. Enfin, Meta « doit faire face à la montée des espaces publicitaires sur les sites de vente en ligne, dont Amazon, qui risque de capter les dépenses des entreprises voulant atteindre les consommateurs au plus près de leur décision d'achat », poursuit cette dernière. « Si Meta parvient à faire ces quatre choses, il sortira plus fort de cette 'année de l'efficacité' », décrétée par Mark Zuckerberg, estime-t-elle. « Annus horribilis » Meta se remet péniblement d'une « annus horribilis » qui a commencé en février 2022, lorsque le groupe a annoncé que Facebook, son réseau social phare, avait perdu des utilisateurs pour la première fois de son histoire. Ce déclin a effarouché les marchés financiers, accoutumés à la croissance sans heurts des géants de la tech. LIRE AUSSI : ENQUETE - Meta : Mark Zuckerberg empêtré Même si le nombre d'utilisateurs a recommencé à croître après ce passage à vide, le géant a dû faire face aux difficultés du marché de la publicité en ligne , qui ont pesé sur ses comptes. L'année dernière, les revenus de Meta ont baissé pendant trois trimestres d'affilée. Son action s'est effondrée, passant de près de 380 dollars en septembre 2021 à… 90 dollars début novembre 2022. Trois vagues de licenciements Face à ces difficultés, Mark Zuckerberg a décidé de tailler dans les effectifs, décrétant que 2023 serait « l'année de l'efficacité » pour Meta. Le groupe a licencié 11.000 personnes en novembre, puis à nouveau 10.000 personnes en mars. Après ces deux vagues de licenciements, le PDG du groupe californien a annoncé qu'une nouvelle vague aurait lieu en mai. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - La crise pousse la tech américaine à revoir son management « Cela a été un processus difficile, mais une fois que c'est terminé, je crois que nous aurons un environnement beaucoup plus stable pour nos employés », a déclaré le fondateur lors d'une conférence téléphonique avec des analystes. « Nous avons vraiment amélioré notre structure de coûts pendant ces six derniers mois », a ajouté la directrice financière, Susan Li. L'IA d'abord, le métavers ensuite Pour faire redécoller ses revenus malgré les difficultés macroéconomiques, le groupe californien bénéficie de ses investissements dans l'intelligence artificielle, qui lui permettent de recommander aux utilisateurs des vidéos partagées par des personnes qu'ils n'ont pas choisi de suivre. « Depuis que nous avons lancé Reels, les vidéos recommandées par l'IA ont contribué à augmenter de 24 % le temps passé sur Instagram », se félicite le PDG. LIRE AUSSI : DECRYPTAGE - Publicité en ligne : l'effritement du duopole Google/Facebook s'accélère L'intelligence artificielle aide aussi le groupe à contourner les restrictions imposées par Apple, qui permet aux utilisateurs d'iPhone de refuser d'être traqués d'une application à l'autre par des entreprises comme Meta. A l'aide de ces outils, le groupe californien parvient à utiliser au mieux les informations dont il dispose pour adapter les publicités à chaque utilisateur. Sa branche consacrée à la construction du métavers - cet univers virtuel où les utilisateurs seront représentés par des avatars - apparaît cependant en mauvaise posture : Reality Labs a perdu 3,99 milliards de dollars en trois mois, après des pertes qui atteignaient 13,7 milliards de dollars en 2022. Ses revenus ont décliné par rapport à l'année dernière, à 339 millions de dollars.

By |2023-04-29T21:02:47+00:00April 29th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les cryptos en mode reconquête

Sur les décombres de FTX, l'opéra baroque de Sam Bankman-Fried, les acteurs des cryptos et du bitcoin redoutent de vivre un « crypto maccarthysme » aux Etats-Unis et par contagion sur toute la planète. Cette chasse aux sorcières est d'autant plus injuste que de nombreux hommes politiques américains ont bénéficié de l'argent du secteur pour leurs élections. Incapables d'avoir prévu l'effondrement du groupe de Sam Bankman-Fried, le « Lehman Brothers des cryptos », les Etats-Unis veulent se racheter et ne laissent plus rien passer. La volumineuse et contraignante réglementation bancaire Dodd-Frank est née de la crise de 2008 et des dérives spéculatives de la finance. Six mois après la débâcle de FTX, les régulateurs ont étrillé à peu près tous les acteurs de la cryptosphère sans distinction de secteur, de notoriété et de taille. Binance, la plateforme leader mondiale, l'a appris à ses dépens. Coinbase redoute d'être épinglé à son tour par le régulateur des marchés américains, la Securities and Exchange Commission (SEC). Elle estime que la plupart des cryptos, à l'exception du bitcoin et de l'ethereum, sont des actifs financiers, qui entrent dans son champ de surveillance. Les cryptobourses qui s'adressent à des Américains et proposent des cryptos autres que le bitcoin (25.700 euros) et l'ethereum (1.700 euros) doivent s'enregistrer auprès de la SEC sous peine de sanctions. Ne proposer que les deux principales cryptos n'est pas rentable compte tenu de la féroce compétition qui fait plonger les commissions vers zéro pour le bitcoin et l'ethereum. Elles sont devenues des produits d'appel vers des produits plus rémunérateurs. A la différence des bourses traditionnelles, les grandes plateformes de cryptos assurent toute une série de fonctions pour leurs clients (conservation des actifs, prêts, fourniture de liquidité par leurs propres firmes de trading…). Ce modèle du « tout-en-un » a permis la démocratisation des cryptos auprès d'un plus large public, la hausse du nombre d'utilisateurs et donc des cours et des profits. Mais il s'avère risqué, comme la faillite de FTX l'a exposé. Les cryptobourses pourraient être contraintes de céder certaines de leurs activités jugées non compatibles du fait de conflits d'intérêts ou trop risquées. Trop concentrée, centralisée et imbriquée, la finance 2.0 pourrait évoluer vers plus de décentralisation. LIRE AUSSI : ANALYSE - L'effondrement de FTX sonne la fin du Woodstock des cryptos ANALYSE - 2022 ou le retour du spectre de Lehman Brothers sur les cryptos Pour les autorités américaines, le bitcoin n'est plus une « nouvelle frontière » à conquérir dans l'innovation mais un mirage, une impasse monétaire et énergétique. Sonnées par le durcissement, un nombre croissant de sociétés et plateformes d'échanges de cryptos américaines envisagent de partir pour s'installer ailleurs, notamment en Europe, où le cadre réglementaire (Mica) vient d'être établi. Il est loin de satisfaire les intéressés sur tous les points, mais il a au moins le mérite d'être arrêté et de supprimer les incertitudes juridiques. Changpeng Zhao CZ, le dirigeant de Binance, s'est félicité que « l'un des plus grands marchés du monde introduit des réglementations sur mesure afin de protéger les utilisateurs et de soutenir l'innovation. Il existe désormais des règles du jeu claires pour que les plateformes fonctionnent dans l'Union européenne. Nous sommes prêts à apporter des ajustements à notre entreprise au cours des 12 à 18 prochains mois pour être en pleine conformité ». Crise bancaire L'avant-garde des cryptos tourne désormais le dos à la mère patrie, qu'elles croyaient être une terre promise, celle des libertés et de la prise de risque qui ont fait la notoriété de la Silicon Valley. Face à la tyrannie supposée de l'Etat fédéral et de sa banque centrale, la Réserve fédérale, les cryptos étaient perçues outre-Atlantique comme un des rares espaces de liberté et d'expérimentation vers l'autosuffisance et l'indépendance monétaires. Les craintes sur les banques traditionnelles ont offert une campagne de publicité gratuite, mondiale et inespérée pour le secteur des cryptos. Ses défenseurs ne cessent de répéter que l'argent n'est jamais en sécurité dans une banque. Les citoyens doivent reprendre en main leurs finances. La chute de SVB et les déboires de Credit Suisse ont certes entraîné quelques transferts d'argent vers les cryptos, mais pour le moment, ce sont surtout les banques perçues comme les plus solides qui ont profité des déboires de leurs concurrentes. Les coulisses de l'effondrement de FTX La route est encore longue pour éponger le passif de 2022 (dettes, faillites, restructurations, procès). Le marché a regagné 50 % par rapport à son niveau atteint après l'onde de choc de FTX, mais il devra regagner 200 % pour revenir à son record historique atteint en novembre 2021. Le bitcoin et l'ethereum, les deux leaders, ont regagné des parts de marché, témoignant de la phase de convalescence du secteur. La prise de risque sur des cryptos de plus en plus petites, qui avait précipité le chaos un an plus tard, est bien moins débridée. LIRE AUSSI : Les particuliers entrevoient la fin de l'hiver du bitcoin et cryptos DECRYPTAGE - Les traders spéculent sur la résurrection du bitcoin et des cryptos Comme les marchés traditionnels, les cryptos avaient sous-estimé l'ampleur et la vitesse des resserrements monétaires des banques centrales de 2022. Une erreur : elles s'estimaient immunisées en partie contre l'envolée des taux d'intérêt. Elle a mis fin aux liquidités bon marché qui avaient alimenté la bulle spéculative de tous les actifs risqués (tech, cryptos, capital-investissement…). Avec l'échec des cryptobanques, le secteur reste confronté à des problèmes de liquidité et de financements. Les prêteurs vont être bien plus sélectifs sur les projets. Bitcoin à 100.000 dollars En tant qu'actifs financiers, les cryptos se sont banalisées et intégrées progressivement aux marchés depuis cinq ans. Le bitcoin et l'ethereum réagissent aux politiques monétaires et aux statistiques très suivies par les investisseurs, comme l'inflation. Mais les liens entre les marchés financiers traditionnels et les mouvements des cryptos ne sont pas stables. Parfois le bitcoin évolue dans le même sens que les actions, alors qu'actuellement c'est plutôt l'inverse. De manière plus rare, il suit les cours de l'or. Sur le long terme, le bitcoin n'est ainsi ni un actif refuge ni un instrument de protection contre l'inflation. C'est un pari sur la digitalisation de l'économie et de la finance. La leader des cryptos n'est pas une rivale de la leader des monnaies, le dollar. La dedollarisation (moindre dépendance du commerce et de la finance mondiale à l'égard du dollar), va surtout profiter aux grandes monnaies comme le yuan grâce à ses 1,4 milliard d'utilisateurs. La Chine n'a pas fermé définitivement les portes aux cryptos mais Pékin ne souhaite aucune concurrence de près ou de loin avec la version numérique de sa monnaie. Son e-yuan se veut un anti bitcoin au service du pouvoir. Cryptos et bitcoin : la première alerte Les firmes de trading, les institutionnels et les fonds déjà engagés sur les cryptos maintiennent globalement leur confiance dans le potentiel de long terme de cette classe d'actifs alternative apparue il y a une quinzaine d'années. Ceux qui hésitaient vont opter pour l'attentisme. La faillite de FTX n'a pas fondamentalement remis en cause la tendance à l'institutionnalisation. Pour le meilleur ou le pire, selon le point de vue, c'est aussi le cas d'Elon Musk. Il a ouvert Twitter aux quatre vents des cryptos en nouant un partenariat avec le courtier en ligne Etoro. Les banques sont bien plus réticentes et restent pour le moment en retrait des cryptos. Durant la phase euphorique, elles avaient multiplié les comités de réflexion sur la blockchain, tout comme les groupes de nombreux secteurs. Peu de projets concrets ont abouti. Cela n'empêche pas la finance traditionnelle de se montrer enthousiaste sur les perspectives purement financières des cryptos. Un analyste de la banque Standard Chartered estime que le bitcoin pourrait gagner plus de 200 % par rapport au cours actuel et atteindre en 2024 le niveau de 100.000 dollars. Cette somme était ce qui restait de sa fortune de 30 milliards de dollars, selon les déclarations de Sam Bankman-Fried, quelques jours avant son arrestation pour fraude.

By |2023-04-29T21:00:30+00:00April 29th, 2023|Scoop.it|0 Comments

La France pourrait tester à son tour l’« autoroute électrique » pour camions

Après la Suède et l'Allemagne, qui ont chacune initié des projets pilotes sur le sujet depuis quelques années, la France pourrait bientôt lancer à son tour des expérimentations d'« autoroutes électriques », réservées aux poids lourds. Un consortium public-privé est en train de se mettre en place, selon nos informations, pour tester la solution considérée comme la plus mature par les experts : une alimentation électrique de camions de marchandises par des caténaires et pantographes, à la manière des tramways en ville ou des trains électriques. La suite d'un précédent appel à projet du ministère des Transports, effectué dans le cadre du quatrième volet du PIA (programme d'investissements d'avenir), poussant les acteurs intéressés à former des consortiums ad hoc. Projet dans le sud de l'Alsace Selon ce plan, un réseau de caténaires de deux kilomètres verrait le jour sur un grand axe routier du sud de l'Alsace (Haut-Rhin), peut-être dès la fin 2025. Le grand argentier serait Bpifrance, qui financerait en partie cette expérimentation. La banque pourrait aussi soutenir le test de technologies concurrentes avec alimentation par le sol. LIRE AUSSI : Camions : un trio CMA CGM-Engie-Sanef pour préparer l'après-diesel Autoroutes : le débat se crispe autour du chantier de l'A69 Castres-Toulouse Sur le plan industriel, le constructeur suédois de poids lourds Scania (détenu par le groupe Volkswagen), qui teste déjà en Allemagne une flotte de 22 camions équipés pour les routes électriques, pourrait ensuite mettre à disposition un ou deux véhicules en test côté français. La dimension européenne des autoroutes électriques est déjà considérée pour essentielle à terme, en raison des longues distances couvertes par les poids lourds. Second acteur intéressé à ce projet : Equans, filiale du groupe Bouygues, qui travaille sur l'électrification des infrastructures routières, en faveur d'une mobilité décarbonée. Par ailleurs, l'allemand Siemens pousse les watts sur cette option de caténaires, avec sa solution eHighway développée en interne depuis près de dix ans. Concurrent des bornes de recharge Pourquoi vouloir ajouter de coûteuses caténaires sur les autoroutes pour alimenter quelques camions, alors que l'on cherche par ailleurs à déployer des bornes de recharge « terrestres », pour tous les véhicules à batterie ? Car cette alimentation « au fil de l'eau » est beaucoup plus régulière. « Si l'on veut charger des camions en 45 minutes à raison de 640 kilowatts-heure, cela suppose une installation énorme de 800 kWh à un mégawatt », explique Gilles Baustert, directeur marketing, communication et affaires publiques de Scania France. En juillet 2021, divers industriels (Renault Trucks, Scania , Vinci, Michelin, le Cerama, etc.) avaient remis un rapport sur le sujet à l'ex-ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari. Double conclusion : « Si l'on électrifie seulement 3 % du réseau routier le plus emprunté par les camions, on le décarbone à hauteur de 60 %. Pas la peine d'électrifier tout le réseau », poursuit le responsable de Scania, sachant que « seulement » 9.000 km représenteraient la bagatelle de 35 milliards d'euros. Baisser le pantographe Le maillage est donc important . L'idée des chercheurs est de baisser le pantographe, une fois la sortie d'autoroute en vue, et de finir le parcours autrement, soit en thermique, soit sur une motorisation à batteries. Mais Bpifrance souhaiterait aussi tester, de la même manière, les deux autres technologies en présence, préconisées par d'autres industriels : la conduction de l'électricité par rail dans le sol, une méthode poussée par Alstom (à la manière des actuels tramways de Bordeaux, Angers et Tours). Ou encore plus novateur, le système « sans contact » par induction, où une bobine réceptrice sous le camion communique avec une boucle intégrée à la chaussée. Des filiales de Vinci ont mené de telles expérimentations en Allemagne, à Karlsruhe et Cologne. A l'automne 2021, l'appel à projets du gouvernement PIA4 « Mobilités routières automatisées, infrastructures de services connectées et bas carbone », était doté d'un total de 200 millions d'euros, permettant entre autres de financer des démonstrateurs de routes électriques (ERS).

By |2023-04-29T20:58:46+00:00April 29th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Cabine d’essayage virtuelle chez Zalando

Le e-commerçant Zalando propose une cabine d’essayage virtuelle à des millions de clients. Grâce à un avatar virtuel, les clients peuvent voir comment un jean leur va. Ce projet propose la cabine d’essayage virtuelle aux clients des 25 marchés de Zalando. Les clients créent un avatar 3D Trente mille clients de Zalando ont déjà essayé cette technologie lors de précédents projets pilotes lancés durant plusieurs semaines en collaboration avec Puma et la marque Anna Field de Zalando. Les clients peuvent créer un avatar 3D en saisissant leur taille, leur poids et leur sexe.  Les clients peuvent voir comment différentes tailles de différentes marques de jeans leur conviendraient Pour une gamme sélectionnée de jeans (22 articles), les clients peuvent voir comment différentes tailles de différentes marques leur conviendraient, avec une carte thermique indiquant où l’élément est serré ou lâche sur l’avatar qu’ils ont créé. Zalando souligne que le jean est l’une des catégories les plus difficiles en termes de recherche de la bonne taille en raison de l’absence de normes de taille. « Notre objectif avec ces campagnes pilotes est d’apprendre et de comprendre comment les clients interagissent avec cette nouvelle technologie afin que nous puissions développer une solution capable de monter en charge sans friction pour l’avenir » annonce Stacia Carr, vice-présidente en charge de la taille et de la coupe chez Zalando. L’essayage virtuel en 3D permet de visualiser les zones trop serrées L’engagement des clients augmente « L’engagement des clients avec ces campagnes [NDLR : d’essayage virtuel] augmente. Environ la moitié des clients essaient plus d’une taille sur l’avatar » poursuit-elle. La responsable souhaite suivre l’évolution de l’industrie de la mode qui adopte des processus de conception numérique en 3D afin de fabriquer les vêtements. « Ces processus génèrent des actifs numériques nécessaires pour développer des essais virtuels de vêtements » ajoute-t-elle. Une équipe interne utilise différentes technologies afin de prédire si les articles tailleront grands ou petits Zalando revendique être la seule plateforme européenne de vente de mode à disposer d’une équipe interne dédiée à la taille et à la coupe des vêtements, « size and fit ». Cette équipe utilise une combinaison de modèles d’ajustement, d’apprentissage automatique (Machine Learning), de vision par ordinateur et d’autres technologies pour prédire si les articles tailleront grands ou petits.  Cette équipe a également créé des recommandations de taille personnalisées à partir de l’historique des achats et des retours des clients, ainsi que des articles de référence que les clients peuvent ajouter à leur profil de taille. Pour les articles pour lesquels Zalando fournit des conseils de taille, les retours liés à la taille ont diminué de 10 % par rapport aux articles similaires pour lesquels aucun conseil de taille n’est fourni. Stacia Carr, Vice présidente en charge de la taille et de la coupe chez Zalendo Une mesure des mensurations réelles prochainement L’équipe « Size and Fit » de Zalando travaille également sur une fonction de mesure du corps, qui devra permettre aux clients de recevoir des conseils personnalisés en fonction de leurs mensurations réelles. Cette fonction sera déployée dans les mois à venir.

By |2023-04-29T20:57:11+00:00April 29th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Amazon rassure… un peu

Amazon a affiché de meilleures performances que prévu au premier trimestre. Le géant de la distribution a annoncé une hausse de son chiffre d'affaires de 9 % par rapport au premier trimestre l'an dernier, à 127,3 milliards de dollars (115,4 milliards d'euros), selon les résultats trimestriels publiés jeudi. Surtout, Amazon a dégagé 3,2 milliards de dollars de résultat net, après un résultat dans l'épaisseur du trait au dernier trimestre 2022 et une perte nette de 3,8 milliards au premier trimestre l'an dernier - elle était liée à une lourde perte sur son investissement dans le constructeur automobile Rivian . Des résultats meilleurs qu'attendus par les analystes. « Amazon a fait ce qu'il fallait au premier trimestre en inversant, ou du moins en freinant, ses tendances les plus inquiétantes », juge Andrew Lipsman, d'Insider Intelligence. « Les performances supérieures aux attentes d'Amazon pour ses principaux centres de profit, AWS et la publicité, indiquent que les secteurs de l'entreprise et de la publicité numérique sont peut-être en train de se redresser. » Les entreprises prudentes dans le cloud Pour améliorer ses comptes, Amazon, qui avait doublé ses effectifs dans ses entrepôts pendant la pandémie, a donné un sévère tour de vis sur ses coûts. Le directeur général Andy Jassy a expliqué avoir réorganisé son réseau de distribution, avec une approche plus régionalisée. Et le groupe a annoncé la suppression de 27.000 postes dans ses fonctions support depuis la fin de l'an dernier . Longtemps vache à lait du groupe, l'activité d'AWS, qui vend des services d'hébergement dans le cloud aux entreprises, a fait mieux qu'attendu, mais sa croissance continue à ralentir. Le chiffre d'affaires de la division a ainsi progressé de 16 % au premier trimestre sur un an, mais son profit opérationnel a cédé 21 %, à 5,1 milliards de dollars. « Le pipeline de nouveaux clients est bon », mais « les entreprises continuent d'être prudentes » dans leurs dépenses de cloud, a noté Andy Jassy. Alors que le cours d'Amazon jeudi dans les échanges électroniques après-Bourse était orienté à la hausse, il est redescendu après les commentaires des dirigeants, lors de la conférence de résultats, indiquant que le rythme de croissance d'AWS avait pour l'instant ralenti au mois d'avril. Les investissements dans le « machine learning » sont déjà « profondément enracinés » dans les différents services de l'entreprise, a jugé Andy Jassy, qui continue aussi à défendre son assistant vocal Alexa malgré les pertes. L'international plus poussif L'activité à l'international reste plus poussive, avec un chiffre d'affaires de 29,1 milliards de dollars au premier trimestre, en hausse de seulement 1 % sur un an, et une perte opérationnelle de 1,2 milliard. LIRE AUSSI : ENQUETE - L'incroyable renaissance du libraire américain Barnes & Noble « Les récentes mesures de réduction des coûts semblent apporter des améliorations significatives au résultat net, ce qui donne à l'entreprise des perspectives beaucoup plus saines pour le reste de l'année, alors que l'économie de consommation continue de se remettre des pressions de la récession », estime Andrew Lipsman. Les pressions inflationnistes vont toutefois continuer à peser sur l'activité cette année, estime le directeur financier. Alors qu'Amazon réalise 60 % de son chiffre d'affaires en Amérique du Nord, l'économie américaine est entrée dans une phase de net ralentissement .

By |2023-04-29T20:35:27+00:00April 29th, 2023|Scoop.it|0 Comments

Les Etats-Unis font tomber un baron de la cryptosphère

Le nettoyage de printemps poursuit son cours dans la sphère crypto aux Etats-Unis. Jeudi, la CFTC (Commodity Futures Trading Commission), a condamné le patron sud-africain de Mirror Trading International (MTI) à une amende de 3,4 milliards de dollars. Cornelius Johannes Steynberg est accusé d'une fraude impliquant des échanges en bitcoins. Placée en liquidation judiciaire en juillet 2021, MTI promettait aux investisseurs des rendements potentiels de plus de 100 % par an grâce à un algorithme qui devait effectuer des transactions sur le marché des changes, lequel s'est révélé être imaginaire. Une condamnation record Selon la CFTC, MTI et son patron auraient accepté plus de 1,7 milliard de dollars de dépôts sous forme de bitcoins, dont une partie provenait de quelque 23.000 résidents américains. Un juge d'une cour fédérale de l'ouest du Texas a imposé au dirigeant de rembourser tous les déposants à hauteur de 1,7 milliard, et de reverser une somme équivalente à la CFTC. LIRE AUSSI : ANALYSE - Les cryptos en mode reconquête RECIT - Un ancien de FTX fait son retour dans l'arène des cryptos L'agence affirme dans un communiqué qu'« il s'agit de la plus importante condamnation financière au civil dans un cas présenté par la CFTC ». Et elle ajoute que cette « action en justice concernait également le cas le plus important de fraude impliquant du bitcoin ». Près de 300.000 utilisateurs MTI comptait près de 300.000 utilisateurs lors de sa suspension, en décembre 2020. La société fait l'objet de plusieurs enquêtes et un mandat d'arrêt international a été émis par Interpol contre Cornelius Johannes Steynberg, qui a été interpellé au Brésil, à la fin 2021. Il est actuellement en détention, dans l'attente d'une décision concernant une demande d'extradition présentée par les autorités sud-africaines. L'homme est aussi visé par des procédures civiles en Afrique du Sud à l'initiative des utilisateurs de la plateforme. Cette affaire ne va pas manquer de mettre de l'huile sur le feu, alors que le secteur se remet à peine de l'effondrement de FTX. Elle donnera encore des raisons de sévir à Gary Gensler , le patron de la Securities and Exchange Commission (SEC), qui s'est récemment agacé de ne jamais avoir « vu de secteur aussi peu respectueux des lois » que celui des cryptos.

By |2023-04-28T21:46:18+00:00April 28th, 2023|Scoop.it|0 Comments